Cet article se doit d'être, car la vérité est une exactitude. Et rien d’autre. Seules les interprétations qui en sont faites mènent généralement à de l’incompréhension entre les hommes, voire à des affrontements. Dans le conflit proche-oriental on est gâté de ce côté.
La devise de la Metula News Agency est : « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde ». On suppose donc que la rédaction, sous l’œil attentif de son rédacteur en chef, veillera toujours à choisir les termes de ses articles avec intelligence aux fins d’informer ses lecteurs au plus près de la réalité.
Dans un article intitulé « Extrême engeance », Ilan Tsadik -sous la dictée de Sami el Soudi- affirme la tenue d’un pogrom dans la ville de Hébron. Pogrom commis par « Trois douzaines de casseurs religieux, exactement cagoulés à la manière des miliciens du Hamas à Gaza (…), (qui) commencèrent par incendier la buanderie attenante à la ferme. Ensuite ils entreprirent de mettre le feu à une chambre. Pendant que les assassins-pyromanes étaient à l’œuvre, leurs collègues cagoulés arrosaient copieusement la baraque de pierres, brisant le toit, les fenêtres et les portes, empêchant ainsi les occupants de fuir les flammes. Encerclant la scène du crime se tenait un service d’ordre imposant, venu de Kiriat Arba, tout comme les cagoulés, dont la fonction était de tenir des centaines d’autres Edennistes à l’écart, de même que des Palestiniens, qui observaient l’horreur à distance respectable. Dans l’entre-temps, un troisième groupe de miliciens edennistes faisait la chasse aux cameramen, les empêchant de filmer le drame et détruisant leur matériel. Sami rapporte que les centaines d’Edennistes spectateurs, pris d’une hystérie de meurtre, prodiguaient des conseils aux cagoulés sur les meilleures manières de tourmenter la famille arabe ».
Une description qui fait froid dans le dos et évoque, à qui a étudié un petit peu l’histoire du peuple juif, un sinistre rappel des souffrances à travers les temps de cette population. Dire que cet article a fait bondir une bonne partie de la communauté pro-israélienne francophone d’Internet est un doux euphémisme. Ce qui a contraint Stéphane Juffa à soutenir, par un nouvel article intitulé « Rester clairs 1ere partie » et « Rester clairs 2nd partie », l’affirmation faite par Ilan Tsadik -qui, rappelons le, n’était pas sur les lieus- agrémenté d’un : « Nous nous sommes trouvés, la semaine dernière, dans une situation de pogrom, et l’on ne doit qu’à l’intervention courageuse des journalistes présents, puis de l’armée, d’avoir évité le pire ». C’est dire toute la GRA-VI-TE de ce ‘’pogrom’’ aux yeux de cette agence de presse.
Restons clairs ! Et évacuons tout d’abord, de ces deux articles, tout ce qui borde le sujet Pogrom or not Pogrom et le tartine jusqu’à le faire oublier.
Que des exactions aient été commises nul ne le nie. Que la ville du patriarche ait vécu des jours de violences, de haine et de rancune cela est la vérité. Que dans cette région vivent une minorité d’ultras-religieux, d’ultras-nationalistes et des jusqu’au-boutistes prêt à en découdre avec l’armée, la police, les Juifs de l’autre bord et les ‘’Palestiniens’’ cela ne fait pas de doute. Que des hommes politiques de premier plan les représentent c’est vrai. Mais tout cela n’était pas le sujet principal qui fit réagir les internautes et provoqua un deuxième article de l’agence. Stéphane Juffa nous fait donc un hors sujet.
La question de fond est Pogrom or not Pogrom? C’est la question qui divise et qui se pose toujours ! A la lecture des deux articles susmentionnés les questions sont nombreuses à interpeller l’intelligence des lecteurs, désireux de connaître la réalité des faits et non pas couvrir les agissements de certains, quels qu’ils soient. Et d’abord, le nombre de journalistes présents lors de ce pogrom affirmé par Stéphane Juffa qui reconnaît que dans « l’oued qui sépare Kiryat Arba de Hébron il y avait à peine moins de journalistes » que lors du « pseudo-assassinat de Mohamed A-Dura » à Netzarim. Soit vingt-quatre « dont trois seulement étaient arabes ».
