dimanche 26 avril 2015

Lorsqu’un narratif antisémite devient vérité

C’est « Une grande tristesse de vous voir conclure une si magnifique carrière par ce qui, plus qu'une erreur, est une faute, morale et politique ». C’est le constat adressé à Juliette Gréco, qui donne un concert à Tel-Aviv le quatre mai prochain, par une obscure porte-parole de l'association « Sortir du Colonialisme » et membre de la campagne « Boycott - Désinvestissement – Sanctions » France

Ce bilan s’adossant, évidemment, sur une conduite israélienne ‘’condamnable’’, condamnée et ‘’sans appel’’. Un procès construit autour et à partir d’un narratif mensonger inversant les rôles de victimes et d’agresseurs, voire concevant une société israélienne qui ne peut que perturber chacun.


 « Selon les Nations Unies, Israël a assassiné l’été 2014 plus de 2.200 personnes à Gaza, plus de 500 enfants selon l’Unicef ».

Quid des milliers de roquettes tirées sur les civils israéliens ? Quid du nombre de terroristes éliminés et contenus dans le chiffre annoncé ? 
Quid de l’intention affichée par le gouvernement israélien et Tsahal de minimiser les dégâts collatéraux, volonté avérée que nul ne peut nier ? 
Et enfin, quid de l’agression établie du Hamas et du Djihad islamique envers les civils israéliens en cet été 2014 ?

Au nom de quoi tous ces renseignements sont tus à l’artiste ? Quelles raisons impliquent une analyse éliminant d’emblée ce qui justifie la réaction israélienne ?

Y-a-t’il une autre déduction que la haine du peuple juif ?

« Ainsi, ni la nature profondément raciste de cet État, ni l'ethnocide pratiqué, ni la violence de l'occupation ne vous semblent des raisons suffisantes pour ne pas l'honorer par votre présence ».

« Racisme » ? Quid, entre tant d’autres musulmans israéliens, de l’honneur fait récemment à Lucy Aharish,  journaliste arabo-israélienne ayant allumé l’un des douze flambeaux débutant la cérémonie officielle du soixante-septième anniversaire de l'indépendance de l’Etat d’Israël ?


« Ethnocide » ? Quid de la chaîne nationale israélienne diffusant divers programmes pour la minorité musulmane du pays ?

« Violence de l’occupation » ? Quid de la bestialité du ‘’peuple palestinien’’ refusant à ce jour toute reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple juif sur une partie de la terre ancestrale ? Quid, par ailleurs, de son manque de passé sur ce même territoire, confirmant ainsi son invention afin de devenir une arme devant légitimer l’éradication de l’Etat d’Israël, seul refuge du peuple juif ?

« (…) vous jouerez devant un public ségrégué, que plusieurs millions de Palestiniens, sous le contrôle militaire d’Israël ne pourront pas assister à votre concert ».

Les ‘’Palestiniens’’ ont-ils portes ouvertes dans l’état souverain israélien ? De quel droit se prévalent ces ongs antisémites pour certifier une telle ‘’ségrégation’’ ?

jeudi 9 avril 2015

La France au service de l’antisémitisme

La France, semble t-il, va d’ici peu profiter de la brouille entre Barak Obama et Benjamin Netanyahou pour mener le Conseil de Sécurité de l’Onu vers une nouvelle résolution concernant le règlement du conflit israélo-arabe. Le veto us s’y fera, paraît-il, inexistant.

D’où l’espoir de la France mais aussi de la Ouma de voir enfin le ‘’droit international’’ s’adapter à leurs exigences !

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A croire les rumeurs qui circulent, le projet permettrait de définir la ligne d’armistice de 1949, dite « frontières de 1967 », comme point de référence pour les négociations tout en laissant la place à des échanges de territoires, Jérusalem comme la capitale des deux Etats, et appellerait à « une solution juste pour les réfugiés palestiniens » qui ne sont, faut-il le rappeler, que les descendants des véritables réfugiés quasiment tous disparus aujourd’hui.


Si l’on ne peut dire que la proposition française prévoit également l’obligation de l’Autorité palestinienne de reconnaître l’Etat d’Israël comme « Etat du peuple juif » ainsi que la fin de toute revendication, celle-ci peut être très satisfaite du service rendu français.

