dimanche 28 mars 2010

Le gestuel de Barack Hussein Obama





Deux photos, deux attitudes. L'une toute révérencieuse envers l'un des rois les plus obscurantistes de la planète (le roi de l'Arabie Saoudite), la seconde méprisante envers le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou lequel était à l'autre bout de la ligne selon les médias.

Deux attitudes différentes qui démontrent où vont les préférences du Président de la première puissance américaine.

vendredi 26 mars 2010

Israël survivra à Barak hussein Obama

Peu d’amis de l’état d’Israël souhaitaient, en novembre 2008, l’élection de Barak Hussein Obama à la présidence des USA. Leurs inquiétudes se révèlent aujourd’hui être de raison pour plusieurs motifs. Si l’on a vu dans l’année écoulée, entre autre actions, ce dernier en Egypte, ou recevoir à la Maison blanche le Président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen avant tout autre dirigeant allié, Barak Obama n’a toujours pas visité le pays ami par excellence du Proche-Orient, ni reçu son représentant comme tel mais plutôt comme un valet. Leur dernière rencontre confirme la mésentente totale entre l’administration américaine et le gouvernement de Benjamin Netanyahou.

La question qui se pose est donc celle de savoir si Israël est une république bananière ou un état indépendant ayant des lignes rouges infranchissables. Même par ses meilleurs amis, quand bien même ce pays pâtirait de « sanctions » de leurs parts sur le plan économique, politique et/ou militaire.

Sur le plan économique, Israël est l’un des rares pays développés à n’avoir pas, ou peu, subi la dernière crise internationale. Il y a de forte chance qu’il devienne, cette année, membre de L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Club regroupant en son sein les seuls pays développés, démocrates et ayant une économie de marché prospère. Ce club n’a à ce jour que 31 membres. De surcroît, de par sa trésorerie excédentaire, il est devenu depuis peu créancier du FMI.

Barak Obama peut donc effectivement prôner des sanctions économiques à son encontre. Si elles pourront nuire, quelque peu, à son économie, il n’en reste pas moins que le Président US devra les justifier auprès de son électorat alors qu’il peine à en prendre contre une théocratie iranienne s’apprêtant à détenir la fabrication de la bombe atomique.

Sur le plan militaire, Israël est le cinquième fournisseur d’armes de la planète. Ce qui ne cache pas qu’un éventuel embargo sur des pièces détachées de ses armements importés ou le refus us de participer financièrement à tel ou tel projet porteraient un coup certain à sa suprématie militaire sur la région. Outre le fait que le Président us devra, là encore, justifier son choix auprès de son opinion publique appréciant énormément l’allié le plus fiable du Proche-Orient, Israël devra alors se tourner vers d’autres partenariats aux fins d’acquérir ou de lancer la production de l’armement qui lui manque et accroître, ainsi, sa part de marché et la concurrence internationale. Aura-t-il du mal à en trouver ? Au vu de sa technologie de pointe, il est peu réaliste d’imaginer que tous refuseront de prendre la place d’une Amérique, quand bien même gouvernée par Obama. La Chine en tête.

C’est sur le plan politique et diplomatique que les sanctions nuiront le plus à la ‘’bête noire de l’Onu’’. Le Conseil des droits de l’homme non juif et l’Assemblée générale onusienne auront les coudées beaucoup plus franches pour convoquer « l’entité sioniste » à leurs grés, la juger puis la condamner sans appel. Ainsi les démocraties seront au pied du mur et devront choisir entre les valeurs universelles, ou celles des dictatures secondées par tous les autres régimes ayant une dent, voire une mâchoire, contre les pays occidentaux.

C’est lors des saisies du Conseil de Sécurité qu’Obama aura le plus de mal à légitimer auprès d'une opinion publique, remontée par les élus proches d’Israël, ses refus de se servir du droit de veto à sa disposition pour préserver l’allié, le pays ami. Un geste pouvant, tel un boomerang, lui causer beaucoup de tort pour un nouveau mandat qui, à coup sûr, sera nettement plus destructeur pour les relations israélo-américaines et les intérêts du refuge du peuple juif.

