Eric Zemmour est un journaliste de talent, puisqu’invité en permanence dans différents médias pour y verser toute sa science sur tout propos. Dans le quotidien Le Figaro, il a écrit un article dont le sujet est la dénonciation du « Mythe du complot (qui) fait toujours recette » chez ceux qui cherchent « (…) des boucs émissaires afin de trouver des explications simples à ce qui leur déplaît ». Un sujet que l’on sait permanent et d’actualité chez le peuple juif en général et devenant préoccupant pour le peuple israélien.
Cependant, ne croyez pas que ce dernier, pour Eric Zemmour, ne fait pas parti de « ceux qui cherchent des boucs émissaires ». Ainsi, affirme t-il dans sa chronique, « Les gouvernements israéliens se servent volontiers de l'extermination des Juifs, pendant la Seconde Guerre mondiale, comme armure médiatique de leur politique » (sic).
J’ai eu beau chercher, réfléchir, interroger mes proches… Aucun souvenir ne vint corroborer cette assertion introduite, on ne sait pourquoi, dans un texte à priori intéressant. Sur ce, j’ai décidé de poser la question directement à l’auteur en lui réclamant des précisions quant aux occasions où son assertion s’est avérée être exacte : « Etant Israélien, et au courant de la politique de ce pays, j'ai beau cherché je ne vois pas quand un politique, un parti, un ministre a couvert les agissements de son pays par l'armure médiatique de la Shoa ? ».
Voici sa réponse : « Il faudrait un (gros) livre pour collationner toutes les références à la shoah dans la bouche des gouvernements israéliens depuis au moins Begin qui affectionnait les déclarations du genre : « nous ne laisserons pas exterminer notre peuple à nouveau ». Si je me souviens bien, à la vielle de la guerre des six jours déjà…Les Palestiniens sont dans le désir mimétique : ils imitent en tout Israël qu’ils haïssent d’admirer autant, qu’ils veulent détruire pour mieux le remplacer : naqba pour shoah, gaza-camp de concentration. Etc. Mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Cordialement. Eric. ».
Si sa réponse est polie et sèche, elle n’en est pas moins vide de précision quant à ma demande. Les conflits n’étant pas une denrée rare dans cette région du monde, on peut légitimement s’interroger sur ce manque de preuves confirmant ses dires et son seul rappel de Menahem Begin (z’’l) retiré de la politique en 1983 et décédé en 1992 ! Une seule citation qui, cependant, ne confirme en rien ce qu’il affirme, et qui ne suffirait pas à remplir, sur ce sujet, son « gros livre ».
En revanche, il est intéressant de s’apercevoir qu’il est, lui-même, plus prolixe lorsqu’il s’agit de rappeler la lobotomisation de la propagande ennemie qui, à chaque occasion, rattache les faits et gestes d’Israël à cette sombre période. Ainsi, la Shoa est Nakba, Gaza… un camp de concentration, Tsahal… l’armée nazie, l’étoile de David… le svastika, un combat…un génocide, etc.…
Si Eric Zemmour a écrit cette phrase, ce ne fut pas par volonté de nuire à Israël et à sa caste dirigeante, mais persuadé de la réalité de ce fait. Ce journaliste, comme tant d’autres, subissent inconsciemment ‘’l’air du temps’’ qui affirme, sans fin, la nocivité, la malignité, le vice d’Israël, quand ce n’est pas son abus d’existence.
Et sans un sursaut des intellectuels, mais aussi de la classe politique française et européenne, il est à craindre qu’Israël continuera à avoir mauvaise presse, alors qu’il n’est que le bouc émissaire de certains qui leur permet « de trouver des explications simples à ce qui leur déplaît ».
Et cela n’est pas un mythe.
Cependant, ne croyez pas que ce dernier, pour Eric Zemmour, ne fait pas parti de « ceux qui cherchent des boucs émissaires ». Ainsi, affirme t-il dans sa chronique, « Les gouvernements israéliens se servent volontiers de l'extermination des Juifs, pendant la Seconde Guerre mondiale, comme armure médiatique de leur politique » (sic).
J’ai eu beau chercher, réfléchir, interroger mes proches… Aucun souvenir ne vint corroborer cette assertion introduite, on ne sait pourquoi, dans un texte à priori intéressant. Sur ce, j’ai décidé de poser la question directement à l’auteur en lui réclamant des précisions quant aux occasions où son assertion s’est avérée être exacte : « Etant Israélien, et au courant de la politique de ce pays, j'ai beau cherché je ne vois pas quand un politique, un parti, un ministre a couvert les agissements de son pays par l'armure médiatique de la Shoa ? ».
Voici sa réponse : « Il faudrait un (gros) livre pour collationner toutes les références à la shoah dans la bouche des gouvernements israéliens depuis au moins Begin qui affectionnait les déclarations du genre : « nous ne laisserons pas exterminer notre peuple à nouveau ». Si je me souviens bien, à la vielle de la guerre des six jours déjà…Les Palestiniens sont dans le désir mimétique : ils imitent en tout Israël qu’ils haïssent d’admirer autant, qu’ils veulent détruire pour mieux le remplacer : naqba pour shoah, gaza-camp de concentration. Etc. Mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Cordialement. Eric. ».
Si sa réponse est polie et sèche, elle n’en est pas moins vide de précision quant à ma demande. Les conflits n’étant pas une denrée rare dans cette région du monde, on peut légitimement s’interroger sur ce manque de preuves confirmant ses dires et son seul rappel de Menahem Begin (z’’l) retiré de la politique en 1983 et décédé en 1992 ! Une seule citation qui, cependant, ne confirme en rien ce qu’il affirme, et qui ne suffirait pas à remplir, sur ce sujet, son « gros livre ».
En revanche, il est intéressant de s’apercevoir qu’il est, lui-même, plus prolixe lorsqu’il s’agit de rappeler la lobotomisation de la propagande ennemie qui, à chaque occasion, rattache les faits et gestes d’Israël à cette sombre période. Ainsi, la Shoa est Nakba, Gaza… un camp de concentration, Tsahal… l’armée nazie, l’étoile de David… le svastika, un combat…un génocide, etc.…
Si Eric Zemmour a écrit cette phrase, ce ne fut pas par volonté de nuire à Israël et à sa caste dirigeante, mais persuadé de la réalité de ce fait. Ce journaliste, comme tant d’autres, subissent inconsciemment ‘’l’air du temps’’ qui affirme, sans fin, la nocivité, la malignité, le vice d’Israël, quand ce n’est pas son abus d’existence.
Et sans un sursaut des intellectuels, mais aussi de la classe politique française et européenne, il est à craindre qu’Israël continuera à avoir mauvaise presse, alors qu’il n’est que le bouc émissaire de certains qui leur permet « de trouver des explications simples à ce qui leur déplaît ».
Et cela n’est pas un mythe.