Suite à la tuerie de Toulouse,
d’aucuns se sont interrogés quant à la responsabilité morale des médias dans ce
geste antisémite. Un acte justifié par Mohamed Mehra comme étant une
vengeance contre les Israéliens. Celui-ci étant né et vivant en France,
peut-on raisonnablement assurer que les informations, commentaires et analyses
dispatchés quotidiennement sur le conflit proche-oriental, les termes savamment
choisis et répétés nouvelle après nouvelle ont, quelque part, armé le bras de
ce nazislamiste pour avoir accru l’antisémitisme ? Pour ce faire, une
petite analyse sur la pensée constante et dominante de la presse est
nécessaire.
Souvent, le gouvernement
israélien est accolé aux qualificatifs « extrémiste »,
« nationaliste » ou encore « ultra-orthodoxe ».
Un gouvernement néanmoins, jusqu’à preuve du contraire, démocrate, respectueux
des valeurs universelles, des droits de l’homme et se soumettant, bon gré mal
gré, aux décisions de la Cour suprême. Face à celui-ci, l’on trouvera toujours
l’idée d’ un ‘’partenaire’’ pour la paix, « prêt » à des
négociations et des concessions. Une Autorité palestinienne cependant administrée
par un Président au mandat échu depuis plusieurs années. Mais pas seulement !
Une administration civile ‘’palestinienne’’ qui encense, au grand jour, les assassinats
de Juifs, civils pour la plupart, programme l’antisémitisme dans les livres
scolaires et les fréquences hertziennes et refuse haut et fort de reconnaître l’Etat
d’Israël pour ce qu’il est et doit être. A savoir la nation du peuple juif.
Toutes choses parmi tant d’autres,
là encore, masquées volontairement au lectorat français. La réalité est donc
très opposée à celle contée habituellement.
Lors de tout épisode guerrier, la
presse relate les actes des « soldats » de Tsahal.
Quelque soit le fait du jour retransmis, le lecteur, l’auditeur et le
téléspectateur se confronteront au terme « soldats ». Ceux-ci
y associeront donc d’entrée un album aux tristes images. Sang, misère,
souffrance, victimes, cadavres, destructions. Des visions subliminales
négatives malgré que ces militaires ont sinon une éthique une raison légale
d’agir : la légitime défense. Une perception d’autant plus détestable qu’elle
est renforcée par une représentation angélique de leurs ennemis, brossée par
les journalistes exclusivement comme des « militants » et des
« activistes ». Ainsi, pour exemple, tout bilan des
confrontations indiquera le nombre de ‘’Palestiniens’’ ayant succombé, sans que
jamais y soit mentionner le nombre d’hommes armés tombés au combat.
‘’D’honnêtes’’ gens en somme, appartenant pourtant au Hamas, au Hezbollah
et autres mouvements que l’UE, dont la France est partie
intégrante, considère comme terroristes.
Qualification jamais rappelée au
bon souvenir du lectorat. La vérité est donc à nouveau toute différente que
celle dépeinte.
Pour désigner les habitants de la
Judée et de la Samarie un terme revient en boucle dans les
médias. Celui de « colons ». Un vocable indiquant
immanquablement l’appropriation indue de terres, alors que de tout temps le
peuple juif a vécu en ces contrées. Hormis entre 1948 et 1967 pour cause de
nettoyage ethnique effectué par les Jordaniens. Ces Juifs, terme dont l’origine
provient de Judée, devenus « colons » de la terre ancestrale
face à des ‘’Palestiniens’’ dont nul, pas même un journaliste, n’est en mesure
de raconter leur passé ni dessiner les frontières de leur pays « occupé ».
Encore une fois, la réalité n’est
pas celle relatée.
Et ce n’est pas tout !
Tout individu et association dont
l’objectif est la défense de l’état juif sont assimilés immanquablement par ces
medias à un «Lobby». Un lobby dont l’image forcément péjorative présente
celui-ci comme poursuivant la domination de la planète et la quête de dollars.
Un groupe de pression cependant dont nul n’a encore pu traîner un seul membre
en justice au motif d’une action pro-israélienne illégale, voire contre les
droits de l’homme. En face, des individus et des Ongs organisent depuis
plusieurs années le boycott d’Israël, illégal selon la loi, la diffamation
publique de cet état et autres flottilles pour casser un blocus, légal selon l’Onu,
et permettre ainsi au Hamas, organisation terroriste, de pouvoir s’armer
librement et perpétuer sa terreur. Aucun média, à ce jour, ne s’est intéressé à
leur financement ni n’a osé qualifier cet ensemble d’Ong et d’individus de
lobby arabo-musulman !
Sérieusement, des médias qui
informent ?
Le dernier exemple qui vient à l’esprit
est la qualité « inconditionnel » jointe à tout soutien de l’état
juif. Un caractère exposant, ni plus ni moins au vu de tout ce qui précède, une
certaine complicité des agissements de celui-ci. En face, les millions d’individus
manifestent à chaque geste de ‘’l’entité sioniste’’ en le nazifiant, brûlant
son drapeau et hurlant « mort aux juifs ». Cette attitude ne
sera jamais considérée comme preuve d’une inconditionnalité anti-israélienne de
leur part !