vendredi 30 novembre 2012

Analyse du discours de Mahmoud Abbas


Il y aurait trop à redire sur le discours du 29 novembre à l’Assemblée générale de l’Onu du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour perdre son temps ici à le décortiquer. Mensonges, omissions et mauvaise foi y paradent librement. Il est en revanche intéressant de s’arrêter sur sa profession de foi quant aux négociations et à la paix qu’il propose.

« Nous adhérons à la possibilité de négocier une solution durable au conflit, conformément aux résolutions de la légitimité internationale. Ici, je déclare que l'OLP est prête à retourner immédiatement à la table des négociations sur la base des termes de référence adoptés basés sur la légitimité internationale et une cessation complète des activités de colonisation ».

En clair, les pourparlers devront tourner autour d’un retrait aux lignes d’armistice de 1949 dénommée abusivement « frontières de 1967 » et d’un arrêt total du développement des implantions existantes qui, au final, deviendront israéliennes sur le papier. Ceci sans oublier l’exigence d’un abandon de la ville sainte de Jérusalem, renoncement inimaginable aux yeux du peuple juif dans sa quasi totalité.

Seuls les plus naïfs attendront donc la reprise de ces négociations !

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Le plus grotesque n’est pourtant pas sur ce point.

« L'objectif du peuple palestinien est la réalisation de ses droits nationaux inaliénables dans son État indépendant de Palestine, avec Jérusalem-Est comme capitale, sur tout le territoire de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et la bande de Gaza, occupée par Israël pendant la guerre de juin 1967, en conformité avec les résolutions de la légitimité internationale ainsi que la réalisation d'une solution juste et convenue à la question des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194, tel que stipulé dans l'Initiative de paix arabe, qui a présenté la vision consensuelle arabe pour résoudre le cœur du conflit israélo-arabe et de parvenir à une paix juste et globale ».

Non content de réclamer « la réalisation des droits nationaux inaliénables dans l’état de Palestine », il lui faut également une « solution juste sur la question des réfugiés » basée sur une résolution onusienne non contraignante et, de surcroît, ne mentionnant nullement le terme ‘’palestinien’’. Chacun comprendra, par cette exigence, que l’Etat du peuple juif devra, au nom de cette ‘’Paix’’, solutionner ce ‘’problème’’ à ses dépens. Un problème qui n’en serait pas un s’il ne s’agissait pas d’incorporer, non pas les véritables réfugiés de 1948 maintenant quasiment disparus, mais des centaines de milliers de leurs descendants. Un problème consciencieusement entretenu par le monde musulman (et la communauté internationale) dans l’objectif unique de submerger l’état juif par la démographie et, ainsi, obtenir ce qu’il n’a pu obtenir par les moyens de la guerre.

A savoir la fin d’Israël transformé en un énième état musulman.

mercredi 28 novembre 2012

La France en faveur…de la poursuite du conflit proche-oriental !


La France, par la bouche de son Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a déclaré être favorable à la demande de l’Autorité palestinienne de se voir octroyer le statut de membre observateur à l’ONU. Une demande unilatérale en complète contradiction des Accords d’Oslo parrainés alors par les grandes puissances. Une requête qui, au vu de la majorité automatique de l’Assemblée générale onusienne, autorisera logiquement le gouvernement israélien à prendre des mesures, elles aussi, unilatérales. Ce qui permet à tout un chacun d’en conclure que les dits Accords d’Oslo ne sont plus d’actualité, ou presque.

Est-ce l’objectif recherché par la France, mais aussi par d’autres pays européens qui, par leurs poids politiques dans la communauté internationale, entérinent ce décès ? C’est ce que craint Daphna POZNANSKI-BENHAMOU, députée des Français de l'étranger de la 8ème circonscription comprenant l’Etat d’Israël. Un objectif, nous dit-elle, « qui réduirait à néant tout effort futur de négociations directes entre les parties ».