On imagine donc -et connaissant par cœur le réflexe et l’antipathie de ces derniers à l’égard du peuple israélien- les articles de presse ; puis les interviews des témoins ; les débats impromptus organisés par ces médias hostiles à travers la planète invitant les victimes -toujours vivantes- à décrire leurs souffrances ; la saisine des instances internationales ; les condamnations des ONGS droits de l’hommistes ; ou encore les manifestations locales de l’ONG La Paix maintenant horrifiée, à juste titre, de ce pogrom et qui lui aurait permis, par la bande, de contribuer à la réussite électorale de son parti mentor Meretz. Même le MRAP aurait été de sa condamnation !!!!
De tout cela RIEN. Un pogrom est passé et il fit long feu. Pas même la journaliste de la télévision israélienne, consolée par Sami el Soudi dans l’article d’Ilan Tsadick, ne fit son travail. Pas un reportage, pas une interview (les témoins ne manquent pas : journalistes, riverains et soldats), pas une image de toute la semaine de ce POGROM sur les trois chaînes nationales israéliennes. Rien de rien.
Pas même un des trois reporters arabes sur place -mentionnés par Stéphane Juffa- n'y fit mention, dans un média arabe. Pas même la télévision du Hezbollah n’y fit allusion.
Pas même une caméra ou un téléphone cellulaire ne filma la scène. Ni un appareil photo n’immortalisa ces atrocités. Pas même un stylo ne prit le soin de prendre des notes. Google, à la demande « pogrom à Hébron » reste presque muet. Seul, depuis plus d’une semaine, un article d’Haaretz (repris par les sites amis) restitue les faits retranscrits par la Metula News Agency et rapportés par son correspondant sur place Sami el Soudi. C’est très peu vu la GRA-VI-TE de l’acte et la charge émotionnelle que comprendrait, au sein du peuple juif, un tel geste.
Pas même une enquête judicaire décidée au plus haut niveau ministériel n’est diligentée à ce sujet. Malgré que le Premier ministre Ehud Olmert ne jure, politiquement, que par cette accusation.
Alors ? Tous complices de ces « miliciens zélotes » si chers à l’agence ?
Après ce constat, tout lecteur est donc en droit, et en devoir aussi, de s’interroger sur la véracité et/ou l’interprétation idéologique, politique et émotionnelle des faits qui se sont passés ce jour là.
Au pire, l’agence Metula News Agency s’est faite possédée par son correspondant (cela arrive aux meilleurs), aidé en cela par le journaliste du quotidien Haaretz, seul des vingt-quatre reporters sur place à avoir informer son lectorat !?
Au mieux, les exactions commises ce jour par une poignée d’excités justiciables et condamnables ont été amplifiées et mal interprétées. Ce qui expliquerait le silence quasi planétaire à ce propos.
A la lueur de cette réflexion, nulle ambiguïté ne demeure quant à l’invraisemblance de ce pogrom. L’agence, par son entêtement, s’empêtre dans une impasse du style enderlinienne. La Metula News Agency est dorénavant le seul média de la planète (Haaretz n’en parle déjà plus) qui maintient qu’un pogrom eut lieu à Hébron, outre celui de 1929, celui là bien réel, qui fit soixante sept victimes juives, causa l’éradication de cette communauté de cette ville et l’appropriation de ses biens par les responsables du massacre.
Dans l’absurde, il ne reste plus qu’à attendre qu’un nouvel historien, sosie d’un B. Morris, réécrive l’histoire en s’appuyant sur le témoignage exclusif de l’agence. Une agence qui, après coup, ne procure à ses lecteurs ni reportages, ni témoignages ou photos de ce qu’elle avance.