Au vu de ce qui précède, Israël aura quelque peu à souffrir de mauvaises relations diplomatiques avec l’administration us actuelle -difficilement justifiables par Obama- dans le cas d’un refus d’obtempérer aux injonctions du Président US. S’il ne fait aucun doute que des gestes de paix (réciproques) doivent être entrepris pour que d’éventuelles négociations s’engagent et aboutissent à une paix juste et durable, il n’y a aucun doute que le peuple israélien, et au-delà le peuple juif dans sa quasi-totalité, ne permettra à quiconque de franchir la ligne rouge d’une Jérusalem unie et indivisible et celle d’un « droit au retour » d’étrangers en son sein.

Le gouvernement israélien se doit donc d’affirmer sans complexes les droits légitimes et historiques de son pays en s’adressant directement au peuple américain ainsi qu’à ses représentants tant Démocrates que Républicains. Il ne fait de doute qu’au vu de l’attitude d’Israël jouant les électeurs américains contre sa réélection, Obama repensera sa politique. Rester pour l’histoire une réplique de Jimmy Carter chassé du pouvoir après un seul mandat ne sera pas pour lui plaire.

samedi 20 mars 2010

Netanyahou, Obama et le conflit proche-oriental

Le quotidien Yediot Aharonot à publié dans son tirage du week-end un sondage fort instructif et venant à point après le différend américano-israélien concernant la construction de 1600 logements à Jérusalem.

Si les élections avaient lieu en ce moment même, le parti Kadima avec Tzipi Livni à sa direction arriverait en tête avec 32 élus (soit 4 de plus que la session actuelle). Le parti Travailliste d’Ehud Barak obtiendrait 8 sièges (5 de moins). Le parti d’extrême gauche Meretz parviendrait à 6 mandats (+ 3).

Si ces trois partis décideraient de monter une coalition tout en restant cohérents avec leurs critiques du gouvernement actuel, il leur faudrait à tout prix s’associer avec les 11 députés arabes (=), mais aussi rechercher l’appui, au moins, du parti religieux Yehadout Hatora 6 sièges (+1). Ce qui composera une majorité de 63 sièges. Il ne restera plus, alors, qu’à trouver le mode de fonctionnement d’une telle association et les projets communs possibles entre, d’une part, les partis arabes et la droite de Kadima -Shaoul Mofaz en tête- ou entre les religieux et l’extrême gauche.

Pour ce qui est du Likoud, il obtiendrait selon ce même sondage 29 élus (+2), Israël Beiteinou recueillerait 13 mandats (-2), le parti religieux Shas récolterait 10 sièges (-1), Union nationale 3 députés (-1) et Habayit Hayehoudi 2 (-1). Si l’on y ajoute le parti précédemment cité Yehadout Hatora, déjà dans l’actuelle majorité, et qui disposerait de 6 sièges, l’actuel gouvernement serait, en conséquence, reconduit sans aucun problème avec 63 députés sur 120. Ce qui constituerait un gouvernement homogène et apte à gouverner.

Ceci constaté, on imagine sans peine toute la douleur d’Ehud Barak et de son parti de se retrouver dans l’opposition, mais celle aussi d'une bonne dizaine de députés de Kadima refusant de passer une nouvelle fois à côté de la possibilité de gouverner. Il y a fort à parier que si des élections avaient lieu en ce moment, Benjamin Netanyahou serait reconduit au poste de Premier ministre avec une majorité beaucoup plus large que la présente, tout en ayant un même programme politique.

Ce qui serait une première réponse négative de la part du peuple israélien à la tentative d’Obama de renverser leur choix précédent.