Mais ce qu’elle appréhende le plus, entant qu’israélienne probablement, ce sont évidemment les « mesures de rétorsions » qui pourraient être prises par le gouvernement israélien de droite et qui, selon elle, « entraîneraient une sévère détérioration de l'économie palestinienne avec pour résultat la désapprobation de la communauté internationale qui pourrait assimiler ces mesures à une punition collective. Il s'ensuivrait l'isolement d'Israël. Par ailleurs, le mécontentement de la population palestinienne appellera à une internationalisation des problèmes dont le seul bénéficiaire sera le Hamas. Un Hamas qui saura instrumentaliser ce mécontentement à son profit pour canaliser des actes de violence et s'assurer une victoire totale aux prochaines élections palestiniennes. Un Hamas généreusement approvisionné en armes et financé par l'Iran, un Hamas dont la Charte proclame toujours pour objectif principal "la destruction de l'Etat d'Israël" ».

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Il faut lire ceci pour bien comprendre la mentalité actuelle de la gauche. On s’appellerait donc Benjamin Netanyahou on se hâterait, pour éviter ce futur ‘’chaos’’, de ne rien entreprendre, voire pourquoi pas de soutenir le bras français, et de tant d’autres pays occidentaux, dans cette dernière chance, paraît-il selon quelques dignitaires ‘’palestiniens’’, de sauver la solution de « deux états pour deux peuples » !

Un geste politique français, cependant, qui évite soigneusement d’aborder le problème des « réfugiés » afin de ne pas indisposer et contraindre le monde musulman d’abandonner l’utopie de les voir s’installer un jour dans l’état juif. La décision française, pour ne parler que de ce pays, est donc tout sauf celui de sauvegarder l’Etat d’Israël comme étant le refuge du peuple juif. Au vu de l’antisémitisme qui galope en Europe, en France en particulier, ce n’est pas un pays superflu !

dimanche 25 novembre 2012

Le droit international selon les gauchistes


Pour certains, le conflit proche-oriental est d’une simplicité enfantine ! Il n’y a qu’à… ! Il faut que… ! « La France doit dire oui à l'admission de la Palestine à l'ONU ». C’est le cri qu’une poignée d’anti-israéliens primaires ont lancé dans le quotidien qui leur sert de référence. Pascal Boniface, Rony Brauman, Jean-Paul Chagnollaud, Gisèle Halimi, Stéphane Hessel ou encore, parmi d’autres, Marcel-Francis Kahn et Edgard Morin sont de cette liste et leur appel nauséeux n’étonne donc pas.

Leur démarche vise, disent- ils, « (…) à surmonter l'impasse du "processus de paix" initié à Oslo et de "négociations" menées sans référence aux paramètres du droit international. Elle répond à une question simple : oui ou non, l'Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément au droit international, et donc admis au sein de la communauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs responsabilités : oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte politique pour imposer le droit».

Chacun tentera évidemment de rechercher dans les textes de loi ce ‘’droit international’’, cité par ces signataires, qui s’impose donc à tous, n’est pas encore appliqué et qui détermine d’emblée ce que seront les frontières israéliennes mais aussi la Capitale du futur état de « Palestine » ?

Cela, on s’en doute, sans que l’Etat d’Israël ait son mot à dire !

Toutefois, bien malin celui parmi les signataires qui pourrait indiquer de quel droit parle t-ils ?

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Ils invoqueront certainement la résolution onusienne 242 en se basant sur une traduction française tronquée qui stipule un « retrait DES territoires occupés » alors que la loi originale votée en langue anglaise n’évoque que « le retrait DE territoire » afin que les futures frontières internationales deviennent « sûres » et ne soient plus celles que la ligne d’armistice de 1949 a tracé d’office.

Ils présenteront, bien sûr, les Conventions de Genève de 1949 lesquelles interdisent la colonisation, sans pouvoir démontrer que les territoires de Judée, Samarie et de Gaza sont propriétés pleines et entières des ‘’Palestiniens’’. Un ‘’peuple’’ ayant usurpé la nationalité commune aux Jordaniens d’avant 1946 et aux Israéliens d’avant 1948 dans l’objectif d’imposer, dans l’imaginaire collectif, l’idée qu’il a été dépossédé de ‘’son pays’’ !

Ils citeront, peut-être, des paramètres Clinton en oubliant de rappeler que ceux-ci ont été refusés par Yasser Arafat lors des négociations de Camp David en l’an 2000 car n’intégrant pas l’exigence d’un « droit de retour », au sein même de l’état juif, de nationaux arabes d’origine ‘’palestinienne’’ désignés par la propagande islamogauchiste comme « réfugiés palestiniens ». Un « droit de retour » ayant comme seul objectif l’éradication de l’état juif par le jeu de la démographie.

