mercredi 28 juillet 2010

Israël, parfait bouc émissaire

Un journaliste est censé être un individu doté d’un esprit de curiosité et d’un QI supérieur à la moyenne. A lire la plupart des dépêches sur l’actualité du Proche-Orient, (mais pas seulement), il est évident que les critères d’embauche ne sont plus ce qu’ils furent. Qu’en est-il alors des lecteurs qui avalent ces mêmes dépêches sur cette région du globe, en payant leur journal et redevance sans manifester leurs mécontentements, déceptions et autres dégoûts aux directions des médias censés les informer correctement ? Après réflexion, on ne peut douter que les ‘’déficiences’’ des uns contentent ‘’l’intellect’’ des autres dès lors qu’Israël est pris en ‘’défaut’’. Suite à ce petit jeu de souris-journaliste que le chat-lecteur n’attrapera pas, une norme s’est instituée. L’homme politique, au QI élevé dès lors que son siège est mis en jeu, a vite compris la règle et participe à la diabolisation d’Israël. Pour le ‘’bien’’, évidemment, de la collectivité générale.

Dans une dépêche AFP (diffusée entre autre et telle quelle par France 24) et intitulée « David Cameron exhorte Israël à lever le blocus imposé à la bande de Gaza » cette alliance saute aux yeux.

Pour preuve, l’appel du Premier ministre britannique David Cameron, à Israël, de ‘’lever le blocus qu'il impose à la bande de Gaza’’, qualifiant l'enclave palestinienne de « prison à ciel ouvert ». « Soyons clairs : la situation à Gaza doit changer (...). On ne peut et ne doit pas permettre que Gaza reste une prison à ciel ouvert ».

Tout quidam un tant soi peu doté d’intelligence, au fait de cette alliance peu ragoutante, se rappellera de l’existence d’une frontière entre Gaza et l’Egypte et ne s’étonnera pas du silence du journaliste quant à sa fermeture, ni de l’ignorance feinte de l’homme politique anglais à ce sujet. D’autant plus lorsque ce dernier confirmera que « Cela fait longtemps que nous soutenons une levée du blocus de Gaza ». Ce qui transformera inévitablement cette bande de terre ‘’palestinienne’’ en porte-avion iranien menaçant l'état juif mais aussi, plus largement, l’Europe.

Détail qui a probablement échappé à la sagacité de ce nouveau Premier ministre.

Il est vrai que ce dernier a rappelé, selon l’AFP, « que la sécurité d'Israël était aussi en jeu avec les attaques à la roquette perpétrées depuis Gaza contre son territoire par le groupe palestinien radical Hamas ». Sans, pour autant, indiquer quels moyens utiliser aux fins d’empêcher les missiles iraniens d’arriver au port de Gaza si, tel qu’il le souhaite, le blocus israélien disparaissait. Hormis l’espérance de négociations directes tant attendues par le gouvernement israélien et émise auprès de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan : « Nous partageons tous deux l'opinion que des pourparlers directs (entre Israéliens et Palestiniens) sont la bonne réponse ». Le seul hic à ce vœu n’est autre que la préférence du Hamas à l’éradication de « l’entité sioniste » plutôt qu’à l’instauration d’un dialogue menant à la paix.

Second petit détail ayant échappé à la perspicacité de David Cameron.

Dans le jeu de cette alliance nauséeuse, la part du rédacteur de cette dépêche se contente d’arrondir les angles anti-israéliens aux fins de confiner le lecteur à la haine de l’Israélien : « M. Cameron a également appelé la Turquie à se réconcilier avec Israël après le raid meurtrier de commandos israéliens, le 31 mai, contre une flottille d'aide humanitaire pour Gaza, au cours duquel avaient péri neuf Turcs ». Des ‘’humanitaires’’ cependant armés de couteaux, haches, chaîne et barres de fer, et autre volontés d’en découdre avec les ‘’Yehoud’’ devant « retournez à Auschwitz » selon leurs derniers souhaits.

Petits détails ayant échappé à la sagacité, cette fois-ci, du journaleux.

Ainsi va l’alliance entre des hommes politiques -devant conquérir des électeurs sympathisants de l’Islam mais aussi tenir compte du poids des pétrodollars et du pétrole- et les médias idéologiques devant, de surcroît, plaire à leur audience musulmane. Israël étant un parfait bouc émissaire pour ces objectifs.

