Le processus de ‘’paix’’ entre
l’Etat
d’Israël et le monde arabe au travers des ‘’Palestiniens’’ est au point
mort. Pour
Charles Enderlin, ‘’professionnel’’ du
Proche-Orient,
il est à «
l’agonie
». Si sur le titre de son article il ne peut y avoir de divergences
profondes, on ne peut en dire de même sur le corps de son texte. L’analyser
méticuleusement permet de s’apercevoir combien sa réflexion sur ce conflit est manichéenne
et l’idéologie de gauche envahissante.
Celles-ci devant conclure, bien
évidemment, à la responsabilité unique de l’administration israélienne !
Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.
Dès le début, il nous est rappelé
que le Secrétaire d’état John Kerry « a obtenu l’accord de
Benjamin Netanyahu et de Mahmoud Abbas de reprendre les négociations pendant
neuf mois ».
Serait-il possible que la paix
recherchée, lors de ces négociations, ne comprenne point la reconnaissance du
droit du peuple juif à détenir son propre état sur une partie de la terre ancestrale et,
de surcroît, que les Israéliens l’acceptent ? Qui pourrait le croire ?
Pourtant, pour l’auteur oublieux de ce point, il semblerait que cela soit un
détail alors que Mahmoud Abbas et la Ligue arabe ont indiqué
clairement et publiquement leur refus total.
Le processus pour cette ‘’paix’’ pourrait-il
alors être autrement qu’à l’agonie ?
Une morte lente qui incite les
adeptes du palestianisme à utiliser le poncif de la menace d’une saisine de la Cour
internationale de Justice si Israël ne plie pas !
« La direction
palestinienne s’est engagée à suspendre l’adhésion de la Palestine à 63 agences
et organisations onusiennes et surtout à ne pas porter le problème de
l’occupation des territoires devant la Cour internationale de La Haye ».
Sur quel droit international
cette cour pourra t-elle s’appuyer ? Très difficile à savoir !
Pourra t-elle confirmer les « frontières
de 1967 » comme frontières internationales ? Non ! Aucune
résolution n’en fait mention. Comment, par ailleurs, définir une « occupation » si
la résolution contraignante 242 établit clairement le retrait DE territoires,
et non DE TOUS les territoires conquis en juin 1967, afin que des « frontières
sûres », mentionnées dans cette loi onusienne, soient attribuées à l’état
du peuple juif ?
La ville de Jérusalem sera-t-elle
hors des limites israéliennes ? Qui pourrait l’imposer ?
Un sacré cassement de tête en
perspective pour l’Autorité palestinienne ! Au final, devra
t-elle saisir cette Cour ? Tout avocat sérieux le lui déconseillerait !
Celle-ci donnera t-elle, par
ailleurs, son consentement à une ‘’Palestine’’ Judenrein rappelant
tristement le passé européen ? Chacun en doutera !
Ordonnera t-elle, de même, le ‘’droit
de retour’’ de centaines de milliers de « réfugiés palestiniens »
au sein même de l’Etat d’Israël, confirmant par cela leur statut générationnel
hérité de père en fils et unique en son genre ? Qui pourrait le croire
hormis ceux guidés par une doctrine anti-israélienne rappelant à tout
propos la résolution non contraignante 194 ?
Une ‘’loi’’ n’indiquant pas même
la nationalité ‘’palestinienne’’ des ‘’réfugiés’’.
Les débats, s’ils ont lieu,
seront plus qu’intéressants. Sauf par une justice corrompue, nul ne peut imaginer
une sentence ordonnant une paix des cimetières à l’Etat d’Israël !
Un autre cliché utilisé évoque
les Conventions de Genève. Mahmoud Abbas a entériné « une
quinzaine de conventions et traités internationaux. Notamment, les quatre
conventions de Genève avec le premier protocole. Il s’agit en l’occurrence de
la protection des populations civiles en temps de guerre. Tout un programme ! ».
Les civils israéliens étant
régulièrement l’objectif guerrier des terroristes ‘’palestiniens’’, et Mahmoud
Abbas étant le représentant légal de ces derniers, le programme annoncé par
Charles Enderlin sera, à n’en pas douter, très demandé !