Michel Bôle-Richard, correspondant à Jérusalem du quotidien Le Monde ne démontre nul attrait à vouloir informer correctement ses lecteurs et donc ceux qui le nourrissent. Dans un énième article intitulé « Difficile première séance de négociations entre Israéliens et Palestiniens » tous les ingrédients de la mal information volontaire sont présents.
Jugez en : « (…) la rencontre entre les deux délégations (…) a été affectée par l'importante incursion de Tsahal dans la bande de Gaza, la veille, qui a causé la mort de six Palestiniens et l'annonce, une semaine auparavant, de la construction de 307 nouveaux logements dans la colonie de Har Homa, à proximité de Bethléem ».
On apprend que la « colonie de Har Homa » se situe « à proximité de Bethléem ». Jérusalem étant une ville dans le voisinage de Bethléem, il n’y a donc nulle malveillance, selon le journaliste, à affirmer que le quartier de cette ville se trouve, lui aussi, « à proximité ». Sauf, que la décision de dissocier cette partie de la capitale témoigne d’une poursuite de la « colonisation » et, en conséquences, du manque de volonté d’Israël dans la recherche d’une Paix Juste et durable pour la région. Cette présentation subodore également l’incongruité de l’exigence d’Israël, lors de discussions à venir, de toute possession sur ce territoire. Michel Bôle-Richard est objectif, on vous l’affirme.
Par ailleurs, si l’on doutait un tant soit peu encore, ‘’l’assassinat’’ de six ‘’Palestiniens’’ par « l’importante incursion de Tsahal dans la bande Gaza » précise ce manque de volonté. Sauf qu’à lire la suite du pamphlet, on s’aperçoit que « les Israéliens ont exigé que cessent les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza et les attaques en Cisjordanie ». Serait-il possible que ceci découle de cela ? Est il logique d’imaginer que les six ‘’Palestiniens’’ ne soient autres que des terroristes recherchant la mort du plus grand nombre de civils israéliens ? Le journaleux, ni le quotidien, ne s’attardent généralement sur de telles futilités.
Une autre tournure de phrase peut légitimement nous apostropher. « Ce premier rendez-vous devait être utilisé pour composer les différentes équipes de négociations qui doivent s'atteler aux dossiers cruciaux, comme le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés et les frontières du futur Etat palestinien ».
Le « retour des réfugiés » est donc invoqué comme un dossier ‘’crucial’’. Que tous les gouvernements israéliens successifs ont dit et redit leurs refus de toute acceptation de cette exigence afin de sauvegarder le caractère juif du pays et donc sa qualité de refuge pour ce peuple, elle n’en reste pas moins, pour le journal, un impératif de la négociation. En revanche, le dossier de l’expulsion des Juifs des pays arabo-musulmans, devenus entre autres Israéliens, n’est même pas ouvert au sein de cette rédaction. Les lecteurs de ce journal n’en sauront donc rien et devront se tourner vers d’autres sources pour être informés correctement.
On a beaucoup écrit sur la conception idéologique des publications françaises de gauche. Il y manquait la reconnaissance de leur talent à détourner la réalité afin de pouvoir haïr, sans remords, les Juifs.
C’est chose faite.
Jugez en : « (…) la rencontre entre les deux délégations (…) a été affectée par l'importante incursion de Tsahal dans la bande de Gaza, la veille, qui a causé la mort de six Palestiniens et l'annonce, une semaine auparavant, de la construction de 307 nouveaux logements dans la colonie de Har Homa, à proximité de Bethléem ».
On apprend que la « colonie de Har Homa » se situe « à proximité de Bethléem ». Jérusalem étant une ville dans le voisinage de Bethléem, il n’y a donc nulle malveillance, selon le journaliste, à affirmer que le quartier de cette ville se trouve, lui aussi, « à proximité ». Sauf, que la décision de dissocier cette partie de la capitale témoigne d’une poursuite de la « colonisation » et, en conséquences, du manque de volonté d’Israël dans la recherche d’une Paix Juste et durable pour la région. Cette présentation subodore également l’incongruité de l’exigence d’Israël, lors de discussions à venir, de toute possession sur ce territoire. Michel Bôle-Richard est objectif, on vous l’affirme.
Par ailleurs, si l’on doutait un tant soit peu encore, ‘’l’assassinat’’ de six ‘’Palestiniens’’ par « l’importante incursion de Tsahal dans la bande Gaza » précise ce manque de volonté. Sauf qu’à lire la suite du pamphlet, on s’aperçoit que « les Israéliens ont exigé que cessent les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza et les attaques en Cisjordanie ». Serait-il possible que ceci découle de cela ? Est il logique d’imaginer que les six ‘’Palestiniens’’ ne soient autres que des terroristes recherchant la mort du plus grand nombre de civils israéliens ? Le journaleux, ni le quotidien, ne s’attardent généralement sur de telles futilités.
Une autre tournure de phrase peut légitimement nous apostropher. « Ce premier rendez-vous devait être utilisé pour composer les différentes équipes de négociations qui doivent s'atteler aux dossiers cruciaux, comme le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés et les frontières du futur Etat palestinien ».
Le « retour des réfugiés » est donc invoqué comme un dossier ‘’crucial’’. Que tous les gouvernements israéliens successifs ont dit et redit leurs refus de toute acceptation de cette exigence afin de sauvegarder le caractère juif du pays et donc sa qualité de refuge pour ce peuple, elle n’en reste pas moins, pour le journal, un impératif de la négociation. En revanche, le dossier de l’expulsion des Juifs des pays arabo-musulmans, devenus entre autres Israéliens, n’est même pas ouvert au sein de cette rédaction. Les lecteurs de ce journal n’en sauront donc rien et devront se tourner vers d’autres sources pour être informés correctement.
On a beaucoup écrit sur la conception idéologique des publications françaises de gauche. Il y manquait la reconnaissance de leur talent à détourner la réalité afin de pouvoir haïr, sans remords, les Juifs.
C’est chose faite.