Quant aux lecteurs, a voir leurs quêtes de telles dépêches et leur silence quant à cette alliance nauséeuse, on ne peut douter qu’ils en redemandent. De quoi assurer qu’il y a de plus en plus péril en la demeure de la démocratie et des valeurs universelles.

mardi 20 juillet 2010

B.H.L, ou la suffisance d’une réflexion

Bernard Henri Levy, signataire de JCall a accordé une interview au Jérusalem Post. A lire cet entretien, on peut légitimement s’interroger si ce philosophe est en phase avec la réalité. Celle du Proche-Orient en particulier. Ainsi, à l’affirmation du journaliste concernant la reconnaissance, par les Arabes, de l’état d’Israël « comme état juif » voici sa réponse in-extenso :

« Israël reconnu par les Arabes, c'est sûr. Mais Israël reconnu par les Arabes en tant qu'Etat juif, pourquoi ? Les Arabes doivent absolument reconnaître Israël. En revanche, sur la question de savoir si Israël est un Etat juif ou un Etat laïc ou autre, c'est à lui de décider, non aux Arabes. Cette exigence de Netanyahou est absurde à un niveau international. On ne peut pas demander à quelqu'un de reconnaître un Etat en tant qu'Etat juif, ou Etat chrétien, ou Etat musulman, ou Etat laïc. Il ne s'agit pas d'un problème de droit international. Le droit international suppose que les Arabes reconnaissent sans ambiguïté, définitivement, clairement, la totale légitimité d'Israël. Au niveau international, c'est très clair. Mais reconnaître Israël comme Etat juif ? Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. Israël est ce qu'en fait le peuple juif. ».

Israël, reconnu comme état juif ? Pourquoi s’interroge t-il ? D’autant plus, nous assure t-il, que ce pays doit voir -selon le droit international- sa totale légitimité « sans ambiguïté, définitivement, clairement » admise. Et dans cette logique, il ne reconnaît pas le droit aux Arabes de décider ce que sera Israël. Et pour mieux appuyer sa démonstration, il juge cette exigence de Netanyahou « absurde » !

C’est avec de tels arguments que B.H.L. affirme être « un défenseur de l’état d’Israël » et, donc, signataire de « l’Appel à la raison » de JCall. Un protecteur, un gardien, un champion qui omet la principale RAISON de la renaissance d’Israël. Celle de refuge perpétuel pour le juif en danger partout à travers le monde. Ainsi, ne pas imposer une reconnaissance pleine et entière de l’état d’Israël comme état juif ou état du peuple juif par le monde musulman, permettra la poursuite de l’exigence d’un ‘’droit au retour’’ de millions de descendants des Arabes de Palestine qui se sont écartés, en 1948, le temps que les pays frères riverains jettent les Juifs à la mer. Ce ‘’droit au retour’’ qui verra la majorité démographique israélienne changée, mais permettra, cependant, à Israël d’être reconnu comme état légitime par le monde musulman puisque peuplé d’une population de substitution. De la sorte, Jérusalem sera effectivement une et indivisible, mais musulmane et le peuple juif à nouveau apatride.

Autre absurdité asséner par le ‘’philosophe’’ : « L'Amérique n'est pas le paradis des sentiments pro-israéliens", insiste-t-il. "Aujourd'hui, on assiste là-bas au développement de très forts courants qui ne sont pas favorables à Israël. C'est l'une des raisons pour lesquelles il faut se presser de faire la paix. Nous ne pourrons pas attendre dix années supplémentaires ».

La seule paix que le monde musulman est prêt à signer actuellement est le plan saoudien qui définit les ‘’frontières de 1967’’ comme délimitations aux deux états, Jérusalem-est comme capital de l’état judenrein à naître, et d’une « juste solution pour les réfugiés ».

Ainsi, « se presser à faire la paix » équivaut à rien d’autre qu’encourager les Israéliens à changer le gouvernement actuel, ou pousser celui-ci à accepter le deal saoudien, et en conséquences néfastes, à reconnaître le « droit au retour des réfugiés » au sein même du pays ainsi que la nécessité de diviser Jérusalem. Toutes choses impensables pour la très grande majorité du peuple juif et la quasi-totalité du peuple israélien.

C’est suite à de telles analyses de ''réflexions'' que l’on mesure l’inanité de ceux qui ‘’combattent’’ aux côtés d’Israël, mais seulement à partir de leurs salons et bureaux diasporiques. Un ‘’combat’’ qui se veut ‘’intense’’ mais qui s’avère dangereux pour l’avenir du pays qu’ils disent aimer et défendre. Des ‘’combattants’’ qui ont perdu la raison depuis que les droits de l’homme ont supplanté ceux de la société. Des ‘’soldats’’ médiatiques qui se retrouvent isolés du peuple juif dans sa grande majorité mais très bien entourés par ceux qui n’attendent qu’une seule chose : la chute d’Israël.

