D’après un sondage effectué par l’institut « Louis Harris pour Le Figaro » les Français plébiscitent le candidat Démocrate John Kerry à 71% contre 11% pour l’actuel président des USA Georges W. Bush. S’ils étaient électeurs, en place et lieu des Américains, le suspense sur le nom du futur locataire de la Maison blanche n’aurait donc plus lieu d’être et la campagne électorale annulée ou réduite à sa plus simple expression.
Cette ferveur quasi nationale peut elle s’expliquer par le contenu du programme du camp Démocrate ? Evidemment non ! Bien malin le sondé Français qui peut affirmer le connaître, voire être en contact avec les réalités des carences de la société US pour juger de son éventuelle efficacité.
Alors, « Pourquoi un tel plébiscite des Français en faveur d'un candidat démocrate, dont les intentions restent, après tout, très largement inconnues ? Ne s'agit-il pas surtout d'un rejet du président sortant ? » s’interroge Pierre Rousselin, journaliste du Figaro.
Toujours selon ce même sondage, 82% des personnes interrogées estiment que Bush junior a rendu le monde « plus dangereux » et, à contrario, l’élection de John Kerry serait considéré comme un « facteur de détente ». Ce qui permet à François Miquet-Marty -directeur des études politiques et d'opinion de l'Institut Louis-Harris- d’expertiser également que «Le kerrysme français (…) repose, plus profondément, sur l'image fortement anxiogène du chef d'Etat américain ».
Faut il, en conséquences, s’étonner de ces constats ? Cette « anxiété » étant basée uniquement sur l’information relayée et non sur une réalité palpable par le commun des mortels, il est logique que d’aucuns désignent les médias nationaux audiovisuels et écrits comme fautifs de cet état de fait. Il n’est pratiquement pas, en effet, de reportages, de documentaires, d’émissions ou autres analyses ne transformant pas, contre toute intelligence, systématiquement Georges W. Bush en icône du mal et responsable de tous les maux de la planète.
De par sa comparaison à un « crétin », « mystique », et partisan d’une « politique unilatérale » au détriment du bien international, le Français abêti ne pourra, faute de lectures d’opinions contraires à l’idéologie du « politiquement correcte », ‘’disculper’’ celui par qui « SES peurs » surviennent, tout comme il ne put il y a quelques mois -selon un autre sondage- blanchir Israël, puis les USA, d’être les principales menaces contre la paix mondiale, précédant en cela l’Iran, la Syrie et autre Corée du nord.
Mais cependant, au delà ce bourrage de crâne perpétuel -supporté de temps à autre par une haine idéologique brune verte rouge- il est étrange que 11% des sondés soutiennent encore Georges W. Bush et que 18% soient toujours indécis quant à cette élection. ( Sans parler, naturellement, des dizaines de millions de ses concitoyens qui espèrent en sa réélection ).
S’il est donc un sens incontestable à attribuer aux résultats de ce sondage, il ne peut être QUE celui d’une preuve attestant de la réussite de cette vision idéologique -parrainée principalement par l’Elysée et le Quai d’Orsay- défendant mordicus son droit à commercer et à débattre avec toutes les dictatures de la planète au détriment, malheureusement, des peuples et des valeurs des Droits de l’Homme.
Sur un autre sujet, et au moment où sont écrites ces lignes, ces médias nationaux nous lient les ‘’conditions’’ du « confinement » de Yasser Arafat à la Moukataa et l’état, plus que critique, de sa santé. Nous pouvons donc pressentir, si un décès survient, que les Israéliens soient accusés, par ce même procédé de lobotomie propagé à longueur de futures tribunes, ‘’d’assassinat’’ de la « carte routière » et, en conséquences, de la Paix pour n’avoir pas saisi toute l’opportunité de ce « chef légitime » lors de son vivant.
Ne doutons pas, alors, qu’un sondage français, voire européen, -à ce propos- confirmerait cette accusation. Et pourtant nul sondé n’aura visité auparavant la Moukataa.
dimanche 31 octobre 2004
mardi 26 octobre 2004
‘’Pièces à conviction’’ à charge
C’est plus qu’une évidence ! Le téléspectateur de France Télévision, par les journaux télévisés et autres émissions à caractère politique, n’est quasiment plus informé mais endoctriné à ‘’l’idéologie maison’’. A savoir : le « politiquement correct ».