On la connut mieux inspirée.
La devise de la Metula News Agency est : « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde ». On suppose donc que la rédaction, sous l’œil attentif de son rédacteur en chef, veillera toujours à choisir les termes de ses articles avec intelligence aux fins d’informer ses lecteurs au plus près de la réalité.
Dans un article intitulé « Extrême engeance », Ilan Tsadik -sous la dictée de Sami el Soudi- affirme la tenue d’un pogrom dans la ville de Hébron. Pogrom commis par « Trois douzaines de casseurs religieux, exactement cagoulés à la manière des miliciens du Hamas à Gaza (…), (qui) commencèrent par incendier la buanderie attenante à la ferme. Ensuite ils entreprirent de mettre le feu à une chambre. Pendant que les assassins-pyromanes étaient à l’œuvre, leurs collègues cagoulés arrosaient copieusement la baraque de pierres, brisant le toit, les fenêtres et les portes, empêchant ainsi les occupants de fuir les flammes. Encerclant la scène du crime se tenait un service d’ordre imposant, venu de Kiriat Arba, tout comme les cagoulés, dont la fonction était de tenir des centaines d’autres Edennistes à l’écart, de même que des Palestiniens, qui observaient l’horreur à distance respectable. Dans l’entre-temps, un troisième groupe de miliciens edennistes faisait la chasse aux cameramen, les empêchant de filmer le drame et détruisant leur matériel. Sami rapporte que les centaines d’Edennistes spectateurs, pris d’une hystérie de meurtre, prodiguaient des conseils aux cagoulés sur les meilleures manières de tourmenter la famille arabe ».
Une description qui fait froid dans le dos et évoque, à qui a étudié un petit peu l’histoire du peuple juif, un sinistre rappel des souffrances à travers les temps de cette population. Dire que cet article a fait bondir une bonne partie de la communauté pro-israélienne francophone d’Internet est un doux euphémisme. Ce qui a contraint Stéphane Juffa à soutenir, par un nouvel article intitulé « Rester clairs 1ere partie » et « Rester clairs 2nd partie », l’affirmation faite par Ilan Tsadik -qui, rappelons le, n’était pas sur les lieus- agrémenté d’un : « Nous nous sommes trouvés, la semaine dernière, dans une situation de pogrom, et l’on ne doit qu’à l’intervention courageuse des journalistes présents, puis de l’armée, d’avoir évité le pire ». C’est dire toute la GRA-VI-TE de ce ‘’pogrom’’ aux yeux de cette agence de presse.
Restons clairs ! Et évacuons tout d’abord, de ces deux articles, tout ce qui borde le sujet Pogrom or not Pogrom et le tartine jusqu’à le faire oublier.
Que des exactions aient été commises nul ne le nie. Que la ville du patriarche ait vécu des jours de violences, de haine et de rancune cela est la vérité. Que dans cette région vivent une minorité d’ultras-religieux, d’ultras-nationalistes et des jusqu’au-boutistes prêt à en découdre avec l’armée, la police, les Juifs de l’autre bord et les ‘’Palestiniens’’ cela ne fait pas de doute. Que des hommes politiques de premier plan les représentent c’est vrai. Mais tout cela n’était pas le sujet principal qui fit réagir les internautes et provoqua un deuxième article de l’agence. Stéphane Juffa nous fait donc un hors sujet.
La question de fond est Pogrom or not Pogrom? C’est la question qui divise et qui se pose toujours ! A la lecture des deux articles susmentionnés les questions sont nombreuses à interpeller l’intelligence des lecteurs, désireux de connaître la réalité des faits et non pas couvrir les agissements de certains, quels qu’ils soient. Et d’abord, le nombre de journalistes présents lors de ce pogrom affirmé par Stéphane Juffa qui reconnaît que dans « l’oued qui sépare Kiryat Arba de Hébron il y avait à peine moins de journalistes » que lors du « pseudo-assassinat de Mohamed A-Dura » à Netzarim. Soit vingt-quatre « dont trois seulement étaient arabes ».
