La paix a de tout temps succédé à
la guerre. Soit par une décision commune de tous les belligérants, soit par
l’acceptation par le vaincu des conditions du plus fort. Dans le conflit
israélo-arabe, le quidam observateur assiste à une logique renversante. Le camp
du vaincu, qui a subi plus d’une défaite, exige que le vainqueur se suicide,
cela au nom d’une « paix juste et durable ».
A cet objectif
hallucinant, nul ne s’étonne d’y voir contribuer tous les antisémites que
compte la planète, les juifs haineux de soi et les idiots utiles à cette cause
indéfendable.
Par contre, le fait d’observer
des amis de l’Etat d’Israël contraindre ce pays à rechercher, dans ces
conditions, une paix introuvable plutôt que d’exiger du monde musulman, en
prémisse, son acquiescement à son existence comme état du peuple juif interpelle
l’entendement.
Cela a même un goût, une odeur et
une image peu ragoûtante !
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Mahmoud Abbas l’a dit, le dit
et le redira sans problème : « Ce que nous nous ne voulons pas
accepter, c’est la reconnaissance de l’état juif. Nous n’accepterons jamais
de reconnaître l’état juif ».
Cela énoncé calmement sous les acclamations du Conseil révolutionnaire du Fatah, mouvement du ‘’modéré’’ président ‘’palestinien’’ en mars 2014. Décision qui n’est pas nouvelle, très souvent répétée, et qui remonte, en fait, à la résolution 181 de 1947 !
Avec qui l’Etat d’Israël se doit donc à des pourparlers, et surtout sur quoi ?
- Ce pays doit-il négocier avec
un partenaire qui refuse de le reconnaître tel quel ? A savoir, le refuge
du peuple juif ?
- Qui peut imaginer que ce pays
acceptera un jour une arrivée de plusieurs centaines de milliers de « réfugiés »
en son sein, de surcroît haineux et revanchards ?
- Sa sécurité doit-elle être mise
entre les mains de ce ‘’partenaire’’ pour la ‘’paix’’ ?
En un mot, doit-il renoncer à sa
quintessence pour complaire et signer une paix des cimetières ?
Bien sûr que non !
Des questions simples, logiques
mais évacuées devant les exigences ‘’palestiniennes’’ avant tous pourparlers. Terroristes
libérés et/ou gel des constructions de la Judée et de la Samarie,
y compris dans Jérusalem-est, devant, sous la pression des pays ‘’amis’’,
être le prix à payer pour ‘’négocier’’.
Dans le cas contraire l’Etat d’Israël
se verrait accusé d’avoir fait échouer les ‘’négociations’’ et subirait, en
conséquence, les foudres des ‘’faiseurs de paix’’ occidentaux tel un veto à l’Onu
qui n’arriverait plus ou encore des boycotts qui ne s’annonceraient pas mais
qui auraient la même ‘’couleur’’.
A cette liste nauséeuse s’ajoutant,
bien sûr, la ‘’colère’’ de la rue ‘’palestinienne’’. Une rue si prompte à
envoyer des ‘’martyrs’’ rejoindre les vierges promises !