En effet ! Les différentes rédactions de ce média, totalement persuadées de la légitimité de leurs analyses communes sur les différents problèmes de ce monde ( ce qui est déjà en soi contraire à tout entendement ), ‘’schématisent’’ l’information et -de ce fait- suppriment tout débat y apportant la contradiction.
Ce qui serait, en démocratie, somme toute concevable, si seulement le PDG de cette société audiovisuelle n’était pas nommé par le politique, et le téléspectateur contraint à son financement par une redevance publique annuelle.
Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur de télévision- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.
Si ils furent quelques peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, ils furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage.
En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.
Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.
L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.
Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».
Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.
Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.
Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.
Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et George W. Bush une bonne sieste.
C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.
Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.
Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.
En effet ! Les différentes rédactions de ce média, totalement persuadées de la légitimité de leurs analyses communes sur les différents problèmes de ce monde ( ce qui est déjà en soi contraire à tout entendement ), ‘’schématisent’’ l’information et -de ce fait- suppriment tout débat y apportant la contradiction.
Ce qui serait, en démocratie, somme toute concevable, si seulement le PDG de cette société audiovisuelle n’était pas nommé par le politique, et le téléspectateur contraint à son financement par une redevance publique annuelle.
Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur de télévision- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.
Si ils furent quelques peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, ils furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage.
En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.
Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.
L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.
Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».
Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.
Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.
Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.
Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et George W. Bush une bonne sieste.
C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.
Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.
Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.
vendredi 22 octobre 2004
Les Antisiomites enfin repérés
Les Antisiomites enfin repérés« Parmi toutes les formes, subtiles, d'antisémitisme par procuration, il en est une qui doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c'est l'antisionisme radical ».
Jean-Christophe Rufin -écrivain, médecin et responsable de nombreuses associations d'aide humanitaire- confirme (indirectement ) dans son rapport sur le racisme et l'antisémitisme remis au Ministre de l'intérieur Dominique de Villepin tout le ''bien'' que l'on pouvait penser des actes de certains responsables en ''faveur de l'opprimé Palestinien'', mais aussi et surtout CONTRE l'état ''colonisateur, assassin et nazi'', l'Etat d'Israël.
« Antisionisme radical » de dirigeants associatifs, médiatiques et/ou politiques qui « (.) est fortement représenté au sein d'une mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte » et qui « En mettant l'accent sur la dénonciation de ''la politique de Sharon'' et en se recommandant de certaines voix juives dissidentes, (.) se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu'il n'est pas assimilable à un antisémitisme ».
« C'est pourquoi nous invitons à réfléchir sur l'opportunité et l'applicabilité d'un texte de loi qui (.) permettrait de punir ceux qui porteraient sans fondement à l'encontre de groupes, d'institutions ou d'Etats des accusations de racisme et utiliseraient à leur propos des comparaisons injustifiées avec l'apartheid ou le nazisme ».
De ce fait, les anti-israéliens, dans leur globalité, seraient tenus -de par cette loi- d'apporter les preuves incontestables de leurs allégations sous peine de voir leur antisémitisme confirmé et sanctionné. Tel Michel Tubiana -Président de la LDH- qui confirme à l'AFP que son association « (.)tomberait sous le coup de la loi si cette proposition était adoptée, ''puisqu'on a écrit, et on maintient, que le régime réservé aux Arabes israéliens est un régime discriminatoire'' ».
En effet ! Sauf à prouver que « ce régime » résulte des lois entérinées par le parlement du pays, la FIDH serait astreinte pénalement, pour le moins, à de laborieux communiqués d'excuses démontrant, ainsi, toute la nocivité de son idéologie sectaire à l'encontre de ceux qui la refusent.