On imagine donc -et connaissant par cœur le réflexe et l’antipathie de ces derniers à l’égard du peuple israélien- les articles de presse ; puis les interviews des témoins ; les débats impromptus organisés par ces médias hostiles à travers la planète invitant les victimes -toujours vivantes- à décrire leurs souffrances ; la saisine des instances internationales ; les condamnations des ONGS droits de l’hommistes ; ou encore les manifestations locales de l’ONG La Paix maintenant horrifiée, à juste titre, de ce pogrom et qui lui aurait permis, par la bande, de contribuer à la réussite électorale de son parti mentor Meretz. Même le MRAP aurait été de sa condamnation !!!!
De tout cela RIEN. Un pogrom est passé et il fit long feu. Pas même la journaliste de la télévision israélienne, consolée par Sami el Soudi dans l’article d’Ilan Tsadick, ne fit son travail. Pas un reportage, pas une interview (les témoins ne manquent pas : journalistes, riverains et soldats), pas une image de toute la semaine de ce POGROM sur les trois chaînes nationales israéliennes. Rien de rien.
Pas même un des trois reporters arabes sur place -mentionnés par Stéphane Juffa- n'y fit mention, dans un média arabe. Pas même la télévision du Hezbollah n’y fit allusion.
Pas même une caméra ou un téléphone cellulaire ne filma la scène. Ni un appareil photo n’immortalisa ces atrocités. Pas même un stylo ne prit le soin de prendre des notes. Google, à la demande « pogrom à Hébron » reste presque muet. Seul, depuis plus d’une semaine, un article d’Haaretz (repris par les sites amis) restitue les faits retranscrits par la Metula News Agency et rapportés par son correspondant sur place Sami el Soudi. C’est très peu vu la GRA-VI-TE de l’acte et la charge émotionnelle que comprendrait, au sein du peuple juif, un tel geste.
Pas même une enquête judicaire décidée au plus haut niveau ministériel n’est diligentée à ce sujet. Malgré que le Premier ministre Ehud Olmert ne jure, politiquement, que par cette accusation.
Alors ? Tous complices de ces « miliciens zélotes » si chers à l’agence ?
Après ce constat, tout lecteur est donc en droit, et en devoir aussi, de s’interroger sur la véracité et/ou l’interprétation idéologique, politique et émotionnelle des faits qui se sont passés ce jour là.
Au pire, l’agence Metula News Agency s’est faite possédée par son correspondant (cela arrive aux meilleurs), aidé en cela par le journaliste du quotidien Haaretz, seul des vingt-quatre reporters sur place à avoir informer son lectorat !?
Au mieux, les exactions commises ce jour par une poignée d’excités justiciables et condamnables ont été amplifiées et mal interprétées. Ce qui expliquerait le silence quasi planétaire à ce propos.
A la lueur de cette réflexion, nulle ambiguïté ne demeure quant à l’invraisemblance de ce pogrom. L’agence, par son entêtement, s’empêtre dans une impasse du style enderlinienne. La Metula News Agency est dorénavant le seul média de la planète (Haaretz n’en parle déjà plus) qui maintient qu’un pogrom eut lieu à Hébron, outre celui de 1929, celui là bien réel, qui fit soixante sept victimes juives, causa l’éradication de cette communauté de cette ville et l’appropriation de ses biens par les responsables du massacre.
Dans l’absurde, il ne reste plus qu’à attendre qu’un nouvel historien, sosie d’un B. Morris, réécrive l’histoire en s’appuyant sur le témoignage exclusif de l’agence. Une agence qui, après coup, ne procure à ses lecteurs ni reportages, ni témoignages ou photos de ce qu’elle avance.
On la connut mieux inspirée.