L’équipe
municipale de la ville de Bondy, située à l’est de Paris
et d’idéologie de gauche, a émis, le 23 juin dernier, le vœu de « vérifier (la) traçabilité des produits et des services qu’elle
propose à sa population ». « Plus précisément, les
marchandises produites dans les colonies israéliennes en Palestine, reconnues
par le droit international comme illégales, (et qui) sont proposées sur le
marché français comme venant d’Israël ».
« C’est évidemment
faux, la Palestine n’est pas Israël, et les colonies installées en violation
des règles internationales par la puissance occupante, n’ont aucun droit de se
prévaloir comme étant partie intégrante de l’État israélien ».
Présenté de la sorte,
ce vœu émis sur un objet d’intérêt local espère éviter l’accusation de boycott illicite
du seul état juif. Ce qui est cependant le cas, l’Etat d’Israël étant,
semble-t-il à ce stade, le seul sujet international préoccupant la mairie !
La Maire
Sylvine Thomassin sous le portrait du plus grand assassin de Juifs depuis Hitler
Pour accompagner cette
décision inique, le vœu donne l’apparence de s’appuyer sur les textes de lois
internationales légitimant cette ‘’juste’’ décision.
Hors que, l’analyse exacte
des textes cités disent tout-à-fait autre chose !
- « Considérant
que les colonies israéliennes sont illégales selon le droit international et
sont assimilées comme un crime de guerre conformément à l’Article 49-6 de la
Quatrième Convention de Genève et conformément à l’Article 55 du Règlement de
la Haye »
Outre que ces deux textes
parlent de l’occupation d’un état constitué, bien malin sera celui qui pourra fournir
une loi internationale confirmant que ces territoires appartiennent d’ors et
déjà aux ‘’Palestiniens’’, que les frontières de leur pays sont celles de « 1967 »,
que leur Capitale est Jérusalem-Est et que celui-ci se doit d’être judenrein !
De surcroît, nul ne
peut retracer leur ‘’passé si riche’’ sur ces territoires ! Bien que l’Autorité
palestinienne ait construit un musée pour cela, il est à ce jour toujours
aussi vide.
Seul, donc, l’anti-israélien
primaire en déduira juridiquement ‘’l’illégalité’’ des villes et villages
israéliens situés en Judée et en Samarie. Termes n’ayant rien à
voir avec un quelconque passé ‘’palestinien’’ et ayant servi à établir la résolution
181 de 1947.
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- « Considérant
les Résolutions 242
(1967) et 338 (1973) du Conseil de Sécurité de l’ONU exigeant qu’Israël
se retire entièrement des territoires qu’il occupe »
Seul le parti pris
anti-israélien épaule ce vœu ! La résolution 242 affirme seulement un
retrait « DE territoires » pour que l’Etat d’Israël
puisse, finalement, se construire des frontières « sûres »
afin d’empêcher les terroristes ‘’palestiniens’’ de traverser la frontière
internationale et de commettre leurs actes barbares contre les civils.
Quant à
la résolution 338, elle exige l’arrêt immédiat de l’agression arabe de 1973 contre
l’état juif et renvoie les belligérants à la table de négociation autour de la
résolution 242.
Ces deux résolutions confirment,
là encore, que les « colonies » ne sont pas illégales puisque
pouvant, dans le futur, se retrouver sur un territoire devenu israélien.
- « Considérant
la Résolution 465 (1980) du Conseil de Sécurité de l’ONU appelant tous les
États à ne fournir à Israël aucune assistance ayant un lien avec les
colonies dans les territoires occupés »
Tout fait ventre,
quitte même à se prendre pour un état ! L’antisémitisme de cette
municipalité se confirme.
- « Considérant
que la Cour Internationale de Justice a confirmé en 2004 que les colonies
israéliennes dans les territoires palestiniens occupés (dont Jérusalem-Est) ont
été fondées en violation du droit international »
Autre mensonge !
Cet avis de la Cour de Justice Internationale n’a rien « confirmé »
du tout puisque consultatif. Un avis resté lettre morte depuis 2004. De surcroît, le sujet de celui-ci est
la clôture de sécurité et non pas les « colonies ».