Ils mentionneront probablement aussi les « Accords de Genève » de 2003. Des ‘’accords’’ cependant réalisés entre particuliers et n’ayant donc aucune valeur juridique.

Mais ils seront dans l’incapacité TOTALE de citer UNE SEULE LOI INTERNATIONALE impliquant un retrait israélien sur la ligne d’armistice de 1949, qu’ils nomment abusivement « frontières de 1967 », et un renoncement à la ville sainte de Jérusalem.

vendredi 23 novembre 2012

Coupable, forcément coupable le Juif !


Imposer un « ‘’plan de paix’’ implicite de plus en plus clair », s’apparentant à une paix des cimetières, au peuple israélien n’est pas suffisant pour la ‘’bien-pensance’’ française mais aussi occidentale. Pour celle-ci, mettre ce peuple au ban des nations pour ‘’refus de paix’’ est une nécessité afin de parvenir à l’objectif recherché, encore franchement inavouable à l’heure actuelle.

Pierre Haski, cofondateur du site en ligne Rue89, n’est pas à sa première pige sur le conflit proche-oriental. C’est un vieux routier du métier et ne peut donc bénéficier de l’innocence ou l’inexpérience des nouveaux venus dans la profession. On ne peut donc que s’étonner de sa vision développée dans un article intitulé « Au Proche-Orient, les cimetières sont peuplés d’optimistes ».

Un regard biaisé désignant, sans aucune hésitation, LE coupable. A savoir l’Etat juif !

Il est inutile, là encore, de s’arrêter sur l’ensemble du texte. Une seule citation suffira.

« Israël s’apprête à voter, dans des élections anticipées en janvier, pour une liste commune du Likoud de Benyamin Netanyahou et de l’extrême droite d’Avigdor Lieberman, une alliance qui condamne par avance les moindres chances d’avancées sur la question palestinienne ».

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Si l’on passe sur le qualificatif coutumier « d’extrême droite » attribué d’office et jamais démontré par les gauchistes à Avigdor Lieberman, on ne peut être qu’interloqué par l’affirmation abusive désignant le gouvernement actuel et probable vainqueur des élections à venir comme le responsable de la poursuite du conflit. D’autant plus si l’on se remémore l’acceptation, à l’université de Bar-Ilan, par Benjamin Netanyahou de la solution « deux états pour deux peuples » puis du gel de toutes nouvelles constructions en Judée et en Samarie sur une période de dix mois. Gel, jamais accepté par les précédents gouvernements israéliens, et déclaration n’ayant toutefois pas convaincu le Président de l’Autorité palestinienne de s’assoir à la table des négociations et encore moins de reconnaître Israël comme étant l’état du peuple juif.

Mais le plus écœurant de la position politique de Pierre Haski, mais aussi de tous ses confrères idéologues, est son oubli, évidemment volontaire, de l’accord constant de la majorité du peuple israélien dans la création d’un deuxième état de « Palestine », après celui de la Jordanie, vivant aux côtés de l’état juif. Chaque sondage effectué sur cette question, et quelle que soit l’année, le prouve.

L’ami Google n’est pas avare de réponses lorsqu’on l’interroge gentiment.

mercredi 21 novembre 2012

Un ‘’plan de paix’’ implicite de plus en plus clair


La rubrique ‘’idées’’ du quotidien Le Monde, mais pas seulement, regorge de tribunes qui instruisent sur l’état actuel du subconscient de la société française. Une collectivité, par son silence, en parfaite phase avec ce journal mais aussi avec ses hommes politiques qui, comme Laurent Fabius par exemple dans un entretien à France 2, reconnaissent une « responsabilité partagée » entre les terroristes ‘’palestiniens’’ et l’état de droit israélien.

S’il est inutile de s’étaler sur le texte intitulé, comme une lapalissade, « A Gaza, la trêve ne remplacera jamais la paix », sa conclusion est en revanche pleine d’enseignements.

« Et le premier ministre israélien ne ménage guère de perspectives au dialogue en campant sur trois refus : celui du partage de Jérusalem, celui du retour aux frontières de 1967 aménagé par des échanges de territoires, et celui d'une solution acceptable pour la question des réfugiés de 1948.

