Joris Luyendijk, qui a été correspondant au Proche-Orient durant une période de cinq années, a écrit un article sur le « mal » du journalisme occidental. Les mots biaisés du Proche-Orient , analyse publiée par Le Monde diplomatique.
L’article nous éclaire sur l’utilisation de mots et d’expressions employés à mauvais escient et permet à l’auteur une conclusion ferme : « les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région ».
C’est clair et concis.
Cela, pour la bonne raison que « Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés ».
Cette confirmation -tant de fois écrite et affirmée par tous ceux qui vivent très mal le lynchage médiatique d’Israël et de ses soutiens- ne vient pas, pour autant, dédouaner son auteur de ce reproche. Car s’il mentionne assez bien l’incompréhension occidentale des médias sur la réalité des dictatures arabes, il se ferre de tout son être dans l’explication de « l’occupation israélienne » lorsqu’il tente un parallèle entre une occupation colonialiste et celle contrainte par la défense de l’Etat d’Israël : « Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot « occupation » ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les ‘’ sanglants attentats-suicides’’, ne parlent jamais de la ‘’ sanglante occupation’’ ».
Il en va ainsi des clichés des journalistes sur ce conflit qui perdurent depuis plus de quatre décennies, pourtant durée officielle de « l’occupation ». Ainsi, à le lire, le civil ‘’palestinien’’ est la cible de l’armée israélienne tout comme le civil israélien visé sciemment par toutes les ‘’brigades de libération de la Palestine du Jourdain à la Mer Méditerranée’’. Sauf à biaiser les faits, il est évident que les civils ‘’palestiniens’’ ne risquent rien de l’Etat d’Israël tant que les terroristes ne se réfugient pas auprès d’eux après leurs lâches forfaits accomplis.
Il est évident que ce ‘’grand’’ psychanalyste du mal médiatique occidental amalgame cause et effet de « l’occupation » et néglige le désir maintes fois répété, publiquement ou par des voies détournées, par le monde musulman d’éradiquer Israël de la surface de sa terre ancestrale. Si l’on suit le raisonnement de l’auteur -indiqué entre les lignes-, la fin de cette « sanglante occupation » mettrait un terme au conflit. Ce qui est faux et ne peut être maintenu par tout observateur intègre.
En effet ! Qui peut nier la volonté du peuple d’Israël quant à la création d’un état ‘’palestinien’’ aux côtés du leur ?
Sans remonter à 1948 et l’acceptation de la résolution 181 par Ben Gourion, en 1999 Ehud Barak fut élu avec un mandat de paix. Volonté aboutissant un an plus tard à la « guerre d’Oslo » voulue et organisée par Yasser Arafat.
En 2003, Ariel Sharon fut réélu avec, cette fois, le mandat de quitter la bande de Gaza unilatéralement. Ce qui fut fait et ce qui permit l’accession du Hamas à la tête du gouvernement de l’Autorité Palestinienne. Parti prônant publiquement l’éradication d’Israël.
En 2006, Ehud Olmert fut élu avec le mandat d’aller de l’avant dans la séparation définitive des deux peuples. Le Hezbollah vint soutenir ses frères du Hamas dans leur combat par la deuxième guerre du Liban et mis fin à tout espoir de poursuite du processus.
On ne peut donc, comme le réclame Joris Luyendijk, parler « d’occupation sanglante » avec à l’esprit l’image du pays colonisateur qui réduit à néant les vœux de liberté de la population autochtone. Le mal des médias ne tient pas, au final, à la seule bonne utilisation des mots et des termes, mais aussi, voire principalement, à une bonne analyse des faits et gestes de chaque partie prenante au conflit.
Et cela, les médias européens, et particulièrement français, ne l’ont pas encore assimiler car tenus par ‘’l’idéologiquement correct’’ qui refuse la Paix aux peuples de la région et, singulièrement, au peuple israélien.