De prime abord, chacun vérifiera par cette posture française que les résolutions du Conseil de sécurité n’ont que peu de valeur. Il en va ainsi de la résolution 242 de 1967 qui sera remplacée et qui exigea, dans sa version officielle anglaise, le « retrait des forces armées israéliennes de territoires occupés au cours du récent conflit » et parallèlement « la fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de violence ».

Si quarante-huit années plus tard nul ne peut démontrer que l’Etat du peuple juif a obtenu, depuis lors, le respect et la reconnaissance de sa souveraineté ainsi que de son intégrité territoriale, L’Etat d’Israël s’est en revanche intégralement retiré du Sinaï, du sud Liban, de la bande de Gaza et des zones A et B décrites dans les accords d’Oslo. Ce pays s’est donc plié à cette résolution sans que la partie adverse ne fasse la moindre concession.

Mais le Juif ayant, apparemment, droit à un statut spécial, la France, grâce à son expérience passée en la matière, se charge de changer les règles du jeu. 

Celles-ci ont-elles quelques chances d’aboutir ? Seuls les naïfs l’affirmeront.

Ainsi, Jérusalem et, entre autres lieus saints et/ou historiques, sa veille ville comprenant le Mont du Temple resteront ad vitam aeternam la capitale de l’Etat d’Israël.

Les descendants des réfugiés de 1948 n’obtiendront jamais un droit de retour en son sein.

La « Palestine » ne verra le jour que lorsque l’intention de l’Ouma de reconnaître le droit du peuple juif à un état sur la terre ancestrale sera réelle et effective.

Chacun constatera que le refus obstiné de l’Ouma d’accepter ces exigences minimales israéliennes ne mènera pas à la paix !

Chacun s’interrogera donc sur la finalité de cette nouvelle résolution onusienne récompensant le refus du monde musulman et qui n’aura d’autre objectif que celui de légaliser le jeu anti-israélien qui consistera, alors, à permettre des sanctions internationales, des condamnations, des boycotts et, au final, l’accroissement de l’antisémitisme à travers la planète !

dimanche 5 avril 2015

La pax obamanienne

Barak Obama a obtenu, dès son investiture de 2009, le prix Nobel de la Paix. Il a semblé à beaucoup, à l’époque, que ses paroles valant mieux que des écrits et des faits, il le méritait. L’adage se vérifiant, les paroles s’envolèrent et il ne reste aujourd’hui qu’une longue liste de pays en guerre. Principalement au Proche et Moyen-Orient.

On ne peut plus tristes constat et résultat !

D’autant plus lorsque l’on dessine l’avenir de la région ! Particulièrement celui de la seule démocratie du coin promise à la destruction par tant de ses voisins.

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Le commandant de la milice des Gardiens de la Révolution de l’Iran, Mohammad Reza Naqdi, a déclaré qu’« effacer Israël de la carte est non négociable ». Autrement dit, effacer la résolution 181 concrétisant le lien du peuple juif avec la terre de ses ancêtres.

A cette déclaration belliqueuse, Le Premier ministre israélien a indiqué vouloir « faire comprendre à tout le monde : l'existence d'Israël n'est pas négociable. Israël n'acceptera pas un accord qui permettrait à un état qui appelle et travaille à sa destruction de développer des armes nucléaires. Israël exige que tout accord définitif avec l'Iran inclue la reconnaissance explicite iranienne du droit à l’existence de l'état d'Israël ».


La guerre est donc manifestement déclarée entre les deux pays. Un conflit qui semble très peu intéresser l’administration us si l’on jauge sa réaction à la revendication israélienne :  

« Il s’agit d’un accord qui ne porte que sur la question du nucléaire ». « C’est un accord qui n’évoque aucune autre question, et il ne doit en évoquer aucune autre » a déclaré la porte-parole du département d’état Marie Harf.

Permettre aux ayatollahs de parvenir au seuil de la bombe nucléaire est donc dans l’ordre des choses pour le Prix Nobel de la Paix 2009 !

