Le 30 mai, les organisateurs de « l’Appel à la raison » ont publié un communiqué criant ‘’victoire’’. Rien n’y manque. Ni le nombre de signataires, 6.000, ni l’affirmation d’une « large couverture médiatique (…) dans beaucoup de pays, de la Turquie au Canada, ou de la Tunisie aux États-Unis, et évidemment aussi dans la plupart des pays européens et en Israël ». Ni non plus l’« éclairage médiatique (qui) culmine ce week-end avec la une et les 3 pages que nous consacre Libération ». Le seul bémol de cette une médiatique, nous disent-ils, ne serait autre « que le raccourci de son titre pourrait laisser croire que nous nous attachons à critiquer Israël, alors qu’il s’agit bien de la politique de son gouvernement dont il est question ».
Outre les faits que l’on recherche ardemment quelques traces de cette couverture médiatique internationale, et celui que les médias non communautaires qui s’y intéressent les voient comme des contempteurs de l’état d’Israël, ainsi est confirmé noir sur blanc que l’objectif de leur manifeste est de pouvoir critiquer librement l’actuel gouvernement, démocratiquement choisi par les citoyens israéliens, pour cause de couleur politique différente de la leur.
Un gouvernement de droite opposé à l’idéologie de gauche et au politiquement correct et que JCall affirme être « dangereux ». Un gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahou qui, pourtant lors d’une interview récente au Figaro, « n’a pas mis en cause la légitimité des juifs européens à prendre position par rapport à la politique israélienne », mais a jugé, comme la très grand majorité du peuple juif signataire de la contre pétition « Raison Garder » (plus de 10.000 parapheurs), que ces derniers ‘’s’égarent’’. Une perte de la raison qui leur fait affirmer, tout de même, que ‘’l’ouverture au débat existe au sein de la société israélienne’’, y compris donc au sein de ce gouvernement exécré.
Ce qui questionne sérieusement quant au besoin de leur appel !
Il n’en est pas moins comique de lire également dans ce communiqué que les organisateurs « continuerons à rechercher le débat avec tous nos contradicteurs parce que nous sommes convaincus qu’il est nécessaire, voire même conforme à l’esprit du sionisme auquel nous sommes attachés ». « D’ailleurs ce droit de nous immiscer dans ce débat nous est reconnu par un certain nombre de personnalités israéliennes qui signent ces jours-ci un texte en soutien à JCall ». Si l’on imagine aisément les noms de ces personnalités ainsi que celui du média qui publiera ce texte de soutien, ce ‘’débat’’ s’avère être jusqu’à présent un monologue pour cause d’une censure systématique à l’encontre de ces dits ‘’contradicteurs’’. Ce qui arrange bien, si l’on ne s’abuse, les membres directeurs de JCall. Aucun d’entre eux, en effet, n’a encore, sur un média publique national européen, ni israélien, eut cette ‘’chance’’ de débattre.
Au final, à lire entre les lignes de ce communiqué, aucun argument sérieux ne laisse à penser que l’influence politique de JCall ira en s’élargissant. Si quelques médias, organisations et personnalités largement politisés à gauche et à son extrême lui apporteront encore leurs soutiens, il n’en restera pas moins que les signataires resteront largement minoritaires au sein même du peuple juif et encore plus au sein du peuple israélien.
Ce qui pose le constat certain que le gouvernement de Benjamin Netanyahou est plus que légitime et que la politique de gauche, tant adulée par les JCalliens, n’a plus d’avenir en Israël.
Pour le moins, tant que l’esprit de paix ne régnera pas au sein du monde musulman.
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Outre les faits que l’on recherche ardemment quelques traces de cette couverture médiatique internationale, et celui que les médias non communautaires qui s’y intéressent les voient comme des contempteurs de l’état d’Israël, ainsi est confirmé noir sur blanc que l’objectif de leur manifeste est de pouvoir critiquer librement l’actuel gouvernement, démocratiquement choisi par les citoyens israéliens, pour cause de couleur politique différente de la leur.
Un gouvernement de droite opposé à l’idéologie de gauche et au politiquement correct et que JCall affirme être « dangereux ». Un gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahou qui, pourtant lors d’une interview récente au Figaro, « n’a pas mis en cause la légitimité des juifs européens à prendre position par rapport à la politique israélienne », mais a jugé, comme la très grand majorité du peuple juif signataire de la contre pétition « Raison Garder » (plus de 10.000 parapheurs), que ces derniers ‘’s’égarent’’. Une perte de la raison qui leur fait affirmer, tout de même, que ‘’l’ouverture au débat existe au sein de la société israélienne’’, y compris donc au sein de ce gouvernement exécré.
Ce qui questionne sérieusement quant au besoin de leur appel !
Il n’en est pas moins comique de lire également dans ce communiqué que les organisateurs « continuerons à rechercher le débat avec tous nos contradicteurs parce que nous sommes convaincus qu’il est nécessaire, voire même conforme à l’esprit du sionisme auquel nous sommes attachés ». « D’ailleurs ce droit de nous immiscer dans ce débat nous est reconnu par un certain nombre de personnalités israéliennes qui signent ces jours-ci un texte en soutien à JCall ». Si l’on imagine aisément les noms de ces personnalités ainsi que celui du média qui publiera ce texte de soutien, ce ‘’débat’’ s’avère être jusqu’à présent un monologue pour cause d’une censure systématique à l’encontre de ces dits ‘’contradicteurs’’. Ce qui arrange bien, si l’on ne s’abuse, les membres directeurs de JCall. Aucun d’entre eux, en effet, n’a encore, sur un média publique national européen, ni israélien, eut cette ‘’chance’’ de débattre.
Au final, à lire entre les lignes de ce communiqué, aucun argument sérieux ne laisse à penser que l’influence politique de JCall ira en s’élargissant. Si quelques médias, organisations et personnalités largement politisés à gauche et à son extrême lui apporteront encore leurs soutiens, il n’en restera pas moins que les signataires resteront largement minoritaires au sein même du peuple juif et encore plus au sein du peuple israélien.
Ce qui pose le constat certain que le gouvernement de Benjamin Netanyahou est plus que légitime et que la politique de gauche, tant adulée par les JCalliens, n’a plus d’avenir en Israël.
Pour le moins, tant que l’esprit de paix ne régnera pas au sein du monde musulman.
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