Suite à une pétition organisée par les « Socialistes pour une Paix Juste et Durable au Proche-Orient » et publiée sur leur site, quelques ‘’vedettes nationales’’ du P.S. français y ont apposé leurs signatures.
Pierre Joxe, Paul Quilès, Stéphane Hessel, Martine Aubry, Michel Delebarre, Yvette Roudy, Jean-Luc Mélenchon, Jean Auroux, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Michel Rocard, pour ne citer que les plus connus, sont donc en parfait accord -il faut le croire- avec l’exposé de cet appel qui circule à l’initiative de militants Toulousains et Parisiens.
Mais que dit ce texte que l’on ne peut décemment soutenir sauf à combattre Israël ?
Après avoir saluer « l’Initiative de Genève » et confirmer le « droit imprescriptible des Israéliens de vivre dans un État délimité par les frontières de 1967 » (présumé à caractère JUIF ???), et celui des Palestiniens « de pouvoir vivre dans un État viable en Palestine » (ce que disent les Israéliens depuis 1948) ils en appellent à « toutes les bonnes volontés qui, à partir de cette initiative de paix, et d’autres, permettront d’aboutir à une solution juste et négociée du droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948 et de 1967, et à une citoyenneté pleine et entière des Arabes palestiniens de nationalité israélienne (20 % des Israéliens) ».
Ainsi, en deux temps et trois mouvements introduits en début de lecture, le va-t-en guerre est désigné.
Après avoir concéder le minimum vital aux droits de l’homme israélien, et à travers lui au peuple juif, ils proclament d’une part le bien-fondé du ‘’droit au retour’’ des « réfugiés Palestiniens » (au sein même d’Israël bien évidemment) -ce qui est en totale contradiction avec leur assentiment au droit israélien à un état, et également avec « l’Initiative de Genève » qui est sensée, selon les dires de Yossi Beilin, avoir solutionner et évacuer avec des ‘’partenaires courageux’’ cette question- et d’autre part constatent ‘’l’apartheid’’ du gouvernement d’Israël envers les « arabes palestiniens ».
(Sur ce dernier sujet, restons au Proche-Orient et par magnanimité ne leur rappelons pas la situation actuelle catastrophique des immigrés de France -qui n’est pourtant pas en guerre- dont ils sont, en grande partie, responsables).
Après ces deux bévues monumentales, ces femmes et hommes politiques d’envergure nationale et/ou européenne rappellent par leurs soutiens à ce texte « que l’avenir de l’État d’Israël et de la région passe par une solution politique négociée et non par une politique d’occupation brutale qui, en violation du droit, plonge tous les jours davantage la population palestinienne dans la misère, la détresse et le désespoir ».
C’est aussi, à peu de chose près, ce que disait Ehud Barak –alors premier ministre israélien en poste en l’an 2000- lorsqu’il proposa, par les accords de ‘’Camp David’’, la création de la ‘’Palestine’’ avant d’être contraint de répondre par la violence à la « Guerre d’Oslo » déclenchée par le bourreau Yasser Arafat afin d’atteindre son objectif premier, a savoir l’éradication d’Israël par un retour massif de ‘’Palestiniens’’ au sein du pays.
Du reste, il n’est guère surprenant -dans un texte de cet acabit- de ne voir la condamnation des « attentas-suicides contre d’innocents civils israéliens » (il y a donc à contrario des israéliens coupables de leur ‘’suicide’’) que vers la fin de la pétition. Le profane pourra donc, en toute innocence mais à dessein, en déduire que les attentats-suicides sont les effets de l’occupation et non pas le contraire.
Remémorer que la majeure partie des ‘’territoires disputés’’ étaient déjà entre les mains de l’Autorité Palestinienne en l’année 2000 suite aux « Accords d’Oslo », puis respecter la stricte chronologie des événements aurait, on s’en doute, dénaturé le sens de l’appel et provoqué le départ (?) de ces quelques intellectuels ( ??) de renom cités ci-dessus.
Toute pétition anti-israélienne qui se ‘’respecte’’ se doit aussi de comprendre une condamnation de la construction du « mur de sécurité » dont l’ONU a « ordonné le démantèlement » (sic), et une demande aux responsables politiques Français et Européens « à user de tous les moyens en leur pouvoir pour inciter le gouvernement israélien à respecter les droits de l’Homme, le droit international et les Conventions de Genève, à l’instar des démocraties dont l’État israélien se réclame (re-sic)».
Mais le meilleur, je vous l’ai conservé pour la fin. Lisez ce qui suit lentement et ‘’savourez’’ en chaque terme.
« Nous dénonçons les forces opposées à la paix, qu’elles soient au gouvernement, comme en Israël, ou dans l’opposition à l’Autorité palestinienne, comme en Palestine ».
Un véritable morceau d’anthologie à la gloire de l’Autorité Palestinienne et bien sûr du ‘’pacifisme’’ de Yasser Arafat.
Vous l’aurez compris, l’opposition à la Paix se trouve ailleurs, mais surtout en Israël.
Il est donc de notre devoir, suite à ce réquisitoire contre une démocratie et un peuple qui ne demandent qu’à vivre en paix, d’en appeler à tous les électeurs socialistes Français dignes de ce nom et non favorables à sacrifier le droit, la démocratie et la réalité, de noter les noms des signataires -disposés à un mandat politique éventuel- et de les sanctionner lors de scrutins à venir.
A galoper derrière les suffrages des ‘’nouveaux Français’’- suite au conseil de leur ‘’expert’’ Pascal Boniface-, ils ont installé en 2002 le PS dans l’opposition et le Front National comme challenger de l’UMP.