Il en serait de même avec Alain Ménargues qui -après avoir traité l'Etat d'Israël « d'Etat raciste » sans le prouver- aurait été immédiatement démis de ses fonctions de directeur adjoint de RFI par ses supérieurs -précédant en cela la justice- et n'aurait pu reprocher de ce fait, à « un noyau de juifs communautaires », sa déchéance totale exigée a la quasi unanimité lors d'une assemblée générale des personnels de la radio.
On peut subodorer également, que la chaîne franco-allemande ARTE aurait réfléchit à plus de deux fois avant de diffuser en boucle cette version propagandiste égyptienne avide de déconstruire le renouveau de l'Etat juif qui offrait ainsi à ses pionniers la sécurité qui leur fit défaut dans les années 40 mais aussi à leurs ancêtres depuis près de deux millénaires.
Dans la même optique, le quotidien du soir dit de ''référence'' n'aurait pu publier en première page un point de vue attestant le « négationnisme » d'Ariel Sharon sans consulter auparavant tous ces conseils juridiques.
Nul hebdomadaire ne s'amuserait plus à tronquer ou modifier des légendes de photos d'agence de presse dans l'objectif unique de pointer du doigt le ''colonisateur'' de « terre palestinienne » ''assassin notoire'' « d'activistes », de « militants » et/ou de « résistants » tous ''civils'' mais jamais terroristes.
Aucun ''humoriste'' ne pourrait plus, par un geste ''comique'', associer le Judaïsme et l'Etat d'Israël avec le régime nazi, qui fit tant et tant pour la « solution finale du problème juif ».
Bref ! De par cette loi, nul individu ou groupe -se réclamant de la libre expression- n'utiliserait plus impunément la calomnie, le mensonge ou l'omission volontaire à l'encontre de l'Etat d'Israël. Ce qui aurait pour effet immédiat de calmer les passions des « jeunes de banlieues » et de sécuriser au maximum la communauté juive du pays.
Quant au peuple de France, alors, enrichie de cette nouvelle loi, il cesserait d'être lobotomisé par ces tenants de la mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte -secondée en cela par les islamistes et autres extrémistes de droite- et serait enfin éclairé sur la véritable nature de ce conflit.
Il aurait, en conséquence, tout le loisir d'analyser sereinement la légitimité de la politique arabe de la Chiraquie et de déterminer -entre autre- si son appui inconditionnel au milliardaire de Ramallah ( partisan acharné du « droit au retour des réfugiés » au sein d'Israël ) est d'un quelconque secours à la résolution de ce conflit israélo-arabe.
Mais voilà ! L'enjeu financier étant particulièrement élevé et le pétrole d'une nécessité vitale pour l'économie du pays, il est à parier que le Ministre de l'intérieur, en charge du dossier de l'antisémitisme, n'ajoutera pas l'antisionisme -qu'il soit radical ou non- aux interdits de la société afin que ne soit pas limiter la portée des choix politiques de la Chiraquie en cette région.
En conséquence, il nous faudra encore longtemps déplorer que « l'une des mécaniques les plus redoutables aujourd'hui, qui fait d'un antisionisme en apparence politique et antiraciste l'un des facteurs facilitateurs du passage à l'acte, l'un des instruments de l'antisémitisme par procuration » soit confortée, voire encouragée par cette apathie intéressée.
Les Antisiomites, quant à eux, ont encore de beaux jours devant eux.
Jean-Christophe Rufin -écrivain, médecin et responsable de nombreuses associations d'aide humanitaire- confirme (indirectement ) dans son rapport sur le racisme et l'antisémitisme remis au Ministre de l'intérieur Dominique de Villepin tout le ''bien'' que l'on pouvait penser des actes de certains responsables en ''faveur de l'opprimé Palestinien'', mais aussi et surtout CONTRE l'état ''colonisateur, assassin et nazi'', l'Etat d'Israël.
« Antisionisme radical » de dirigeants associatifs, médiatiques et/ou politiques qui « (.) est fortement représenté au sein d'une mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte » et qui « En mettant l'accent sur la dénonciation de ''la politique de Sharon'' et en se recommandant de certaines voix juives dissidentes, (.) se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu'il n'est pas assimilable à un antisémitisme ».
