L’orage va-t-il gronder bientôt sur les relations israélo-américaines ? Cela serait un comble si l’on s’en tient, jusqu’à présent, au vœu de dialogues tout azimut du nouveau Président US avec les pires dictatures que compte la planète. Cependant, cette question a un sens.
Barak Hussein Obama, dès la prise de ses fonctions à la Maison blanche, a passé son premier coup de téléphone au Président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen. Ainsi, a-t-il jugé, est montrée à la planète, l’importance qu’il porte au règlement du conflit israélo-arabe, et au monde musulman sa reconnaissance de la centralité que cette communauté lui octroie.
La réponse d’Avigdor liberman, le jour de sa nomination au ministère des Affaires étrangères, fut directe et sans ambages. Israël est tenu légalement par la feuille de route alors qu’il n’est pas « lié par le processus d’Annapolis ». Ce qui rappelle opportunément que les ‘’Palestiniens’’ ont un minimum d’obligations à remplir au nom de la paix avant tout accès à leur état, alors que le mécanisme d’Annapolis avait ancré la nécessité d’une nation de ‘’Palestine’’ dans l’esprit international sans pour autant avoir fait avancer d’un iota, par exemple, la reconnaissance d’Israël comme nation du peuple juif.
Autre discorde évidente suite à la visite du roi Abdallah II de Jordanie au Président des USA qui a jugé « constructive » ‘’ l’initiative de paix ’’ de 2002 de la ligue arabe. Un plan panarabe exigeant le retrait de tous les territoires « occupés » en 1967, y compris la partie est de Jérusalem et une juste solution pour les « réfugiés palestiniens » contre une reconnaissance totale d’Israël de la part du monde musulman. Une initiative jusqu’alors non négociable qu’Avigdor Liberman s’est empressé de rejeter en précisant que cette initiative était « une recette pour la destruction de l’Etat juif ». Pas moins.
A l’aune de ces deux premières divergences publiques, on ne peut douter que la politique israélienne va changer et que les salamalecs diplomatiques des négociations sans fin vont laisser la place à une requête de résultat. D’autant plus, lorsque le Ministre des Affaires étrangères israélien requiert la fin des « slogans creux » tel « la terre contre la paix ».
On ne peut douter également que le Premier ministre Benjamin Netanyahou, par son silence, agrée les positions qu’Avigdor Liberman claironne dans les médias. Ceci, non pas pour éviter tous risques de dissolution de son gouvernement, mais pour la simple et bonne raison que ces positions sont partagées par une majorité d’israéliens.
Ainsi, il n’y aura point d’état de ‘’Palestine’’ tant que la violence perdurera à l’encontre des Israéliens, tant que la qualité d’état nation exclusive du peuple juif ne sera pas reconnue, son lien indéfectible avec Jérusalem non discuté et l’exigence d’une solution pour les « réfugiés » abandonné.
Cette nouvelle politique aura, tout au moins, le charme de contraindre le monde diplomatique à se souvenir que toute paix sincère s’obtient entre ceux qui se reconnaissent mutuellement. Le fait d’obliger les ‘’palestiniens’’ à admettre publiquement leur refus de toutes concessions quant aux demandes israéliennes décrites ci-dessus prouvera, si besoin était, que la paix juste et durable n’est point l’objectif réellement recherché par ces derniers.
Barak Hussein Obama, dès la prise de ses fonctions à la Maison blanche, a passé son premier coup de téléphone au Président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen. Ainsi, a-t-il jugé, est montrée à la planète, l’importance qu’il porte au règlement du conflit israélo-arabe, et au monde musulman sa reconnaissance de la centralité que cette communauté lui octroie.
La réponse d’Avigdor liberman, le jour de sa nomination au ministère des Affaires étrangères, fut directe et sans ambages. Israël est tenu légalement par la feuille de route alors qu’il n’est pas « lié par le processus d’Annapolis ». Ce qui rappelle opportunément que les ‘’Palestiniens’’ ont un minimum d’obligations à remplir au nom de la paix avant tout accès à leur état, alors que le mécanisme d’Annapolis avait ancré la nécessité d’une nation de ‘’Palestine’’ dans l’esprit international sans pour autant avoir fait avancer d’un iota, par exemple, la reconnaissance d’Israël comme nation du peuple juif.
Autre discorde évidente suite à la visite du roi Abdallah II de Jordanie au Président des USA qui a jugé « constructive » ‘’ l’initiative de paix ’’ de 2002 de la ligue arabe. Un plan panarabe exigeant le retrait de tous les territoires « occupés » en 1967, y compris la partie est de Jérusalem et une juste solution pour les « réfugiés palestiniens » contre une reconnaissance totale d’Israël de la part du monde musulman. Une initiative jusqu’alors non négociable qu’Avigdor Liberman s’est empressé de rejeter en précisant que cette initiative était « une recette pour la destruction de l’Etat juif ». Pas moins.
A l’aune de ces deux premières divergences publiques, on ne peut douter que la politique israélienne va changer et que les salamalecs diplomatiques des négociations sans fin vont laisser la place à une requête de résultat. D’autant plus, lorsque le Ministre des Affaires étrangères israélien requiert la fin des « slogans creux » tel « la terre contre la paix ».
On ne peut douter également que le Premier ministre Benjamin Netanyahou, par son silence, agrée les positions qu’Avigdor Liberman claironne dans les médias. Ceci, non pas pour éviter tous risques de dissolution de son gouvernement, mais pour la simple et bonne raison que ces positions sont partagées par une majorité d’israéliens.
Ainsi, il n’y aura point d’état de ‘’Palestine’’ tant que la violence perdurera à l’encontre des Israéliens, tant que la qualité d’état nation exclusive du peuple juif ne sera pas reconnue, son lien indéfectible avec Jérusalem non discuté et l’exigence d’une solution pour les « réfugiés » abandonné.
Cette nouvelle politique aura, tout au moins, le charme de contraindre le monde diplomatique à se souvenir que toute paix sincère s’obtient entre ceux qui se reconnaissent mutuellement. Le fait d’obliger les ‘’palestiniens’’ à admettre publiquement leur refus de toutes concessions quant aux demandes israéliennes décrites ci-dessus prouvera, si besoin était, que la paix juste et durable n’est point l’objectif réellement recherché par ces derniers.