Le reste de l’interview étant à l’avenant, on peut demander si les Israéliens vont pouvoir endurer « dix années supplémentaires » d’un tel ‘’soutien’’.

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D'autres articles sur Jcall par le module de recherche Google sur la page d'accueil de ce blog.

mardi 13 juillet 2010

Le Monde, France 2, RFI, AFP...La manipulation anti-israélienne se porte bien

Si l’on tape sur l’ami Google : « Flottille de Gaza - Tsahal reconnaît des ‘’erreurs’’ », l’on obtiendra un certain nombre de versions concernant les conclusions de l’enquête interne, menée par le Général de réserve Giora Eiland, sur l’arraisonnement du Mavi Marmara qui se dirigeait vers la bande de Gaza, le 31 mai dernier. Un abordage qui a causé la mort de 9 « militants humanitaires » et de nombreux blessés, y compris des soldats israéliens.

En lisant ces quelques versions francophones, l’on aura une idée précise de ce qui s’est dit lors de la conférence de presse, ainsi que du contenu du rapport. Presque toutes les dépêches feront part du fait que l’armée israélienne reconnaît des « erreurs » avec guillemets. Celles-ci sont inspirées par icelle de l’AFP qui retransmet, plus ou moins fidèlement, l’avis du Général.

Ainsi, l'on saura que :

• « Des erreurs ont été faites dans le processus de décision, y compris à un échelon relativement supérieur, qui ont contribué à un résultat que nous n'avions pas souhaité ».

• « "Nous sommes aussi parvenus à des conclusions très positives, en particulier sur la conduite courageuse et très professionnelle des commandos israéliens. Ils ont seulement utilisé la force quand leur vie était en péril immédiat", a-t-il souligné. ».

Dans l’esprit du lecteur lambda et de celui qui se contente des titres, si Israël reconnaît officiellement des erreurs, c’est évidemment qu’il est responsable des 9 morts et donc fautif lors de l’arraisonnement du cargo. L’AFP étant surnommée par les initiés l’Agence France Palestine, on ne sera pas dérouté par le choix du titre qui fut repris par l’ensemble de la presse francophone. On le sera beaucoup plus par la retranscription de la même dépêche par quelques uns des médias dominant.

Tels Le Monde et France 2.

Le quotidien du soir, dans sa réécriture, oublie les guillemets du titre enveloppant le terme « erreurs », ainsi que l’affirmation de la « conduite courageuse et très professionnelle » des soldats. Carences qui démontreront ainsi ‘’l’excellence’’ des précédents articles publiés dans ses colonnes concernant ‘’l’opération illégale israélienne dans les eaux internationales’’. En revanche, n’y est pas omit dans la présente le rappel de ‘’l’assassinat’’ de « neuf militants pro-palestiniens turcs » qui ont « soulevé de nombreuses protestations et condamnations dans le monde ».

Exactement même topo pour France 2 qui a omis, cependant, de supprimer les guillemets du titre mais pas la satisfaction affichée du Général Eiland quant à l’attitude des soldats israéliens. Après « l’assassinat de Mohamed Al-Dura » devant les caméras de cette chaîne, il est très difficile, en effet, pour les journalistes de cette chaîne de croire à la « conduite courageuse et très professionnelle » de ces soldats !

RFI, quant à lui fait très court. Il informe seulement des ‘’erreurs’’ reconnus par l’armée sans omettre, bien sûr, d’évoquer le souvenir mortuaire des neuf ‘’humanitaires’’.

Si tous les médias n’agissent pas aussi frontalement, aucun n’a osé titrer sur la reconnaissance de la légitime défense des soldats israéliens, principale nouvelle du rapport. Si des ‘’erreurs’’ ont bien été commises, elles ne le furent aucunement par le commando ayant reçu l’ordre de dérouter le bateau vers le port israélien d’Ashdod. C’est cette action, et pas une autre, qui a valut la condamnation politique, médiatique et diplomatique unanime d’Israël.

Reconnaître cette légitime défense c’est avouer s’être fourvoyé dans la condamnation aveugle et systématique d’un pays souverain agissant contre un acte de guerre commis à son encontre.