Faut-il donc n'avoir pour horizon que la trêve, et non la paix ? ».

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De prime abord chacun s’étonnera de voir dans ces quelques mots l’Etat d’Israël mis en demeure de céder aux conditions de l’Ouma plutôt que de voir les parties belligérantes invitées et incitées à négocier. En second, l’absence de la citation des intérêts israéliens n’abêtira que les plus naïfs des lecteurs. Mais là n’est pas l’essentiel du propos.

Si chacun se souviendra que lors des négociations avec des Premiers ministres israéliens des plus ouverts aux exigences ‘’palestiniennes’’ le retour aux « frontières de 1967 » et un partage de Jérusalem furent proposés aux Présidents de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, on pourra convenir que c’est la question du « droit au retour des réfugiés de 1948 » qui bloque toutes possibilités de Paix.

Un « droit de retour » concernant des nationaux de pays musulmans d’origine ‘’palestinienne’’ et non pas des « réfugiés » car quasiment disparus depuis 1948, inexistant dans le droit international, mais continuellement réclamé malgré la revendication de cession de territoires pour la création d’un deuxième état de « Palestine » après celui de la Jordanie.

Pour l’auteur anonyme de la tribune une « solution acceptable » devra être trouvée pour qu’enfin la Paix remplace les trêves successives.

lundi 19 novembre 2012

Lorsque Le Monde manipule un ‘’droit de réponse’’


Le quatre novembre dernier, le quotidien Le Monde, référence d’un monde de plus en plus malsain, avait publié dans la rubrique ’’idées’’ une tribune d’Eva Illouz intitulé « Israël : justice ou tribalisme ». Outre la polémique que ce pamphlet anti-israélien avait déclenchée, il s’avère, de surcroît, que ce journal n’a pas publié telle qu’il l’a reçue  la réaction hostile de Yaël Perl Ruiz, arrière petite-fille du Capitaine Alfred Dreyfus, que cet article a suscité ! Il a auparavant réorganisé le texte de façon à atténuer sa portée négative mais l’a également raccourci de quelques phrases, sans en avertir évidemment ni l’auteur ni ses lecteurs.

De tels procédés dénotent, pour le moins, un curieux respect de la liberté d’expression et justifie pleinement qu’à ce tabloïd lui soi attribué le surnom ‘’d’Immonde’’.

Ci-dessous la réponse originale envoyée au quotidien accompagnée d’un mot explicatif de la part de Yaël Perl Ruiz puis la réaction remodelée et publiée. En rouge les phrases censurées.


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Bonjour

Je vous envoie ci-joint l’article original que j’ai écrit et envoyé au Monde.fr en réaction à l’article d’Eva ILLOUZ je crois le 5 ou 6 novembre dernier.

Le Monde.fr a publié l’article en le remodelant, et l’atténuant sans m’en avertir.

Je ne souhaite pas polémiquer, mais simplement si mon article est repris, je préfère que ce soit mon original, auquel je m’identifie, et non le modifié qui n’est plus tout à fait le même ni  plus tout à fait écrit par moi-même…

Bien cordialement.

Yaël Perl  Ruiz

mercredi 14 novembre 2012

Alima Boumédiene-Thierry, Michel Warschawski et la France des droits de l'homme


Alima Boumédiene-Thiery était une sénatrice du parti Europe écologie les Verts jusqu’à la dernière élection sénatoriale. Se retrouvant au chômage, lui vint alors à l’esprit de se reconvertir dans le métier d’avocate, sans passer l’examen d’aptitude à la profession, sur la base de ses différentes expériences parlementaires mais aussi l’appui de ses diplômes universitaires. Possibilité prévue par la législation pour les personnes pouvant justifier d’un minimum de huit années de responsabilités publiques dans l’élaboration de la loi et remplissant les conditions juridiques et de moralités nécessaires à la profession.

Selon l’Ordre des Avocats du Barreau du Val D’Oise, Mme Boumédiene-Thierry ne satisfait pas aux principes essentiels de la profession d’avocat car exerçant un « militantisme (…) contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs et aux respects des principes essentiels de probité, de désintéressement, de modération et de confraternité ». « Si le militantisme politique (…) est parfaitement compatible (…), il n’en est pas de même des opérations de commando dans les centres commerciaux invitant les clients à boycotter tous les produits venant d’Israël au nom de l’antisionisme ». « Ces agissements peuvent être constitutifs de qualifications pénales ».