Pour ce qui est de la position du Président américain au regard de ses propres concitoyens, la situation est différente. Le 13 mars dernier, jour où Hillary Clinton à conduit sa charge anti- Netanyahou, la cote de popularité de son mentor s’élevait à 49% de satisfaits et 44% de mécontents. Le 16 mars, elle fut négative pour la première fois de son mandat : 48% contre 46% pour. S’il l’on ne peut être sûr que le différend israélo-américain à jouer principalement sur cette chute, Barak Obama n’a pas moins raisonné qu’il était utile de rappeler via la chaîne Fox aux électeurs américains, appréciant l’état des Juifs à 63%, qu’entre ce dernier et son pays il n’y avait pas de « crise » mais une simple « divergence », et que les liens ente les deux pays étaient « profonds, solides et durables ». Appréciations qui ne semblent pas être réciproques entre le peuple israélien et Barak Hussein Obama.

Tout ceci, Benjamin Netanyahou le sait pertinemment. Gageons que sa réponse aux demandes us sera réduite au minimum mais inclura tout de même des gestes concrets prouvant le réel désir de l’état d’Israël d’arriver à une paix juste et durable. Ce qui, au final, se révélera n’être pas encore suffisant pour l’Autorité palestinienne qui ne peut négocier avec le gouvernement actuel sans être contrainte d’accéder aux exigences de sécurité et de reconnaissance de l’état juif. D’où son refus continu de reprendre les négociations, mais aussi ses tentatives répétées de contraindre la communauté internationale à une intervention dans le conflit afin d’imposer la création d’un état de ‘’Palestine’’ sans passer par aucune exigence israélienne.

Il semblerait donc que le Président Barak Obama ne sera pas l’hôte de la maison blanche lorsque la fin du conflit sera signée.

lundi 15 mars 2010

Un coup tordu du gouvernement d’Obama

Annoncer l’accord administratif pour la construction de 1600 logements à Jérusalem-est alors que le sujet divise publiquement et pendant la visite amicale du Vice-président américain en Israël et de très mauvais goût. Affirmer que ceci est un coup monté de la part du gouvernement israélien contre l’administration américaine est tout aussi de mauvais goût. Surtout lorsque l’on affirme haut et fort qu’il n’y a pas de meilleurs allié pour les Etats Unis que l’état d’Israël !

C’est pourtant ce qu’a fait le tandem Obama-Clinton le week-end dernier, alors que les excuses à Jo Biden de la part de Benjamin Netanyahou ont été jugées « appréciables » par celui-ci. Le discours chaleureux qu’il a tenu à l’université de Tel-Aviv avant son départ pour la Jordanie en est une excellente preuve.

Qu’est-ce qui a donc pu pousser Barak Obama a attaqué frontalement, sur tous les médias par les échelons politiques les plus élevés, l’administration israélienne au point de s’interroger si ces deux nations étaient véritablement du même côté ? Le silence actuel du Vice-président sur le sujet contraste singulièrement et augmente les suspicions que l’on peut nourrir face à cette crise provoquée artificiellement.

Il est évident que le Président US est en mal de succès politique, et au plus bas dans l’estime de ses concitoyens car allant d’échec en échec. Que cela soit sur le plan intérieur ou extérieur. Obtenir en conséquence un résultat, quel qu’il soit, au dépens même d’un véritable allié ne peut nuire à sa popularité. Soumettre le Premier ministre israélien, homme à abattre pour les ‘’Palestiniens’’, aux injonctions américaines démontrera la force de persuasion de celui-ci. Même si cela ne fera au final guère avancer une paix juste et durable pour la région.

C’est ainsi qu’est imposé à Israël une obligation de gestes pour que l’Autorité palestinienne consente à s’asseoir à la table des négociations. De la suppression des constructions futures à Ramat-Shlomo, à la libération de prisonniers ‘’palestiniens’’, le gouvernement actuel soutenu par une très grande majorité de la population est tenu d’obtempérer. On se doute bien qu’en cas de refus quelques sanctions qui ne portent pas leur nom seront appliquées.

La question est donc de savoir si le Président Us doit se refaire une santé politique aux dépens des propres intérêts israéliens ? Céder à ses quelques exigences c’est évidemment accepter d’avance que d’autres suivent.

