Est il utile, voire nécessaire de répondre à un appel, demandant aux autorités européenne de suspendre les accords de coopérations économique et scientifique avec Israël, lancé par deux professeurs d’université, il y a plus de sept mois ( mai 2002)? Appel exigeant le boycott d‘Israël, jusqu’à son entière soumission aux résolutions de l’ONU et sa participation sérieuse à des négociations de paix.
On aurait pu croire à une opinion folle, stupide, de la part de professeurs loufoques, si ce n’est la tournure qu’elle prend avec la motion de PARIS VI, et peut être bientôt PARIS VII, précédant de peu le renouvellement de l’accord entre les deux parties.
Oui! Il faut y opposer nos arguments, que M. Ekeland et M. Lévy-Leblond ont oublié intentionnellement d’inclure dans leur raisonnement.
Rappelons leur, tout d’abord, qu’entre la prise de fonction d’ARIEL SHARON (février 2001) et la parution de l’appel au boycott (15/04/2002 dans Libération ), plus d’un an s’est écoulé et quelques centaines de morts, quelques milliers de blessés, de mutilés et d’orphelins ont amplifié la démoralisation du peuple israélien. Quatorze mois de sang versé, avant que le Premier ministre SHARON ne déclenche l’opération militaire que nous reprochent les intellectuels français et autres.
Si ces données, essentielles à ce conflit, ne sont pas considérées, alors, évidemment,leur appel peut être approuvé.
« Les accords de coopération entre l’Union européenne et Israël avaient été conclus dans l'euphorie des accords d'Oslo, pour soutenir les perspectives de paix ; dès lors que le gouvernement israélien s'engage dans une autre voie, et détruit systématiquement toute l'infrastructure construite avec les crédits européens pour le futur état palestinien, ces accords sont détournés de leur but et doivent être suspendus. ».
Comme nous le constatons, la responsabilité de l’état d’Israël est entièrement engagée, du point de vue de ces universitaires. Pour parachever, à ce stade, leur démonstration, la comparaison au boycott envers l’ancienne URSS lors du mouvement des “refuzniks” y est intercalée.
« On se souvient du mouvement en faveur des "refuzniks" de l'ancienne URSS, notamment des scientifiques juifs auxquels était refusé le permis d'émigration, et qui avait conduit nombre de collègues à boycotter les institutions soviétiques ».
- Qui peut sérieusement comparer de pauvres juifs, désireux de quitter un régime dictatorial, et des assassins, qui, sous couvert d’une lutte d’indépendance, massacrent froidement des civils, qu’ils soient femmes, enfants nourrissons ou âgés, d‘un pays qui a accepté, il y a encore peu, la création de leur Palestine?
- Qui peut juxtaposer le système soviétique et la démocratie israélienne?
Cette présentation leur permet donc, de soutenir et réclamer la suspension de la coopération UE - ISRAEL.
Pour consolider leur démonstration, et avant de citer la longue litanie des abus israéliens, ils attribuent de bons points aux israéliens qui partagent leur avis:
« ce sont les soldats qui refusent de servir dans les territoires occupés,..., ce sont les artistes comme Yaffa Yarkoni qui font connaître publiquement leurs positions..., ce sont les organisations comme Gush Shalom ou Ta’ayush qui organisent des missions pour protéger les Palestiniens...».
L’indice non précisé, est le tout petit nombre que représentent ces défenseurs d’une idéologie dépassée.
Qu’est devenue la majorité israélienne en faveur de la paix? Pourquoi a t’elle disparu? A qui attribué son décès?
L’analyse et l’explication de texte exposées, ces penseurs de l’absurde peuvent maintenant formuler leur défense de la veuve et de l’orphelin ( palestiniens s’entend bien sûr ).
« pour un habitant de la Cisjordanie, aller à Gaza est plus difficile encore que d'aller en Israël. Et il en a toujours été ainsi, pas seulement en ces temps d’affrontement, mais même aux meilleurs moments de ce que l'on a appelé le processus de paix. ».
« Ce qui est détruit en ce moment, de manière systématique, et bien au-delà de ce que pourraient dicter de simples impératifs de sécurité, c'est tout ce que l'Europe a aidé à construire depuis dix ans,[...][ ce qui a donné ]aux Palestiniens des raisons de vivre. Les rues et les routes, [...] sont défoncées par les chars et barrées au bulldozer. Plusieurs des institutions palestiniennes [...]comme le Ministère de l'Éducation, le Ministère de la Santé, le Bureau Central de Statistiques, ont été dévastées... Pourquoi, si ce n'est pour effacer dix ans d'effort ? Nos collègues palestiniens [...] empêchés de circuler, confinés chez eux lors des couvre-feux, scotchés à la télévision et au téléphone pour avoir des nouvelles. Les universités[...] sont de fait fermées la moitié du temps, car il y a toujours un barrage ou un couvre-feu qui empêche étudiants ou enseignants de s’y rendre. Et avec le blocage vient l'arrêt de l'économie, les étudiants n'ont plus d'argent pour étudier, les universités n'ont plus d'argent pour fonctionner, les professeurs travaillent double quand par chance l'université est ouverte, et touchent un demi-salaire quand l'université peut les payer. Entre une génération qui ne va pas accéder au savoir, et un corps professoral qui se délite, c'est la disparition d'un capital humain qui avait été constitué avec tant d'efforts. ».
