Les défilés de Gay Pride
vont bon train sur la planète ! Récemment à Jérusalem. Joies et
revendications sont les deux mamelles nourricières de ceux qui vivent une
sexualité à part. L’une de leurs doléances est la procréation. Avoir des
enfants étant le propre de l’homme comme de la femme, rien d’étonnant à
celle-ci !
Sauf si l’on considère
les droits bafoués de l’enfant ainsi né.
Pierre et Jacques
sont deux homosexuels bien dans leur tête. Mariés depuis quelques années, ils
décident, enfin, d’avoir des enfants. Le hic étant qu’aucun d’eux ne pouvant en
porter, il leur faudra donc trouver une mère porteuse qui s’effacera
définitivement après l’accouchement.
Chose promise et faite
une fois que Pierre ait donné son sperme et quelques centaines de billets
pour cela.
L’enfant né est un joli
petit garçon dénommé Alain. Il est donc le fils, sur le papier, de Pierre
et de Jacques.
Quelques mois
passèrent, l’envie d’un nouvel enfant devint de plus en pus ardente. Cette
fois-ci, c’est Jacques qui donnera son sperme à une mère couveuse
anonyme et différente de la précédente.
L’enfant né est une
jolie petite fille prénommé Madeleine. Elle est donc, elle aussi, la
fille, sur le papier, de Pierre et de Jacques. Et la sœur d’Alain.
Les années passèrent et
les deux frères et sœurs devinrent de très beaux adolescents. Tellement, qu’ils
se plurent et décidèrent, comme leurs deux papas, de se marier.
L’inceste étant
encore interdit par la loi, les deux amoureux, pourtant génétiquement étranger
l’un à l’autre, pourront-ils se marier ?
Rien n’est moins sûr !
Seule une loi, voire une autorisation juridique pourra permettre leur union.
Ceci dit, des hétéros
créés par des homos, cela risque de faire désordre !
Le temps faisant son
lit, les deux amoureux décidèrent de se séparer. Ils restèrent toutefois amis,
et frères vu qu’ils ont les même parents, papa Pierre et papa Jacques.