Les Israéliens ne peuvent donc tolérer qu’une administration amie, devenue douteuse, ‘’pactise’’ à leur place pour leur propre avenir. Benjamin Netanyahou doit se rendre la semaine prochaine au congrès de l’AIPAC et indiquer quelles sont les lignes rouges qu’Israël ne franchira pas. Il doit s’adresser au peuple américain qui voit à 63 % Israël comme pays ami et l’AP à 15% seulement. Il doit demander aux Républicains de ramener à la raison les Démocrates contraints de suivre leur président dans cette tourmente. Il doit convaincre les élus que l’alliance US-Israël est vitale pour les deux pays.

A l’heure où Obama peine avec la Corée du Nord ou encore avec l’Iran, deux pays particulièrement dangereux pour l’avenir de la planète, Israël se doit d’imposer sa vision de la paix. Quand bien même déplairait-elle à Barak Obama !

En cas contraire, ce dernier augmentera ses chances d’un second mandat et le Premier ministre israélien celles de voir son propre gouvernement se disloquer, les électeurs convoqués aux urnes et un successeur plus conciliant aux sommations us s’installer à sa place.

Toutes choses ne garantissant rien de radieux pour l’état d’Israël. A deux maux, Benjamin Netanyahou est tenu de choisir le moindre.

vendredi 12 mars 2010

Le Parti socialiste dans toute sa réalité

A n’en pas douter, les socialistes ont mal aux valeurs universelles dès lors que le sujet de l’état d’Israël est évoqué. Ils sont partagés entre celles-ci et la nécessité de montrer ‘’patte blanche’’ à leurs colistiers aux fins de ne perdre aucune élection. Un peu comme le gouvernement français qui refuse de modifier sa politique arabe de peur de perdre l’accès au pétrole et aux pétrodollars. Sans oublier les craintes de quelques émeutes dans quelques territoires perdus de la République.

L’hôtel de ville de Paris a décidé d’inaugurer une «promenade Ben Gourion» sur les Quais de Seine le 13 avril prochain en présence du Président israélien Shimon Pérès. ‘’L’appréciation’’ du Parti Communiste Français réprouvant cette décision n’est donc pas une surprise pour ceux qui connaissent son besoin vital de satisfaire ses nouveaux électeurs de récentes immigrations : « Le Parti communiste français exprime sa consternation devant une telle initiative. Alors que l'Assemblée générale de l'ONU a récemment adopté le rapport Goldstone qui accuse explicitement Israël de crimes de guerre, voire de crimes contre l' Humanité, il est inacceptable que la Ville de Paris puisse ainsi apporter un soutien explicite et une légitimation à la politique d'Israël qui continue de bafouer le droit international, qui multiplie les provocations et poursuit sans relâche la colonisation des terres palestiniennes, et dont l'agression contre les Palestiniens de Gaza fit 1400 morts dont une majorité de civils ».

On ne s’étendra pas sur la certitude de ce parti -qui ne finit pas d’agonir- qu’Israël est forcément ‘’coupable’’ de ce que l’Onu l’accuse, mais plutôt sur l’exigence ressentie d’une justification immédiate de la mairie de Paris, dirigée par Bertrand Delanoë. Un communiqué a donc actualisé la position de ce dernier :

« Cet acte vise à honorer la mémoire du fondateur de l’Etat d’Israël, disparu en 1973, et ne marque aucunement une adhésion à la politique actuelle du gouvernement israélien ». Se dissocier tout d’abord du gouvernement israélien actuel est donc dans l’ordre des choses pour le PS parisien. Pour ce qui est de se dissocier des différents ‘’gouvernements palestiniens’’ corrompus et criminels le PS patientera encore quelque peu.

Ensuite, vient l’affirmation de son « attachement à la fois aux peuples d’Israël et de Palestine, soutenant systématiquement toutes les initiatives dédiées au dialogue et à la paix dans cette région du monde ». Phraséologie impeccable reprise de l’idéologie du Politiquement correct.

