En 1964 fut prise la décision de
créer une organisation à l’intitulé bien précis. L’Organisation de Libération
de la Palestine (OLP). En cette année il s’agissait alors de libérer la
« Palestine » de la mer méditerranée à la ligne d’armistice de
1949. De nos jours l’espace à libérer va du Jourdain à la mer. La Jordanie
occupant près de quatre-vingt pour-cent de la Palestine mandataire n’est
pas, bien sûr, visé par cet objectif.
Pour ce faire, un plan en trois
phases fut élaboré.
La première d’entre elles
consistait à faire admettre irrémédiablement au niveau mondial la réalité d’un « peuple
palestinien privé de sa terre ». L’assassinat politique,
l’attentat, le détournement d’avion de ligne, la menace d’un boycott économique
ou encore celle d’un embargo pétrolier eurent raison du bloc occidental. En
1973, après neuf années seulement, Yasser Arafat fut accueilli à l’ONU,
brindille d’olivier à la main et révolver à la ceinture, comme représentant de
ce peuple tant ‘’oublié’’.
Mission accomplie. Qui de
nos jours osera mettre en doute l’authenticité de ce peuple voire même que la
« Palestine » fut son pays ? Une évidence qui discréditera
tout individu tentant simplement de rappeler l’histoire. Une ‘’vérité’’ qui
installe par enchaînement l’Etat d’Israël comme « occupant »
de la Judée et de la Samarie mais aussi de la ville de David,
et les ‘’palestiniens’’ comme des « réfugiés » d’une tragédie
survenue en 1948.
La deuxième phase consiste par
conséquent, par la pression d’un ‘’processus de paix’’, à obtenir de cette
communauté internationale abusée ‘’réparation’’. A savoir, la libération de
tous les territoires conquis en 1967 ainsi qu’une juste solution pour les millions
de « réfugiés » au sein même de l’état juif.
Ainsi et pas
seulement, l’Assemblée Générale de l’ONU ou encore le Conseil des
Droits de l’Homme, si mal nommé, furent mis à contribution. Au fil de
résolutions de l’une ignorant les droits primaires de l’état juif, mais
également au fil des condamnations systématiques du second dès lors que la
légitime défense fut utilisée, l’Etat d’Israël se retrouve petit à petit
désigné d’office comme coupable sans même avoir eu la possibilité de plaider sa
cause.
L’appel au boycott, les
flottilles air-mer-terre, les manifestations haineuses font parties de cette
panoplie aidant à installer cet état en état paria afin de mieux l’isoler de
ses soutiens diplomatiques, économiques et militaires.
La dernière phase consistera
ensuite, si réparation n’est pas faite, à éliminer toute présence de cet état
devenu paria de la surface de la « Palestine ». Qui condamnera
alors cette recherche de ‘’justice’’ à l’encontre de cet état ‘’colonisateur’’
et ‘’génocidaire’’ ?
La quête du nucléaire sera un
excellent moyen pour que l’Iran s’installe, aux yeux de l’Umma, comme ‘’libérateur’’
de la « Palestine ». Quitte pour cela éliminer définitivement
le problème ‘’palestinien’’, excuse politique devant assouvir l’antisémitisme
prégnant la communauté musulmane.
Est-ce à dire alors que l’Etat
d’Israël n’a d’autres solutions que celles concernant l’objectif de son
éradication ? Non !