L’article nous éclaire sur l’utilisation de mots et d’expressions employés à mauvais escient et permet à l’auteur une conclusion ferme : « les journalistes occidentaux ne peuvent pas décrire précisément, et encore moins objectivement, le monde arabe ni le Proche-Orient. Même en suivant à la lettre les règles journalistiques, ils peignent un tableau profondément déformé de la région ».
C’est clair et concis.
Cela, pour la bonne raison que « Le problème essentiel tient aux mots utilisés : ceux qu’emploient les journalistes ne signifient rien pour les publics européen ou américain, ou sont compris de manières différentes, ou sont tout simplement biaisés ».
Cette confirmation -tant de fois écrite et affirmée par tous ceux qui vivent très mal le lynchage médiatique d’Israël et de ses soutiens- ne vient pas, pour autant, dédouaner son auteur de ce reproche. Car s’il mentionne assez bien l’incompréhension occidentale des médias sur la réalité des dictatures arabes, il se ferre de tout son être dans l’explication de « l’occupation israélienne » lorsqu’il tente un parallèle entre une occupation colonialiste et celle contrainte par la défense de l’Etat d’Israël : « Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot « occupation » ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les ‘’ sanglants attentats-suicides’’, ne parlent jamais de la ‘’ sanglante occupation’’ ».
Il en va ainsi des clichés des journalistes sur ce conflit qui perdurent depuis plus de quatre décennies, pourtant durée officielle de « l’occupation ». Ainsi, à le lire, le civil ‘’palestinien’’ est la cible de l’armée israélienne tout comme le civil israélien visé sciemment par toutes les ‘’brigades de libération de la Palestine du Jourdain à la Mer Méditerranée’’. Sauf à biaiser les faits, il est évident que les civils ‘’palestiniens’’ ne risquent rien de l’Etat d’Israël tant que les terroristes ne se réfugient pas auprès d’eux après leurs lâches forfaits accomplis.
Il est évident que ce ‘’grand’’ psychanalyste du mal médiatique occidental amalgame cause et effet de « l’occupation » et néglige le désir maintes fois répété, publiquement ou par des voies détournées, par le monde musulman d’éradiquer Israël de la surface de sa terre ancestrale. Si l’on suit le raisonnement de l’auteur -indiqué entre les lignes-, la fin de cette « sanglante occupation » mettrait un terme au conflit. Ce qui est faux et ne peut être maintenu par tout observateur intègre.
En effet ! Qui peut nier la volonté du peuple d’Israël quant à la création d’un état ‘’palestinien’’ aux côtés du leur ?
Sans remonter à 1948 et l’acceptation de la résolution 181 par Ben Gourion, en 1999 Ehud Barak fut élu avec un mandat de paix. Volonté aboutissant un an plus tard à la « guerre d’Oslo » voulue et organisée par Yasser Arafat.
En 2003, Ariel Sharon fut réélu avec, cette fois, le mandat de quitter la bande de Gaza unilatéralement. Ce qui fut fait et ce qui permit l’accession du Hamas à la tête du gouvernement de l’Autorité Palestinienne. Parti prônant publiquement l’éradication d’Israël.
En 2006, Ehud Olmert fut élu avec le mandat d’aller de l’avant dans la séparation définitive des deux peuples. Le Hezbollah vint soutenir ses frères du Hamas dans leur combat par la deuxième guerre du Liban et mis fin à tout espoir de poursuite du processus.
On ne peut donc, comme le réclame Joris Luyendijk, parler « d’occupation sanglante » avec à l’esprit l’image du pays colonisateur qui réduit à néant les vœux de liberté de la population autochtone. Le mal des médias ne tient pas, au final, à la seule bonne utilisation des mots et des termes, mais aussi, voire principalement, à une bonne analyse des faits et gestes de chaque partie prenante au conflit.
Et cela, les médias européens, et particulièrement français, ne l’ont pas encore assimiler car tenus par ‘’l’idéologiquement correct’’ qui refuse la Paix aux peuples de la région et, singulièrement, au peuple israélien.