Avez vous remarqué que tous les sondages font l’impasse sur le souhait des Français quant à la politique étrangère ? Tout est fait comme si le « domaine réservé » du Président de la République Française était devenu son « domaine secret » et que nul, en la matière, n’a son mot à dire ? Ainsi, il est difficile, voire impossible, de connaître les positions des différents candidats face aux périls qui s’annoncent hormis de vagues menaces de sanctions internationales qui frappent plus les peuples que leurs dirigeants.
En revanche, on lit et on entend facilement des compliments, des éloges et/ou des encensements sur l’attitude de la France face à la volonté des USA en 2003 de faire chuter Saddam Hussein, celui qui nargua la communauté internationale douze années durant. Années de galères pour le peuple irakien mais pleines de profits pour sa classe dirigeante et pour tous ces bons ‘’samaritains’’, Français notamment, organisant et/ou favorisant, la main sur le cœur, des convois de boucliers humains ou des manifestations de ‘’pacifistes’’ à travers la planète.
Le candidat François Bayrou, lui, ne se dissocie pas de l’attitude de Jacques Chirac. Lors de sa prestation dans l’émission de TF1 « J’ai une question à vous poser » il s’est dit « Très fier de ce que la France a fait au moment de la guerre en Irak », et considère que l'intervention américaine a été une « très grave faute historique ». Et d'ajouter : « Ce qui se passe, se prépare au Moyen Orient est un souci pour tout le monde. Je vois des nuages très lourds, tout ce que nous voyons et tout ce que nous n'apercevons pas, notamment les conflits internes à l'islam ».
Face à ce constat réaliste, aucun téléspectateur n’apprendra quelles seront les mesures prises par ce dernier dans le cas d’une présidence. Ou plutôt, le téléspectateur lambda sait, par déduction, que la force armée française ne sera pas employée. Ou d’une façon marginale. Ainsi pour l’exemple, si l’Iran, qui possède déjà la technologie des missiles intercontinentaux, fabrique quelques bombes nucléaires, il ne lui restera que l’espoir d’une intervention militaire américaine, secondée par toutes ces démocraties qui ont comme modèle W. Churchill.
Bayrou, Royale, Le Pen ou Buffet, voire même Sarkozy qui se dédit quant à son inclinaison atlantiste ont, eux, un penchant munichois prêts à signer toutes paix pourvues qu’elles leurs assurent un semblant de tranquillité.
On connaît tous ce qu’il advint du pacte de Munich. Mais tous n’en ont pas tiré les enseignements.
En revanche, on lit et on entend facilement des compliments, des éloges et/ou des encensements sur l’attitude de la France face à la volonté des USA en 2003 de faire chuter Saddam Hussein, celui qui nargua la communauté internationale douze années durant. Années de galères pour le peuple irakien mais pleines de profits pour sa classe dirigeante et pour tous ces bons ‘’samaritains’’, Français notamment, organisant et/ou favorisant, la main sur le cœur, des convois de boucliers humains ou des manifestations de ‘’pacifistes’’ à travers la planète.
Le candidat François Bayrou, lui, ne se dissocie pas de l’attitude de Jacques Chirac. Lors de sa prestation dans l’émission de TF1 « J’ai une question à vous poser » il s’est dit « Très fier de ce que la France a fait au moment de la guerre en Irak », et considère que l'intervention américaine a été une « très grave faute historique ». Et d'ajouter : « Ce qui se passe, se prépare au Moyen Orient est un souci pour tout le monde. Je vois des nuages très lourds, tout ce que nous voyons et tout ce que nous n'apercevons pas, notamment les conflits internes à l'islam ».
Face à ce constat réaliste, aucun téléspectateur n’apprendra quelles seront les mesures prises par ce dernier dans le cas d’une présidence. Ou plutôt, le téléspectateur lambda sait, par déduction, que la force armée française ne sera pas employée. Ou d’une façon marginale. Ainsi pour l’exemple, si l’Iran, qui possède déjà la technologie des missiles intercontinentaux, fabrique quelques bombes nucléaires, il ne lui restera que l’espoir d’une intervention militaire américaine, secondée par toutes ces démocraties qui ont comme modèle W. Churchill.
Bayrou, Royale, Le Pen ou Buffet, voire même Sarkozy qui se dédit quant à son inclinaison atlantiste ont, eux, un penchant munichois prêts à signer toutes paix pourvues qu’elles leurs assurent un semblant de tranquillité.
On connaît tous ce qu’il advint du pacte de Munich. Mais tous n’en ont pas tiré les enseignements.