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Michel Warschawski est un juif israélien s’affichant antisioniste et répandant de temps à autres, accompagné de Leila Shahid la déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne, sa vision du conflit dans les écoles de la République. Pour faire court, il s’oppose à la constitution d'Israël comme État juif, se prononce pour le « droit au retour des réfugiés palestiniens » au sein même de l’Etat d’Israël, et juge la campagne B.D.S. (Boycott - Désinvestissement – Sanctions) comme « la meilleure chose qui soit arrivée au pays depuis longtemps car on ne se contente plus de dénoncer des crimes : on passe à l'offensive ! ». Il appelle d’ailleurs le Président de l’Autorité palestinienne à prendre la tête de cette campagne.

Pour résumer, Michel Warschawski est favorable à un boycott militant jugé plus haut par l’Ordre des Avocats du Barreau du Val-D’oise comme constitutif de qualifications pénales et pour un « droit de retour » éradiquant par la démographie le seul état juif de la planète, lequel selon lui n’a aucune légitimité à se prévaloir du Judaïsme pour cause de discrimination envers la minorité musulmane.

A suivre sa ‘’logique’’, la disparition de l’Etat d’Israël ne serait que ‘’Justice’’.

samedi 10 novembre 2012

Réponse comparative à l’article d’Eva Illouz publié par le quotidien Le Monde


Dans la rubrique ‘’idées’’, le quotidien français, que beaucoup surnomme L’Immonde, a publié un texte d’un professeur de sociologie de l’Université Hébraïque de Jérusalem intitulé « Israël : justice ou tribalisme ». Suite à cet écrit blâmant, sans circonstances atténuantes, tout un peuple grâce à une hypothèse de réflexion des plus diffamantes, Daniel Horowitz, sur son blog, assura que l’auteure « Eva Illouz n’est pas antisémite…mais on s’y tromperait », et Jean-Pierre Bensimon y observa que « Le Monde accuse Israël et Israéliens de n'être pas régis par les normes morales universelles ». 

Seuls pays et peuple démocrates à être condamnés pour ce ‘’manque’’ dans les colonnes de ce tabloïd.

La France étant par nature le pays des droits de l’homme et évidemment celui des « normes morales universelles » inspirant, probablement, les réflexions du journal, nul ne se risquera à porter la même accusation sordide envers ce pays. Peut-on alors oser confronter, entre autres, le quotidien des Arabes, Français ou non, avec la minorité de celui qui réunit, à lui seul, la majorité des condamnations dans les juridictions internationales ?

Osons !

Le peuple israélien, dans sa très grande majorité, est prêt à se retirer de territoires pour faciliter la création d’un deuxième état de « Palestine » dans le cadre « deux états pour deux peuples ». Une solution cependant inconcevable pour le peuple qui a accaparé la nationalité palestinienne. Refus qui est dissimulé par tous les tenants de la presse française et de la politique pour des raisons idéologiques et/ou mercantiles.

De son côté le peuple de France s’est-il un jour mobilisé pour libérer la Corse et/ou rendre la Nouvelle Calédonie aux Kanaks ? Est-il dans ses projets d’accorder une indépendance, qui ne projette aucune éradication du ‘’colonisateur’’, à ces deux peuples contraints, par la force, de rester dans le giron français ?

Qui osera l’affirmer ? N’est donc pas plus ‘’colonisateur’’ celui éternellement désigné et accusé!

Autre comparaison. Israël est souvent qualifié « d’état raciste » par ses nombreux ennemis. S’il existe effectivement du racisme au sein de la population israélienne, nul n’a pu démontrer que cet état a établi des lois discriminatoires envers ses minorités. Cette assertion est donc aussi stupide que celle qui reconnaîtra la France comme pays xénophobe et ségrégationniste parce que comprenant en son sein le plus grand nombre d’associations antiracistes au m².

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A croire Eva Illouz et  Le Monde, « L'appartenance des Arabes israéliens à la société israélienne ressemble plus au statut des enclaves ethniques de l'Empire ottoman ». S’il est inutile ici de rappeler ces centaines de territoires perdus de la République française devenus depuis des véritables ghettos où l’Islam a remplacé la loi du pays, il est en revanche intéressant de préciser ici quelques acquis des Arabes israéliens.