Pour finir, la mairie justifie le choix de David Ben Gourion en le faisant parler. Pas moins ! Ce dernier, affirme t-elle, a « eu le courage de préconiser publiquement l’évacuation des territoires occupés à l’issue de la guerre des six jours, dès 1967 : sa formule célèbre ‘’plutôt la paix que les territoires’’ résume à elle seule la clairvoyance de cette position ».

Doit-on faire l’injure à l’intelligence du PS et lui rappeler les trois NON de la ligue arabe exprimés lors d’un sommet à Khartoum en septembre 1967 attestant de ses refus de réconciliation avec Israël, de sa reconnaissance et de toutes négociations. Sans oublier, évidemment, la réaffirmation des droits du ‘’peuple palestinien’’ sur sa terre.

Trois petits NON qui rappelleront à tout quidam un tantinet sérieux qu’il ne peut y avoir de retrait sans Paix véritable.

Le PS n’est pas en reste ailleurs. Hélène Mandroux, maire de Montpellier et candidate à la Présidence de la région Languedoc-Roussillon face à Georges Frêche, a, également, une position tranchée sur le conflit :

« Je considère que le respect du droit international est supérieur à tout autre considération commerciale. En l’espèce, l’installation d’Agrexco à Sète doit être différée et subordonnée au respect par l’état d’Israël des conventions internationales le concernant. ».

Ce qui démontre que le mal n’est pas seulement cantonné au parti socialiste parisien. Celui qui se souviendra du néologisme « bravitude » exprimé sur la grande muraille de Chine par la candidate de PS appréciera cet ‘’humour’’. En effet ! Nul ne se souvient de la condamnation de Mme Mandroux sur le désir de Ségolène Royale d’aller rencontrer les dirigeants chinois. Il est vrai, qu’il y a très peu d’électeurs en France blâmant les exactions de ce pays asiatique.

Suite à ces deux exemples confondant, nul ne pourra plus attester que le PS est partagé entre les valeurs universelles et le besoin des suffrages des électeurs. Il est évident, que ces derniers ont contraint le PS à préférer perdre son âme qu’une élection.

dimanche 7 mars 2010

De vaines discussions

Georges Mitchell, l’émissaire spécial de Barak Obama au Proche-Orient, est de retour dans la région pour remettre en route le processus de paix, entre ‘’Palestiniens’’ et Israéliens. Un processus suspendu pour cause de conditions ‘’palestiniennes’’ irrecevables par le gouvernement de Benjamin Netanyahou.

Des discussions qui seront cette fois-ci indirectes, l’émissaire us devant faire la navette entre les deux belligérants. Ces négociations devront s’étaler au maximum sur quatre mois et, tant qu’à faire, aboutir à une paix juste et durable ou au pire, mettre sur les rails un règlement définitif. En cas d’échec, l’Autorité palestinienne a d’ors déjà prévenu qu’elle saisirait le Conseil de sécurité des Nations Unies afin ‘’d’obtenir la reconnaissance de l’état palestinien sans tenir compte de la position d’Israël‘’.

Peut-on croire, enfin, que le dénouement de ce conflit centenaire est proche ? A voir !

Existe-t-il un seul Israélien croyant que les ‘’Palestiniens’’, ainsi que leurs sponsors de la ligue arabe, renonceront lors de ces échanges au « droit de retour » de centaines de milliers de descendants de ceux qui se sont poussés le temps que leurs ‘’frères arabes’’ jettent définitivement les Juifs à la mer ?

Existe-t-il un seul Israélien croyant sincèrement que les ‘’Palestiniens’’ renonceront à la totalité de Jérusalem-est, et particulièrement à la veille ville sainte ?

Existe-t-il un seul Israélien croyant sincèrement que les ‘’Palestiniens’’ accepteront le caractère intrinsèque juif de l’état d’Israël ?

Existe-t-il un seul ‘’Palestinien’’ croyant sincèrement que le peuple israélien est prêt à partager son territoire avec ceux qui n’ont rêvé jusqu’à ce jour qu’à sa destruction ?