En France, il ne faut pas compter sur les tenants du politiquement correct pour cela.

dimanche 11 juillet 2010

Droits individuels contre droits collectifs

D’ici quelques jours, les députés français vont voter une loi interdisant toute « dissimulation du visage dans l'espace public ». Une législation où ne figurera pas le véritable motif d’une telle interdiction, mais qui est, cependant, suffisamment important pour que soit crée, dans le même mouvement, un délit d'atteinte à la dignité de la personne humaine. Tel contraindre « une personne, en raison de son sexe, à se dissimuler le visage ». Un délit passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende et qui interpelle fortement quant à l’absence de cette raison dans le texte !

Si les députés français, de par cette loi, prennent conscience publiquement d’une atteinte aux valeurs occidentales, ils se refusent pour autant à aborder LA question qui imposerait, sans conteste, la prise de lois qui fâcheraient les ‘’territoires perdus’’ européens. A savoir : « L’Islam est-il compatible avec la démocratie ? ».

Poser cette question en terre occidentale équivaut, pour les champions de l’antiracisme tel SOS Racisme ou encore le MRAP, à s’avérer être un islamophobe. D’où la crainte des élus de la République à poser certaines questions au sujet d’une religion qui impose, par la force du nombre de ses adeptes, des us et coutumes d’un autre âge, sinon barbares.

Chacun aura reconnu dans cette loi à venir la volonté d’interdire le voile intégral qui a comme objectif unique la ségrégation entre les hommes et les femmes dans le domaine public. Une coutume musulmane venant d’un autre âge, et pourtant défendue par les organisations des droits de l’homme au nom de la liberté individuelle. Une séparation déjà dans les faits dans certaines piscines, stades municipaux et salles de spectacles.

D’autres coutumes dus à cette religion se propagent tranquillement sur la terre des valeurs universelles, sans pour autant interpeller ceux chargés de défendre la loi en vigueur et les traditions locales. La polygamie, l’excision, le mariage forcé sont pratiqués sans obstacles depuis quelques décennies et rares sont les disciples d’Allah condamnés, quand ils sont pris.

La pratique du rite aussi, dans certains quartiers, est une manifestation ostentatoire du refus de s’intégrer au pays hôte. Ainsi, lors des prières hebdomadaires, des rues entières sont fermées d’autorité pour la tranquillité des croyants, sans que les pouvoirs locaux, régionaux et nationaux n’y voient un quelconque abus. Dénoncer, en revanche, le pas pris par la religion sur la laïcité est se faire désigner automatiquement comme raciste par les gendarmes de la pensée unique.

D’autres us et coutumes de l’Islam, non listés ici mais pratiqués sans encombre en Occident, sont illégaux en regard du mode de vie actuel des pays d’accueils mais y sont tolérés au nom d’une certaine conception des droits de l’homme. Ainsi, subrepticement, s’opposent et s’imposent aux valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité les rites d’un Islam intolérant et moyenâgeux qui, si l’on n’y prend garde, importera d’autres usages en vogue actuellement dans les pays musulmans. Des rites que l’on n’ose imaginer voir ‘’s’épanouir’’ un jour dans nos contrées. Telle la lapidation des femmes adultères, la pendaison des homosexuels ou le refus du pouvoir d’apostasier la religion.

Cette lutte révèle en fait une lutte entre les droits de l’individu, réclamés à corps et à cris par les musulmans aux sociétés d’accueils, et l’occident. A trop permettre une liberté individuelle pieuse, cela autorise, de fait, la dislocation des sociétés modernes et laïque et, parallèlement, le germe de communautés où l’individu sera un échelon inexistant. Consentir à ceci c’est accepter la fin des droits de l’individu au profit de collectivités qui se doteront de tribunaux religieux, d’imams comme guides spirituels et de la Shari’a comme loi.

Les idiots utiles que sont les Ongs des droits de l’homme dites ‘’antiracistes’’ seront alors bien en mal d’expliquer leur manque de clairvoyance.

dimanche 4 juillet 2010

Une guerre de civilisation à nos portes

Au fil des jours, Israël est de plus en plus délégitimé. Ce petit état, le seul état au monde justifié par une résolution des instances internationales, devient la bête noire de nombreuses nations et pas des moindres. Ce petit peuple « sûr de lui et à la nuque raide », dixit un ancien président ayant préféré les pétrodollars à cet allié fidèle, représente aux yeux des sondés de la planète une menace à leurs quiétudes.

Il serait trop fastidieux d’établir, ici, une complète litanie des ‘’reproches’’ tenus à son encontre.