Il est temps que ces ‘’socialistes’’ peu scrupuleux soient exclus de ce parti afin qu’il puisse recouvrer sa place et son crédit d’antan.
Pierre Joxe, Paul Quilès, Stéphane Hessel, Martine Aubry, Michel Delebarre, Yvette Roudy, Jean-Luc Mélenchon, Jean Auroux, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Michel Rocard, pour ne citer que les plus connus, sont donc en parfait accord -il faut le croire- avec l’exposé de cet appel qui circule à l’initiative de militants Toulousains et Parisiens.
Mais que dit ce texte que l’on ne peut décemment soutenir sauf à combattre Israël ?
Après avoir saluer « l’Initiative de Genève » et confirmer le « droit imprescriptible des Israéliens de vivre dans un État délimité par les frontières de 1967 » (présumé à caractère JUIF ???), et celui des Palestiniens « de pouvoir vivre dans un État viable en Palestine » (ce que disent les Israéliens depuis 1948) ils en appellent à « toutes les bonnes volontés qui, à partir de cette initiative de paix, et d’autres, permettront d’aboutir à une solution juste et négociée du droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948 et de 1967, et à une citoyenneté pleine et entière des Arabes palestiniens de nationalité israélienne (20 % des Israéliens) ».
Ainsi, en deux temps et trois mouvements introduits en début de lecture, le va-t-en guerre est désigné.
Après avoir concéder le minimum vital aux droits de l’homme israélien, et à travers lui au peuple juif, ils proclament d’une part le bien-fondé du ‘’droit au retour’’ des « réfugiés Palestiniens » (au sein même d’Israël bien évidemment) -ce qui est en totale contradiction avec leur assentiment au droit israélien à un état, et également avec « l’Initiative de Genève » qui est sensée, selon les dires de Yossi Beilin, avoir solutionner et évacuer avec des ‘’partenaires courageux’’ cette question- et d’autre part constatent ‘’l’apartheid’’ du gouvernement d’Israël envers les « arabes palestiniens ».
(Sur ce dernier sujet, restons au Proche-Orient et par magnanimité ne leur rappelons pas la situation actuelle catastrophique des immigrés de France -qui n’est pourtant pas en guerre- dont ils sont, en grande partie, responsables).
Après ces deux bévues monumentales, ces femmes et hommes politiques d’envergure nationale et/ou européenne rappellent par leurs soutiens à ce texte « que l’avenir de l’État d’Israël et de la région passe par une solution politique négociée et non par une politique d’occupation brutale qui, en violation du droit, plonge tous les jours davantage la population palestinienne dans la misère, la détresse et le désespoir ».
C’est aussi, à peu de chose près, ce que disait Ehud Barak –alors premier ministre israélien en poste en l’an 2000- lorsqu’il proposa, par les accords de ‘’Camp David’’, la création de la ‘’Palestine’’ avant d’être contraint de répondre par la violence à la « Guerre d’Oslo » déclenchée par le bourreau Yasser Arafat afin d’atteindre son objectif premier, a savoir l’éradication d’Israël par un retour massif de ‘’Palestiniens’’ au sein du pays.
Du reste, il n’est guère surprenant -dans un texte de cet acabit- de ne voir la condamnation des « attentas-suicides contre d’innocents civils israéliens » (il y a donc à contrario des israéliens coupables de leur ‘’suicide’’) que vers la fin de la pétition. Le profane pourra donc, en toute innocence mais à dessein, en déduire que les attentats-suicides sont les effets de l’occupation et non pas le contraire.
Remémorer que la majeure partie des ‘’territoires disputés’’ étaient déjà entre les mains de l’Autorité Palestinienne en l’année 2000 suite aux « Accords d’Oslo », puis respecter la stricte chronologie des événements aurait, on s’en doute, dénaturé le sens de l’appel et provoqué le départ (?) de ces quelques intellectuels ( ??) de renom cités ci-dessus.
Toute pétition anti-israélienne qui se ‘’respecte’’ se doit aussi de comprendre une condamnation de la construction du « mur de sécurité » dont l’ONU a « ordonné le démantèlement » (sic), et une demande aux responsables politiques Français et Européens « à user de tous les moyens en leur pouvoir pour inciter le gouvernement israélien à respecter les droits de l’Homme, le droit international et les Conventions de Genève, à l’instar des démocraties dont l’État israélien se réclame (re-sic)».
Mais le meilleur, je vous l’ai conservé pour la fin. Lisez ce qui suit lentement et ‘’savourez’’ en chaque terme.
« Nous dénonçons les forces opposées à la paix, qu’elles soient au gouvernement, comme en Israël, ou dans l’opposition à l’Autorité palestinienne, comme en Palestine ».
Un véritable morceau d’anthologie à la gloire de l’Autorité Palestinienne et bien sûr du ‘’pacifisme’’ de Yasser Arafat.
Vous l’aurez compris, l’opposition à la Paix se trouve ailleurs, mais surtout en Israël.
Il est donc de notre devoir, suite à ce réquisitoire contre une démocratie et un peuple qui ne demandent qu’à vivre en paix, d’en appeler à tous les électeurs socialistes Français dignes de ce nom et non favorables à sacrifier le droit, la démocratie et la réalité, de noter les noms des signataires -disposés à un mandat politique éventuel- et de les sanctionner lors de scrutins à venir.
A galoper derrière les suffrages des ‘’nouveaux Français’’- suite au conseil de leur ‘’expert’’ Pascal Boniface-, ils ont installé en 2002 le PS dans l’opposition et le Front National comme challenger de l’UMP.
Il est temps que ces ‘’socialistes’’ peu scrupuleux soient exclus de ce parti afin qu’il puisse recouvrer sa place et son crédit d’antan.