Au vu de ce bilan catastrophique, chacun est en droit de se questionner sur les raisons de celui-ci ?

Outre l’empêchement continu de Barak Obama de laisser l’Etat d’Israël agir selon ses intérêts, il faut se souvenir de tous ces ‘’experts’’ qui ânonnaient très fort alors l’irresponsabilité du gouvernement likoud en place à prétendre détruire les sites nucléaires perses.

Meïr Dagan fut l’un d’eux ! L’ex-dirigeant du Mossad et mentor d’une certaine gauche israélienne depuis sa retraite professionnelle, dans une interview à la chaine CBS en septembre 2012, a déclaré qu’« Attaquer l’Iran avant d’avoir réfléchi à toutes les autres approches n’est pas viable (…). Il [Barack Obama] a clairement dit que l’option militaire est envisageable et qu’il ne laisserait pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire, et d’expérience je fais confiance au président américain ».

Les creux de l’accord obtenu dévoilent la ‘’profondeur’’ de l’expérience de l’ex-espion !

Qui croit encore à l’option militaire us dans les quelques mois restant de l’administration démocrate ? Qui d’autre que ces ‘’experts’’ autoproclamés fait toujours confiance à Barak Obama pour la sécurité du seul état du peuple juif ?

jeudi 2 avril 2015

Iran, ‘’Palestine’’ : tel est pris qui croyait prendre

Les puissances occidentales ont depuis des siècles, par leurs supériorités militaire, technologique, scientifique ou encore économique, la main mise sur l’ordre du monde. Rien ne s’y fait sans leur consentement. Accords, traités, lois internationales…elles se sentent les gendarmes du monde, les USA en tête !

Le sont-elles encore ?

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Fort de cette position, elles ont entrepris des négociations avec l’Iran afin de contrer sa volonté de devenir une puissance de feu nucléaire. Douze années plus tard le bilan est très maigre. Les ayatollahs iraniens sont à quelques mois de la possession de leur première bombe atomique. Les sanctions, les menaces militaires n’ont pas ébranlé leur politique. Voire, ce sont les occidentaux qui ont usé leurs fonds de culottes et leurs crédits à la table des négociations.

La menace, la ruse et le mensonge iraniens ont payé !

Les discussions ont finalement légitimé les trahisons de la théocratie musulmane. Nulle puissance occidentale ne pense plus dorénavant bombarder les sites iraniens. 

Pas même les USA de Barak Obama !

Il est notoire aujourd'hui que l’Iran est devenu une puissance nucléaire avec laquelle il faudra compter ! La question qui vaille pour l’avenir est comment empêcher la prolifération, voire le commerce et/ou le don perse de l’atome à des individus peu recommandables ? 

En un mot, les occidentaux se sont fait avoir par un régime très éloigné des valeurs universelles et aiment, apparemment, avaler des couleuvres ! 

A ce jour, et malgré que la deadline soit passée, les négociations se poursuivent !

Autre sujet mais même appétit vorace !

Le parallèle avec une autre situation est frappant ! La menace, la ruse et le mensonge furent, à cet endroit, également des cartes maitresses.

Le monde arabo-musulman n’ayant pu éliminer par la force l’Etat d’Israël, celui-ci s’est donc servi de ces mêmes cartes afin de récolter le succès espéré. Quelques attentats et un embargo pétrolier ont permis la naissance et le baptême du peuple ‘’palestinien’’ ! De surcroit, décrit comme maltraité et assassiné par « l’occupant sioniste » alors que la réalité est l’inverse. 

Aujourd’hui, plus aucune puissance ne met en doute le passé de ce peuple malgré qu’aucun historien sérieux et de renom ne soit capable de le conter.

Celles-ci en sont même à exiger pour celui-ci une « Palestine » judenrein, ayant comme frontières la ligne d’armistice de 1949 débaptisée pour les besoins en « frontières de 1967 » et comme capitale la ville trimillénaire juive Jérusalem. Sans oublier « une juste solution pour les réfugiés palestiniens », autrement dit les quelques millions de descendants des réfugiés de 1948 aujourd’hui quasiment tous disparus.

La menace, la ruse et le mensonge ont donc payé !