Oui, messieurs les universitaires, vous qui pianotez votre clavier avec la certitude de ne pas vous retrouvez au mieux à l’hôpital, au pire au cimetière, ni de subir la perte et/ou la mutilation d’un proche, “c’est la disparition d’un capital humain” (pour vous paraphraser) que veulent ceux que vous défendez.
Comment peut on concilier la recherche de la paix et le désir, manifesté depuis 1948, de destructions?
Quelles appréciations avez vous de l’éducation et des médias palestiniens qui enseignent, depuis les accords d’Oslo, la haine du juif?
Quelle idée vous faites vous du “dialogue “ du HAMAS, du FPLP, du FDLP, “entamé” depuis les accords d’Oslo avec le signataire de ces accords, Ysthak Rabin et ses successeurs?
Quelle serait donc cette nation, que vous appelez de vos voeux, qui se permettrait de voir allonger la liste de ces meurtres prémédités, sans recherchés les moyens de se protéger?
Quel citoyen accepterait d’être inscrit sur cette liste, pour aider à la satisfaction d’hurluberlus de votre catégorie?
Nul création d’un état palestinien n’est recherchée, nulle paix espérée, mais seulement, malheureusement, l’éradication d’Israël.
Quand le conflit s’arrêtera, la réflexion se dressera, et les concessions s’obtiendront, mais déjà, l’exigence de la vérité se pose. Seul l’antisémitisme conduit la pensée de ces “fines fleurs“, car comment expliquer leur silence sur les conflits en Tchétchènie, en Algérie, les abus des droits de l’homme et surtout de la femme dans tous les pays musulmans, l’occupation du Liban, etc..., etc...,etc...
A ne voir que les torts israéliens, ils détruisent ( mais cela leur importe t’il? ) les droits du peuple palestinien, et il leur faudra également se justifier à ce sujet. ILs seront encore signataires de bien d’autres pétitions, car il n’est pas dans l’intention des dirigeants d’Israël, ni souhaitable, de se soumettre entièrement.
Quand à l’appel d’un dialogue sérieux de la part du peuple israélien, il existe depuis 1948, bien avant les accords d’Oslo.
Où sont ceux de la Syrie, du Liban, de l’Irak, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, etc..., etc..., etc...
On aurait pu croire à une opinion folle, stupide, de la part de professeurs loufoques, si ce n’est la tournure qu’elle prend avec la motion de PARIS VI, et peut être bientôt PARIS VII, précédant de peu le renouvellement de l’accord entre les deux parties.
Oui! Il faut y opposer nos arguments, que M. Ekeland et M. Lévy-Leblond ont oublié intentionnellement d’inclure dans leur raisonnement.
Rappelons leur, tout d’abord, qu’entre la prise de fonction d’ARIEL SHARON (février 2001) et la parution de l’appel au boycott (15/04/2002 dans Libération ), plus d’un an s’est écoulé et quelques centaines de morts, quelques milliers de blessés, de mutilés et d’orphelins ont amplifié la démoralisation du peuple israélien. Quatorze mois de sang versé, avant que le Premier ministre SHARON ne déclenche l’opération militaire que nous reprochent les intellectuels français et autres.
Si ces données, essentielles à ce conflit, ne sont pas considérées, alors, évidemment,leur appel peut être approuvé.
« Les accords de coopération entre l’Union européenne et Israël avaient été conclus dans l'euphorie des accords d'Oslo, pour soutenir les perspectives de paix ; dès lors que le gouvernement israélien s'engage dans une autre voie, et détruit systématiquement toute l'infrastructure construite avec les crédits européens pour le futur état palestinien, ces accords sont détournés de leur but et doivent être suspendus. ».
Comme nous le constatons, la responsabilité de l’état d’Israël est entièrement engagée, du point de vue de ces universitaires. Pour parachever, à ce stade, leur démonstration, la comparaison au boycott envers l’ancienne URSS lors du mouvement des “refuzniks” y est intercalée.
« On se souvient du mouvement en faveur des "refuzniks" de l'ancienne URSS, notamment des scientifiques juifs auxquels était refusé le permis d'émigration, et qui avait conduit nombre de collègues à boycotter les institutions soviétiques ».
- Qui peut sérieusement comparer de pauvres juifs, désireux de quitter un régime dictatorial, et des assassins, qui, sous couvert d’une lutte d’indépendance, massacrent froidement des civils, qu’ils soient femmes, enfants nourrissons ou âgés, d‘un pays qui a accepté, il y a encore peu, la création de leur Palestine?
