Une campagne pro-palestinienne,
initiée par le «Comité pour la Paix en Israël et en Palestine» va s’afficher,
en grand, dans le métro de New York. Une cinquantaine de stations vont être
couverts de panneaux publicitaires dévoilant quatre cartes de la « Palestine ».
Des cartes apposées les unes auprès des autres et qui exposent, à croire ces
panneaux, un rétrécissement graduel de sa superficie s’étalant de l’année 1946
à 2010. Sur le côté est indiqué : « 4,7 millions de Palestiniens
sont classés par l'ONU en tant que réfugiés ».
Que de mensonges en si peu de
place !
A analyser la carte de gauche, la
première réaction est de s’interroger sur le nom indiqué ? Y avait-il alors
sur ce territoire une entité nationale nommée « Palestine » qui
lui aurait permis, de nos jours, de colorier de sa couleur revendicative la quasi-totalité
du pays ? Y avait-il un peuple pouvant se prévaloir, à lui seul, de cette
nationalité ? Cette contrée n’était-elle pas, alors, administrée, sous
mandat onusien, par la Grande-Bretagne car étant une région
délivrée de la colonisation centenaire turque ? Cette région était-elle si
réduite ou devrait-elle comprendre, encore à la date indiquée de 1946, le Royaume
Hachémite de Transjordanie venant juste d’obtenir son indépendance sur
un territoire à l’est du Jourdain et s’étalant sur quatre fois plus que
celui attribué au peuple juif en 1948 ? Un pays de Transjordanie devenu Jordanie
et octroyé aux musulmans habitant la région, alors que le reste situé à l’ouest
de cette rivière, devait revenir à l’Etat d’Israël restant à créer.
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Tout cela ne sera pas indiqué sur
cette première carte !
La deuxième carte affiche le plan
de partition voté par l’ONU le 29 novembre 1947. Un plan de partition jamais
reconnu et ni admis par le monde musulman. Un refus catégorique non rappelé au
bon souvenir du lecteur et qui a vu l’Etat d’Israël naissant perdre près
d’un pourcent de sa population, contrarier le projet de voir ses citoyens juifs
jetés à la mer et conquérir des nouveaux territoires.