Louis-Marie Horeau est rédacteur
en chef du Canard Enchaîné depuis mars 2012. Recruté par cet
hebdomadaire en 1979 il connaît donc parfaitement le ton et les sujets de prédilection
du caneton qui font vendre. L’un d’entre eux est l’Etat d’Israël, dénoncé
à longueur de colonnes. Pour cause, au choix, soit de « faucons »,
« d’extrémisme de droite », « d’ultra-orthodoxie »
ou encore de « racisme » comme vu dans un article du 20 juin 2012
intitulé « Terre
compromise » dans
lequel est affirmé que l’état juif vient « d’expulser par charters 4500
Africains », alors que tous étaient volontaires au départ avec en poche
une ‘’cagnotte’’ de mille euros, et que « des Soudanais ont été sauvés
de justesse du lynchage dans un village de Galilée…. ». Oubliant de
préciser au passage, évidemment sinon où serait le charme, qu’il s’agissait d’un
village Arabe et Musulman qui les avait violenté !
Si les Israéliens juifs peuvent,
par omission, être désignés comme ségrégationnistes et porter le chapeau pour
des violences, pourquoi donc s’en priver ?
Article publié alors avec l’accord
du nouveau rédacteur en chef, Louis-Marie Horeau !
Dans une tribune publiée dans le
canard le 27 septembre dernier et intitulée « Crise de binaire », celui-ci s’interroge au sujet
de la liberté d’expression soulevé par les caricatures de Mahomet. Une
liberté qu’il réclame pour les caricaturistes mais aussi pour les critiques. « A
condition de laisser les kalachnikovs au râtelier, les cocktails Molotov au frigo
et la dynamite au rancart… ».
Ce qui sous entend clairement que
les paroles peuvent tuer ! D’où sa remarque de bon sens : « Les
islamistes font leur miel de toute provocation. Ils se radicalisent et tentent
d'attirer à eux les simples croyants qui se sentent attaqués et se croient
obligés de défendre leur religion. Faut-il continuer de nourrir la chaudière?
Il y a pire. Certains écrits, certains dessins peuvent servir de
prétextes à des actes criminels. Bien sûr, cela ne fait pas des journalistes ou
caricaturistes des coupables. Mais cela les rend peut-être un peu responsables?
(…) Réfléchir avant d'imprimer n'est pas une atteinte à la liberté
d'expression. Pas davantage à la liberté, sacrée elle aussi, de ne pas
s'exprimer ».
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Que n’a-t-il, alors, réfléchi
avant de permettre la publication, dans un article non signé, des deux
mensonges par omission contre Israël cités plus haut ? Que n’a-t-il
protesté lorsque sous Claude Angeli, encore rédacteur en chef, Israël
était présenté comme un paria ? Il ne manque pas de références trainant
sur Google que l’on pourrait citer, ici, en exemple de cet état de fait !
Israël, comme les
caricaturistes, peut être critiqué. Les Israéliens, eux-mêmes, ne s’en privent
pas. Ce pays l’est depuis sa renaissance et nul ne s’est vu, à ce jour,
condamné pour délits d’opinions et encore moins trainé en procès. L’Etat juif
est une démocratie exemplaire très peu copiée de par le monde. Il est donc évident
que celle-ci gène sur plusieurs plans les dictatures, musulmanes notamment, qui,
pour parodier le rédacteur en chef, ‘’font leur miel de ces condamnations perpétuelles
des médias occidentaux. Celles-ci se radicalisent et tentent d’attirer à elles
ceux qui croient aux mystifications répandues par ces médias et qui serviront
comme prétextes à des actes criminels contre « l’entité sioniste »
et les juifs de par le monde.
Faut-il donc que ces médias
continuent de nourrir la chaudière anti-israélienne ?’’