La Cimade selon sa
définition est une association charitable de «solidarité active avec les
migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile ». Sa devise est « L’humanité
passe par l’autre ». A ce titre, cette association est, assurent ses
délégués régionaux en région PACA Françoise Rocheteau et Jean-Pierre
Cavalié, « maintes fois mentionnée dans le livre des Justes pour
les actions très courageuses que nombre de ses membres ont mené au cours de la
seconde guerre mondiale en faveur de toutes les personnes recherchées par les
autorités allemandes et françaises. Juifs essentiellement, (…) »
Au nom de cette histoire, la
Présidente
du CRIF Marseille Michèle Teboul, dans une
lettre datée du trois décembre 2012, a invité
La Cimade Provence-Alpes-Côte d’Azur
à participer le vingt janvier 2013 à une manifestation commémorant le
soixante-dixième anniversaire des rafles du centre ville de Marseille.
Dans leur
réponse, ces mêmes délégués ‘’
au nom des valeurs’’ qui les animent ont repoussé
l’invitation car
« engagés sur une question qui nous oppose : la
politique, à nos yeux coloniale et discriminatoire de l’Etat d’Israël à l’encontre
des Palestiniens, en violation du droit international ». Ne désirant
ni «
garder silence » sur leurs convictions ni «
faire
scandale » en ce jour de recueillement, ils ne seront donc pas sur
place pour rappeler le souvenir de ceux qui furent raflés, déportés puis
assassinés. Qu’ils soient Juifs, opposants politiques, Tsiganes, Rom ou homosexuels.
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La première question qui interpelle
tout quidam honnête est de chercher à connaître la nationalité du CRIF ?
Cette association est-elle israélienne ou même représentant de ce pays en France
pour que le sujet du conflit lui soit opposé ainsi ?
La deuxième interrogation tend à
savoir si la divergence d’opinion excuse ce mépris à l’encontre de la mémoire
de disparus ? Est-ce dorénavant un délit que de s’afficher pro-israélien ?
Mais le plus important n’est pas
à proprement parler dans ces deux questions mais dans les ‘’valeurs’’ affichées
par La Cimade dans leur courrier expliquant leur renonciation à participer
à la cérémonie.
La première d’entre elles serait « L’humanité
avant la nationalité ».
Faudrait-il que les Israéliens
fassent passer ‘’l’humanité’’ du Hamas, du Djihad islamique voire
même du Fatah du ‘’modéré’’ Mahmoud Abbas refusant l’existence d’un
état pour le peuple juif, avant la défense de l’état qui les protège ?
Cette valeur ‘’humaine’’ les aurait-elle protégés, au mieux, de la qualité d’apatrides
qui leur était et leur est toujours destinée ?
Bien sûr que non !
La deuxième valeur est « la
responsabilité avant l’obéissance » qui rappelle les actions des Justes
face à la barbarie des nazis.
Un juste, quel qu’il soit,
aurait-il refusé d’obéir à l’ordre de défendre son pays et donc sa famille, ses
proches et tous les autres du danger de les voir jetés à la mer en 1948, 1956,
1967, 1973, etc. ? Est-ce responsable de voir toutes les offres
israéliennes de paix rejetés par les ‘’Palestiniens’’ qui, parallèlement, exigent
un « droit de retour » de millions de « réfugiés »
au sein même du seul état du peuple juif à travers la planète, afin de l’éradiquer
par la démographie ? N’est-ce pas là une preuve flagrante d’inhumanité provenant
du sentiment nationaliste ‘’palestinien’’ que condamne La Cimade ?
L’a-t-elle un jour condamné ?
Pas à ce jour !