« Tous ceux qui trichent avec le terrorisme islamiste prennent le risque d'être impitoyablement sanctionnés. Les petites cuisines électorales à la Aznar ou les grandes constructions idéologiques à la Bush constituent des obstacles majeurs à la sécurité des démocraties menacées par ces groupes de fascistes religieux ». C’est ce qu’assène péremptoirement Serge July dans un éditorial de Libération et intitulé « On ne triche pas avec le terrorisme ».
Le directeur de Libé ne trichant pas avec ses lecteurs, ( c’est le moins que l’on puisse exiger ), on est donc prié de croire sur parole que la sécurité de Madrid a été mise à mal par les ‘’mensonges’’ induits par calcul électoral et/ou idéologie.
On peut raisonnablement en douter et lui rafraîchir la mémoire.
Ainsi, s’il reconnaît que « Saddam Hussein était un dictateur sanglant (…) » il ‘’triche’’ en assurant qu’il était « désarmé par les inspecteurs de l'ONU ». Quid, en effet, de la résolution votée à l’unanimité au conseil de sécurité exigeant un retour en Irak des inspecteurs après quatre années d’absence ? Etayer son argumentation sur des conjectures présentes pour légitimer sa prise de position passée n’est que mystification.
Tout comme d'attester que la ‘’duplicité’’ d’Aznar et de Bush « sont les obstacles majeurs à la sécurité des démocraties ».
A prendre cette allégation au sérieux, il serait intéressant de connaître le nom du responsable de l’insécurité new-yorkaise et de ses 3000 morts du WTC ( !?!?). Acte barbare commis, rappelons le, bien avant la chute des Talibans et du despote irakien.
Ce qui pourtant n'interdit pas Serge July d’assurer « que la guerre en Irak assure à la nébuleuse d'Al-Qaïda une prospérité inespérée et qu'une république islamique y verra bientôt le jour ». ‘’Quand on n’aime pas, on ne compte pas’’ dit la copie d’un célèbre adage. De ce fait, est désigné nommément le responsable des malheurs interplanétaires à venir par son échec espéré.
C’est ce qu’il convient de retenir des interprétations de ce quotidien, comme de la plupart des autre médias, qui se refusent -à l’instar de la majorité des hommes politiques européens- à l’analyse rigoureuse de la situation internationale et de la volonté guerrière de l’islamisme. C’est ainsi que l’on maintient dans l’ignorance des périls à venir la population par le mensonge et/ou l’omission, et qu’on l’éduque -consciemment ou non- à une certaine ‘’idéologie munichoise’’.
A l’heure de l’exigence de LA vérité, il est des éditoriaux politiques qui ne sont plus permis. Comme ne sera plus autorisé (on peut toujours l’espérer !!! ) le mercantilisme européen et ses compromissions face à la terreur. C’est ce que laisse entendre le Président de la République Française lorsqu’il assure que « les démocraties ne se laisseront pas impressionner » et que « Face au terrorisme, nos démocraties doivent renforcer leur unité, défendre leurs valeurs, affirmer leur volonté et montrer une détermination sans faille. Elles doivent réagir avec sang-froid, avec responsabilité, en veillant à toujours rester elles-mêmes.»
C’est ainsi que l’on verra sous peu ( peut on le supposer !?!?), ces ‘’démocraties’’ rejeter le chantage du terrorisme et résoudre le conflit proche-oriental en refusant à l’avenir tout dialogue avec l’Autorité Palestinienne tant que la sécurité des Israéliens ne sera pas assurée. Puis lui ordonner l’arrêt définitif de la ‘’Guerre d’Oslo’’ afin que le ‘’Camp de la Paix’’ israélien sorte enfin de sa torpeur, retrouve une majorité et mandate un gouvernement pour signer la Paix. Ainsi le ‘’peuple Palestinien’’ aura SA patrie et Israël se retrouvera être un ETAT JUIF avec des frontières sûres et reconnues par la suppression de l’exigence ‘’palestinienne’’ d’un droit au retour en son sein. Deux peuples, deux pays.
Peut on croire à cette prise de conscience de la réalité du conflit ? Peut on croire à la mutation de ces ‘’démocraties’’ -plus promptes à occire un politicien espagnol que les dictatures du ‘’monde arabo-musulman’’- et s’attendre à ce que nul ne les accuse de mettre en péril la sécurité, le confort et les privilèges de leurs populations par leur insoumission. Très difficile à croire.
Ces ‘’démocraties’’ -emplies de médias et politiciens affiliés au politiquement correct- affirment leur ‘’ANTI-SIONISME’’
dénué bien sûr de tout ANTISEMITISME, s’indignent de l’action des TERRORISTES à travers la planète mais soutiennent les ‘’ACTIVISTES’’ et les ‘’COMBATTANTS’’ en Israël, ne reconnaissent pas la capitale israélienne Jérusalem mais parle
de la ‘’Palestine’’, déposent un président régulièrement élu en Haïti mais refusent de sanctionner les dictateurs en place, amalgament la violence des crimes contre l’humanité (surtout contre les Juifs) et celle de la légitime défense…
Ainsi, l'aspiration de voir les familles des victimes de Madrid obtenir un jour JUSTICE se réduit à néant. Ce terme ne fait d’ailleurs pas partie du vocabulaire des tenants du ‘’politiquement correct’’ tout comme le vocable VERITE, réclamée pourtant si fort par les intellectuels de cette ‘’planète’’ hideuse. A réclamer en permanence la tête de Georges W. Bush et de ses coalisés, ou rechercher -par exemple- une part de responsabilité israélienne dans les attentats de Madrid, ils en deviennent sans conteste les « obstacles majeurs à la sécurité des démocraties menacées par ces groupes de fascistes religieux ».
On doit donc s’attendre à ce que la barbarie des fous d’Allah s’exprime encore dans les contrées européennes.
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