JCall est un collectif d’intellectuels juifs européens ayant appelé, il y a un peu plus d’une année, les Israéliens à la raison et aux clauses d’une paix ‘’palestinienne’’, mais aussi la communauté internationale «à mettre en place les conditions nécessaires à la conclusion rapide d’un accord de paix au Moyen Orient».
A lire les propositions ci-dessous, aucun doute ne demeure quant à savoir qui pressuriser.
Ouri Wesoly est rédacteur pour le Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) véritable soutien du collectif ci-devant. Un journaliste pour le moins très de gauche, ne portant pas dans son cœur (c’est un euphémisme) les Juifs religieux et/ou de l’autre bord politique, et évidemment signataire de « l’Appel à la raison » et de son ‘’plan de paix’’. « Il était temps que les « voix de la paix » se fassent à nouveau entendre » fut son message d’amitié envers JCall lors du lancement de cette association. Une ‘’paix’’ qu’il expose dans un commentaire au bas de page d’un de ses articles au titre très suggestif : « Un second passeport « au cas où ».... ».
Des propositions détaillées devant, selon lui, régler définitivement le conflit :
- « Israël se retire de la quasi totalité de la Cisjordanie (95%) en compensant les terres qu’il annexe par d’autres prises sur le territoire israélien. C’est sur ces 95% que l’Etat palestinien verra le jour. Les colonies, illégales aux yeux du droit international, seront démantelées sauf les blocs contigus au territoire israélien et se trouvant sur les terres annexées. »
Ce qui revient à admettre légalement un état de « Palestine » Judenrein tel que Mahmoud Abbas l’exige et qu’Hitler avait tenté de réaliser pour l’Europe. Chacun se doutera que par cela, les relations futures entre les deux états seront quelque peu tirées.
- « Pour Jérusalem, le principe est que ce qui est arabe passe sous souveraineté palestinienne et que ce qui est juif reste israélien, l’idée étant qu’aucune fraction d’un peuple ne soit dominée par l’autre. La partie arabe de Jérusalem devient la capitale de l’Etat de Palestine et la partie juive reste la capitale de l’Etat d’Israël ».
A comprendre très précisément et pour ne parler que d’un seul point, la veille ville étant à majorité arabe, elle passera sous tutelle ‘’palestinienne’’. A la charge des Israéliens de se procurer alors un laissez-passer pour accéder au seul Mur des Lamentations que, dans sa ‘’bonté’’, l’Autorité palestinienne les laissera gérer !
- « En ce qui concerne les réfugiés palestiniens et leur droit au retour : Israël reconnait les souffrances subies par les Palestiniens en 1948 et accepte leur droit de retourner dans leur patrie ».
Israël se devra de reconnaître sa responsabilité dans la guerre d’indépendance de 1948 déclenchée par cinq armées arabes refusant l’idée même d’un état juif. Une culpabilité qui ouvre la porte à une multitude de procès qui s’ils ne se terminent pas comme souhaités par les parties civiles donneront lieu à des plaintes au niveau international. Voire à un nouveau conflit.
-« Les réfugiés ont donc le droit de revenir en Cisjordanie et à Gaza et de devenir automatiquement citoyens de l’Etat de Palestine. Israël acceptera le principe du retour d’un nombre limité de réfugiés (entre dix et cent mille) sur son territoire ».
Outre que l’hypothèse d’un accueil d’étrangers haineux, revanchards et s’affirmant victimes est rejetée par la très grande majorité du peuple israélien, outre que la « Palestine » devra devenir quant à elle Judenrein, outre que les dédommagements des réfugiés juifs des pays arabes ne font pas partie du ‘’plan de paix’’, rien ne nous dit, hormis les JCalliens, que les ‘’Palestiniens’’ se contenteront de ces chiffres ridicules sachant que le dernier recensement effectué par Saëb Arekat dans The Guardian s’élève à sept millions de « réfugiés palestiniens» !
-« En ce qui concerne la sécurité : elle sera garantie par une force internationale, comprenant des Américains et des Européens. Cette force ne pourra être retirée qu’avec l’accord des deux parties ».
Chacun se souviendra, pour l’exemple, que les Européens chargés de surveiller la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, après le retrait unilatéral israélien, se sont volatilisés dès la prise violente du pouvoir par le Hamas. Quant à la force internationale au Liban, autre exemple, chargée par la résolution 1701 d’empêcher le réarmement du Hezbollah, tout quidam un tantinet sérieux confirmera son inutilité. Deux petits exemples démontrant toute l’inanité d’une telle proposition.