Existe-t-il un seul ‘’Palestinien’’ croyant sincèrement que le peuple israélien est prêt à renoncer à ce que son pays soit le refuge pérenne du peuple juif ?

Existe-t-il un seul ‘’Palestinien’’ croyant sincèrement que le peuple juif renoncera à son premier lieu saint pour la simple raison que l’Islam se l’ai approprié ?

A toutes ces questions simples mais essentielles à une résolution du conflit la réponse est évidemment NON ! Tant que la communauté musulmane refusera t’entériner la présence d’un état juif sur la terre ancestrale et les liens historiques qui l’y rattachent aucune négociation ne mènera vers cette Paix si attendue !

Il est donc intelligent de se questionner au sujet de ces nouvelles négociations ? A quoi riment t-elles ? Sans pousser le pessimisme à son top, outre les ‘’belles photos’’ qui seront prises et la réunion du Quartet qui s’y greffera, ces discussions servent probablement à éviter l’essor d’une nouvelle intifada meurtrière. Le gouvernement Netanyahou n’étant pas disposé à brader les intérêts d’Israël, comme le firent les gouvernements précédents, sur les points essentiels que sont Jérusalem et le caractère de l’état, il est donc un obstacle à abattre. La terreur exercée sur les Israéliens étant l’un des moyens pour cette fin.

Ces négociations sont donc un pis-aller pour retarder cette échéance inévitable. Ce qui sera vain car le peuple israélien ne croit plus en le désir de paix du camp adverse. Il est cette fois-ci rassemblé en grande majorité derrière ce gouvernement intraitable sur ces revendications et prêt à faire face à tous les défis qui lui seront imposés.

On peut gager qu’au terme du délai imparti par la ligue arabe, le Conseil de sécurité sera saisi. La demande de l’Autorité palestinienne y sera probablement rejetée car aucune résolution ne pourra contraindre le peuple israélien à renoncer à sa sécurité ni à se renier. Ce qui autorisera les dirigeants ‘’palestiniens’’, face à ces deux échecs consécutifs, à répandre le sang de centaines de ‘’martyrs’’ en mal de vierges pour laver leurs déshonneurs et obtenir de meilleurs conditions pour accéder à leurs exigences.

Certainement le temps que de nouvelles élections israéliennes leur portent, sur un plateau, un gouvernement prêt à ‘’négocier’’. Mais cela restera encore longtemps dans le domaine du rêve. Les illusions israéliennes se sont heurtées, depuis, à la dure réalité.

mardi 2 mars 2010

Quelques preuves formelles de ‘’l’apartheid israélien’’

Du 4 au 11 mars va être organisé la « sixième semaine annuelle contre l’apartheid israélien ». Une semaine remplie, selon le programme annoncée « de conférences, d’ateliers, de projections de films et d'évènements culturels » afin de « familiariser les participants avec les enjeux du conflit israélo-palestinien ainsi que pour donner de l'ampleur à l'élan grandissant de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre l'apartheid israélien ».

Un programme étalé sur 7 jours qui, le 10 mars, comprendra comme sujet parmi d’autres: « Entre l'oppression et l'autonomisation: citoyens palestiniens d'Israël sous l'apartheid ». Interviendra ce jour le « Palestinien-israélien » (présenté tel quel par le programme) -député-membre de la Knesset- Jamal Zahalka qui ne risque, à son retour au pays des ‘’ségrégationnistes’’ que… l’opprobre de ses pairs et de ses concitoyens juifs. Preuve incontestable de racisme envers un individu sensé être de ‘’second rang’’.

D’autres preuves irréfutables de ‘’l’apartheid’’ israélien, telles la réaction ci-dessus, pullulent en ce pays. Il est bon ici d’en dresser une toute petite liste.