Ceux-ci sont totalement libres de vivre leur culture religieuse comme bon leur semble. Voile et Burqa ne contreviennent pas à la loi et les mosquées sont pléthores en terre sainte. Nul, en effet, ne songe à interdire leur construction tant est qu’elle respecte les plans d’urbanismes.  

La langue arabe est la deuxième langue officielle du pays. La fréquence hertzienne Channel 33 diffuse dans cette langue. Radios et journaux en langue arabe rivalisent librement. Leurs partis politiques sont critiques envers le gouvernement en place et leurs députés sont ouvertement antisionistes.

Pour l’anecdote, imagine t-on un instant une Houria Bouteldja, députée d’un parti ‘’indigène’’ représenté à l’Assemblée parlementaire, dénonçant du haut de la tribune les « souchiens » néo-colonisateurs français pour avoir créé une « nouvelle affaire Dreyfus » en interdisant le port du voile ? Triste réalité en Israël avec une dizaine de députés de ce genre, mais fantasme encore inimaginable en cette France de 2012 prétendant donner des leçons au monde entier. Un pays qui affiche cependant, au fronton de toutes les mairies, Liberté, Egalité, Fraternité. Des valeurs morales et universelles dont on peine à distinguer la réalité lorsque l’on compare les acquis des Arabes français et ceux des Arabes israéliens.

lundi 5 novembre 2012

Mahmoud Abbas remet le couvert


Le Président de l’Autorité palestinienne a accordé le deux novembre dernier une interview à la deuxième chaîne israélienne. Au micro du journaliste Udi Segal, Mahmoud Abbas a assuré qu'il n'avait pas l'intention de revivre dans la maison de son enfance à Tsfat. « Je veux voir Tsfat. C'est mon droit de voir, mais pas de vivre là-bas » a-t-il déclaré en anglais. « Je suis un réfugié, je vis à Ramallah, je crois que la Cisjordanie et Gaza sont la Palestine et que les autres parties sont Israël ». « La Palestine pour moi, maintenant, ce sont les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale », a-t-il insisté.

Chacun conclura de ces quelques mots que l’exigence d’un ‘’droit’’ de retour de quelques millions de « réfugiés palestiniens » au sein de l’Etat d’Israël est abandonnée et que celui-ci sera le pays du peuple juif.

Aussitôt la gauche israélienne, avec le Président Shimon Pérès, à sa tête salua « Les mots courageux d'Abou Mazen (qui) prouvent qu'Israël a un vrai partenaire pour la paix ». « Ce sont des mots importants. Nous devons, tous, les traiter avec le plus grand respect ». « Les positions de M. Abbas sont parfaitement en ligne avec celles d'Israël et de la grande majorité de la population, qui soutient la solution de deux Etats pour deux peuples » a-t-il ajouté.

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, sceptique, assura en conseil hebdomadaire des ministres que « Ces propos montrent à quel point des pourparlers directs et sans conditions préalables sont nécessaires ». « Seuls de tels pourparlers montreront si Abou Mazen est vraiment sérieux », a-t-il ajouté en se déclarant « prêt immédiatement à un tel dialogue ».

Le Hamas, en revanche, a condamné les propos de Mahmoud Abbas qui ont provoqué des manifestations de protestation dans la bande de Gaza. Plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté et scandé « Dehors, dehors, Abou Mazen » en brûlant des portraits du président de l'Autorité palestinienne.


Le Premier ministre Ismaël Haniyeh, a affirmé que M. Abbas n'avait « pas le droit de renoncer aux droits des réfugiés ». « Il ne parle pas en leur nom ».

Devant ce tollé les ‘’belles paroles’’ du Président de l’AP furent contredites par lui-même lors d’une nouvelle interview accordée le trois novembre à une télévision égyptienne. Celui-ci  a précisé qu'il n'avait pas abandonné la revendication du « droit de retour », que sa déclaration précédente devait être considérée comme son point de vue sur sa situation personnelle, et que « le droit du retour est sacré et que personne ne peut l'enlever » aux ‘’palestiniens’’.

En un mot du vent pour pas grand-chose.