Avant de répondre à la question contenue dans le titre, il est bon de rappeler qu’Israël détient la Judée et la Samarie suite à la guerre défensive de 1967 et non pas suite à une décision politique d’étendre le pays sur des territoires ne lui appartenant pas. Un conflit engagé alors par les pays arabes frontaliers désireux « d’égorger les Juifs » au rythme fredonné par la chanteuse populaire égyptienne Oum Kalthoum.
Les principales causes de sa présence actuelle en ces territoires sont dues, principalement, à trois refus. Le premier fut celui de la Ligue arabe (et non pas celui du « peuple palestinien » qui n’existait pas encore) opposée à l’offre de Moshe Dayan, alors ministre de la défense, d’une restitution des territoires conquis contre la Paix.
« Pas de réconciliation avec Israël, pas de reconnaissance de cet état, pas de négociation » furent les réponses en provenance de Khartoum.
Les deux autres motifs sont les rejets ‘’palestiniens’’ des offres israéliennes à un accord définitif.
Celle de l’an 2000 vit Ehud Barak offrir à Camp David 93% des territoires ainsi que le partage de la veille ville de Jérusalem.
Celle de 2008 vit Ehud Olmert, lors des négociations d’Annapolis, offrir une superficie égale à 100% des territoires conquis, une internationalisation de la veille ville et un ‘’droit de retour’’ de trois mille « réfugiés » au sein même de l’état juif.
La première proposition fut récompensée par l’Intifada des Mosquées. La seconde vit Mahmoud Abbas affirmer, à qui veut l’entendre, que le ‘’fossé entre les positions était énorme’’ (sic).
Trois raisons donc qui démontrent sans conteste la bonne volonté des Israéliens ainsi que leurs dispositions à un accord de paix définitif. Trois rappels qui mettent à mal l’accusation de « colonisation ».
Une ‘’colonisation’’, par ailleurs, qui ne peut se justifier sur ces territoires car n’étant, à ce jour, la propriété légale d’aucun peuple. Pas même le ‘’peuple palestinien’’.
Ainsi, en 1948, suite au départ de la Grande Bretagne, les Arabes de Palestine, que l’on nomme aujourd’hui abusivement ‘’Palestiniens’’, préférèrent prêter main forte à l’éradication de l’état juif renaissant plutôt qu’à l’indépendance et la construction du pays qui leur été attribué par la résolution 181. Quant à la Jordanie, suite son annexion de la région désormais connue sous le nom de Cisjordanie, c'est en juillet 1988 qu’elle renonce officiellement à ce territoire qui se révèlent donc, au final, être disputé.
Un territoire en conséquence vierge de tout droit légal que la communauté internationale a comme ambition d’attribuer à un deuxième foyer pour les Arabes de Palestine. Il n’en reste pas moins que la résolution 242 imposera alors une négociation sur le retrait israélien de territoires afin d’assurer, par l'effet mécanique d'un nouveau tracé, des frontières « sûres » à l’état juif.
Comme on peut le juger par ces différents rappels, le motif de la « colonisation », prononcé à chaque occasion, cache en fait une guerre existentielle menée contre le peuple juif et son droit à l’autodétermination sur la terre ancestrale.
Une guerre démontrée une nouvelle fois par le geste unilatéral récent de l’Autorité palestinienne recherchant à l’Onu et à l’Unesco une légalité internationale à sa ‘’Palestine’’ aux dépends d’une négociation où il lui faudra faire des concessions. Telle, par exemple, reconnaître son ennemi pour ce qu’il est. A savoir, l’état du seul peuple juif.