- Qui peut juxtaposer le système soviétique et la démocratie israélienne?
Cette présentation leur permet donc, de soutenir et réclamer la suspension de la coopération UE - ISRAEL.
Pour consolider leur démonstration, et avant de citer la longue litanie des abus israéliens, ils attribuent de bons points aux israéliens qui partagent leur avis:
« ce sont les soldats qui refusent de servir dans les territoires occupés,..., ce sont les artistes comme Yaffa Yarkoni qui font connaître publiquement leurs positions..., ce sont les organisations comme Gush Shalom ou Ta’ayush qui organisent des missions pour protéger les Palestiniens...».
L’indice non précisé, est le tout petit nombre que représentent ces défenseurs d’une idéologie dépassée.
Qu’est devenue la majorité israélienne en faveur de la paix? Pourquoi a t’elle disparu? A qui attribué son décès?
L’analyse et l’explication de texte exposées, ces penseurs de l’absurde peuvent maintenant formuler leur défense de la veuve et de l’orphelin ( palestiniens s’entend bien sûr ).
« pour un habitant de la Cisjordanie, aller à Gaza est plus difficile encore que d'aller en Israël. Et il en a toujours été ainsi, pas seulement en ces temps d’affrontement, mais même aux meilleurs moments de ce que l'on a appelé le processus de paix. ».
« Ce qui est détruit en ce moment, de manière systématique, et bien au-delà de ce que pourraient dicter de simples impératifs de sécurité, c'est tout ce que l'Europe a aidé à construire depuis dix ans,[...][ ce qui a donné ]aux Palestiniens des raisons de vivre. Les rues et les routes, [...] sont défoncées par les chars et barrées au bulldozer. Plusieurs des institutions palestiniennes [...]comme le Ministère de l'Éducation, le Ministère de la Santé, le Bureau Central de Statistiques, ont été dévastées... Pourquoi, si ce n'est pour effacer dix ans d'effort ? Nos collègues palestiniens [...] empêchés de circuler, confinés chez eux lors des couvre-feux, scotchés à la télévision et au téléphone pour avoir des nouvelles. Les universités[...] sont de fait fermées la moitié du temps, car il y a toujours un barrage ou un couvre-feu qui empêche étudiants ou enseignants de s’y rendre. Et avec le blocage vient l'arrêt de l'économie, les étudiants n'ont plus d'argent pour étudier, les universités n'ont plus d'argent pour fonctionner, les professeurs travaillent double quand par chance l'université est ouverte, et touchent un demi-salaire quand l'université peut les payer. Entre une génération qui ne va pas accéder au savoir, et un corps professoral qui se délite, c'est la disparition d'un capital humain qui avait été constitué avec tant d'efforts. ».
Oui, messieurs les universitaires, vous qui pianotez votre clavier avec la certitude de ne pas vous retrouvez au mieux à l’hôpital, au pire au cimetière, ni de subir la perte et/ou la mutilation d’un proche, “c’est la disparition d’un capital humain” (pour vous paraphraser) que veulent ceux que vous défendez.
Comment peut on concilier la recherche de la paix et le désir, manifesté depuis 1948, de destructions?
Quelles appréciations avez vous de l’éducation et des médias palestiniens qui enseignent, depuis les accords d’Oslo, la haine du juif?
Quelle idée vous faites vous du “dialogue “ du HAMAS, du FPLP, du FDLP, “entamé” depuis les accords d’Oslo avec le signataire de ces accords, Ysthak Rabin et ses successeurs?
Quelle serait donc cette nation, que vous appelez de vos voeux, qui se permettrait de voir allonger la liste de ces meurtres prémédités, sans recherchés les moyens de se protéger?
Quel citoyen accepterait d’être inscrit sur cette liste, pour aider à la satisfaction d’hurluberlus de votre catégorie?
Nul création d’un état palestinien n’est recherchée, nulle paix espérée, mais seulement, malheureusement, l’éradication d’Israël.
Quand le conflit s’arrêtera, la réflexion se dressera, et les concessions s’obtiendront, mais déjà, l’exigence de la vérité se pose. Seul l’antisémitisme conduit la pensée de ces “fines fleurs“, car comment expliquer leur silence sur les conflits en Tchétchènie, en Algérie, les abus des droits de l’homme et surtout de la femme dans tous les pays musulmans, l’occupation du Liban, etc..., etc...,etc...
A ne voir que les torts israéliens, ils détruisent ( mais cela leur importe t’il? ) les droits du peuple palestinien, et il leur faudra également se justifier à ce sujet. ILs seront encore signataires de bien d’autres pétitions, car il n’est pas dans l’intention des dirigeants d’Israël, ni souhaitable, de se soumettre entièrement.
Quand à l’appel d’un dialogue sérieux de la part du peuple israélien, il existe depuis 1948, bien avant les accords d’Oslo.
Où sont ceux de la Syrie, du Liban, de l’Irak, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, etc..., etc..., etc...