Ainsi, les autres députés ‘’Palestiniens-israéliens’’ (mais pas seulement) ne sont pas épargnés par ce ‘’fléau typiquement israélien’’. L’élu Saïd Nafaa est accusé d’avoir eu des contacts avec l’ennemi en terre de Syrie sous le couvert d’un voyage religieux organisé en 2007 pour 280 notables druzes. Cela, malgré l’interdiction qui lui avait été notifiée par le ministre de l’Intérieur de l’époque. Comme sanction, la Commission parlementaire du parlement israélien s’est réunie pour approuver, à la majorité, la levée de l’immunité de cet élu. Depuis, toujours libre de ses mouvements et rémunéré par l’état, il attend d’être jugé. Dans l’attente, il n’a cependant pas décidé d’aller prêter main forte à son collègue Zahalka à Montréal ! Son identité de ‘’victime du racisme juif’’ aurait fait, pourtant, un tabac à cette réunion annuelle !

Autre exemple. Azmi Bishara est un ex-député qui a préféré en avril 2007 prendre la fuite sans l’annoncer auparavant, car soupçonné par les autorités d’avoir fourni des informations au Hezbollah pendant la deuxième guerre au Liban (juillet-août 2006), d’avoir reçu de l’argent en contrepartie, mais aussi d’avoir enfreint l’interdiction de financement d’une organisation terroriste. En répression, le gouvernement avait décidé de le destituer de sa nationalité mais aussi de sa pension d’ex-député.

Demandes toutes deux rejetées par la cour suprême d’Israël, comme l’ont déjà été les poursuites engagées à son encontre pour avoir fait l’éloge, depuis Damas, de la ‘’résistance populaire’’ ou pour l’organisation de voyages d’Arabes israéliens en Syrie.

Le parlementaire Taleb A-sana, quant à lui, a marqué à sa manière le premier anniversaire de l’opération « plomb durci » en prêtant le canal de son téléphone portable à un Ismaël Hanieyh saluant la présence des « Palestiniens des territoires de 1948 venus pour exprimer leur solidarité » avec les habitants de la bande de Gaza. « Nous nous retrouverons à la mosquée d’Al Aksa et à Jérusalem qui sera toujours arabe et islamique ». Exhortation inscrite dans la charte du Hamas qui a pour seul objectif la destruction de « l’entité sioniste ». Taleb A-Sana risque pour cette collaboration…rien, sinon le dégoût de ses concitoyens juifs.

D’autres dirigeants arabo-israéliens subissent, eux aussi, ‘’l’apartheid’’ de ce régime sioniste « en voie de disparition » comme le proclament tant ‘’d’autorités morales’’ de par le monde.

Mohammed Barakeh, chef du parti communiste à la Knesset, doit être jugé pour quatre accusations de voies de fait contre des agents de sécurité lors de manifestations.

Raed Salah, chef du Mouvement islamique, a été condamné, quant à lui, à neuf mois de prison pour avoir été déclaré coupable d'avoir craché sur un policier lors d'affrontements près de la mosquée Al Aqsa en 2007. On ne badine pas avec l’honneur des ‘’Afrikaners proche-orientaux’’.

Ces quelques exemples démontrent, s’il en était besoin, que les représentants de la minorité arabe israélienne ne sont guère inquiétés de leurs faits et gestes, et donc que nulle comparaison valable ne peut être soutenue entre le régime ségrégationniste d’Afrique du Sud d’alors et le régime parlementaire israélien en place depuis 1948.

Que les députés ou dirigeants nationaux arabo-israéliens prêtent leur main à cette accusation sordide ou l’affirment sans sourciller est dans leur logique des choses. Leur combat, sous prétention démocratique, pour un état de ‘’tous ses citoyens’’ les conduit à prêter main forte à ceux qui, comme leurs frères ‘’palestiniens’’, ne souhaitent rien d’autre que la disparition du seul état juif de la planète et donc seul refuge de ce peuple en cas de nécessité. Ce qui aura pour conséquence première de réexpédier les Juifs dans des ghettos, sur des terres d’accueil pas forcément affables et ayant des lois d’exceptions.

Tout un programme d’apartheid.