D’ailleurs, le voudrait-on, par où commencer ? :

• par les noms et faits des hommes politiques qui jurent tous, le cœur sur la main, d’assurer sa sécurité mais n’hésitent pas de l’autre à le convoquer tel un valet et à l’accuser de « disproportion » pour mieux le poursuivre devant les tribunaux internationaux à chaque geste concernant sa légitime défense?

• par les tribunaux civils qui refusent de reconnaître le délit d’antisémitisme car couvert par le paravent de l’antisionisme, même quand de rares consignes sont données par les chancelleries ?

• par les médias à l’attitude déontologiquement condamnable qui assurent la libre circulation de l’information qui nuit à son image mais escamotent systématiquement celle qui l’explique ou qui le soutient. ? Ce qui a comme conséquence première l’augmentation de la haine idéologique.

• par les Ongs, assurant la défense des droits de l’homme excepté lorsqu’il est Israélien ?

• par les instances internationales noyautées par une majorité antisémite structurée et jamais dénoncée par les politiques, les tribunaux civils et internationaux, les médias, ou encore les Ongs cités plus haut ?

Au vu de cette liste, l’évidence est qu’Israël est de plus en plus seul et, de surcroît, entouré d’ennemis -à contrario soutenus par intérêts et par peur- voués, comme toujours, à son éradication.

Chaque grande puissance connaît cette réalité. Et cependant, l’étau se resserre jour après jour autour du seul refuge du peuple juif afin qu’il cesse de se débattre et acquiesce aux conditions ‘’palestiniennes’’ et arabes d’une « paix juste et durable » pour le bien de la planète.

Des conditions qui fixent que les frontières seront celles de 1967 ou presque ; que les ‘’réfugiés’’ encore vivant ainsi que leurs très nombreux descendants réintégreront pour une grande partie la patrie d’où ils furent ‘’chassés’’ en 1948 ; que la capitale de la ‘’Palestine’’ sera Jérusalem-est -comprenant évidemment le ‘’troisième lieu saint de l’Islam’’- ; et que ce pays à venir sera démilitarisé mais contrôlé par ces grandes puissances si promptes à condamner Israël dès sa volonté de légitime défense exprimée !

De quoi soulever les doutes des Israéliens quant à la paix promise, les pousser à se replier sur soi, et inciter l’Iran, la Syrie, le Hezbollah, le Hamas -sans oublier leurs soutiens- à pousser leur avantage et tenter l’aventure de l’élimination de « l’entité sioniste ».

Israël n’étant pas la Tchécoslovaquie des années 30 du siècle passé et le peuple juif refusant le nouveau statut d’apatride qu’on lui promet, il est évident qu’il prendra les devants afin de réduire militairement la menace existentielle représentée par cet axe du mal sans tenir compte, le moins du monde, des appels à la raison et à la retenue de ses ‘’amis’’.

Ce conflit prévisible ayant très peu de chance de se cantonner au seul front, et au vu de la réaction probable de la communauté musulmane internationale éduquée à la haine du juif et du croisé, il aura pour effet immédiat de contraindre le monde occidental à se positionner et à choisir définitivement son camp : Israël et les valeurs universelles où celui de l’Islam et son obscurantisme garant de sa chute ! Celui d’une réelle démocratie, ou celui de la COLLABORATION par crainte d’embargos pétroliers, d’émeutes dans les territoires perdus des différentes républiques occidentales qui révolteront les ‘’souchiens’’, ou encore des attentats terroristes commis sur terre, sur mer et dans les airs par les ‘’martyrs’’ musulmans ?

Des craintes qui se préciseront, s’intensifieront et s’affineront quelque soit la position occidentale sur cette nouvelle crise proche-orientale. Un conflit qui aura pour effet de révéler son état réel. Une situation qui risque d’être celle d’un monde en quête d’identité. Quelque soit son positionnement futur sur ce conflit à venir, il signera la fin d’un monde de bienfaits et le début d’un monde partagé entre les tenants de la démocratie et celui d’un monde régi par une civilisation d’un autre âge.

Quant à Israël, il ne sortira pas indemne de cette conflagration, mais en émergera comme un pays debout n’abjurant pas sa destinée de refuge du peuple juif et les valeurs qui l’ont fait. Un embrasement qui lui permettra au final d’obtenir ce que les grandes puissances de ce monde sont en train, sournoisement, de lui refuser pour causes d’intérêts bien compris. Une guerre préventive qui se révélera morale car lui permettant de recouvrer sa totale légitimité ou, pour le moins, de desserrer l’étau pour de nombreuses années.