« C'est pourquoi nous invitons à réfléchir sur l'opportunité et l'applicabilité d'un texte de loi qui (.) permettrait de punir ceux qui porteraient sans fondement à l'encontre de groupes, d'institutions ou d'Etats des accusations de racisme et utiliseraient à leur propos des comparaisons injustifiées avec l'apartheid ou le nazisme ».
De ce fait, les anti-israéliens, dans leur globalité, seraient tenus -de par cette loi- d'apporter les preuves incontestables de leurs allégations sous peine de voir leur antisémitisme confirmé et sanctionné. Tel Michel Tubiana -Président de la LDH- qui confirme à l'AFP que son association « (.)tomberait sous le coup de la loi si cette proposition était adoptée, ''puisqu'on a écrit, et on maintient, que le régime réservé aux Arabes israéliens est un régime discriminatoire'' ».
En effet ! Sauf à prouver que « ce régime » résulte des lois entérinées par le parlement du pays, la FIDH serait astreinte pénalement, pour le moins, à de laborieux communiqués d'excuses démontrant, ainsi, toute la nocivité de son idéologie sectaire à l'encontre de ceux qui la refusent.
Il en serait de même avec Alain Ménargues qui -après avoir traité l'Etat d'Israël « d'Etat raciste » sans le prouver- aurait été immédiatement démis de ses fonctions de directeur adjoint de RFI par ses supérieurs -précédant en cela la justice- et n'aurait pu reprocher de ce fait, à « un noyau de juifs communautaires », sa déchéance totale exigée a la quasi unanimité lors d'une assemblée générale des personnels de la radio.
On peut subodorer également, que la chaîne franco-allemande ARTE aurait réfléchit à plus de deux fois avant de diffuser en boucle cette version propagandiste égyptienne avide de déconstruire le renouveau de l'Etat juif qui offrait ainsi à ses pionniers la sécurité qui leur fit défaut dans les années 40 mais aussi à leurs ancêtres depuis près de deux millénaires.
Dans la même optique, le quotidien du soir dit de ''référence'' n'aurait pu publier en première page un point de vue attestant le « négationnisme » d'Ariel Sharon sans consulter auparavant tous ces conseils juridiques.
Nul hebdomadaire ne s'amuserait plus à tronquer ou modifier des légendes de photos d'agence de presse dans l'objectif unique de pointer du doigt le ''colonisateur'' de « terre palestinienne » ''assassin notoire'' « d'activistes », de « militants » et/ou de « résistants » tous ''civils'' mais jamais terroristes.
Aucun ''humoriste'' ne pourrait plus, par un geste ''comique'', associer le Judaïsme et l'Etat d'Israël avec le régime nazi, qui fit tant et tant pour la « solution finale du problème juif ».
Bref ! De par cette loi, nul individu ou groupe -se réclamant de la libre expression- n'utiliserait plus impunément la calomnie, le mensonge ou l'omission volontaire à l'encontre de l'Etat d'Israël. Ce qui aurait pour effet immédiat de calmer les passions des « jeunes de banlieues » et de sécuriser au maximum la communauté juive du pays.
Quant au peuple de France, alors, enrichie de cette nouvelle loi, il cesserait d'être lobotomisé par ces tenants de la mouvance d'extrême gauche alter-mondialiste et verte -secondée en cela par les islamistes et autres extrémistes de droite- et serait enfin éclairé sur la véritable nature de ce conflit.
Il aurait, en conséquence, tout le loisir d'analyser sereinement la légitimité de la politique arabe de la Chiraquie et de déterminer -entre autre- si son appui inconditionnel au milliardaire de Ramallah ( partisan acharné du « droit au retour des réfugiés » au sein d'Israël ) est d'un quelconque secours à la résolution de ce conflit israélo-arabe.
Mais voilà ! L'enjeu financier étant particulièrement élevé et le pétrole d'une nécessité vitale pour l'économie du pays, il est à parier que le Ministre de l'intérieur, en charge du dossier de l'antisémitisme, n'ajoutera pas l'antisionisme -qu'il soit radical ou non- aux interdits de la société afin que ne soit pas limiter la portée des choix politiques de la Chiraquie en cette région.
En conséquence, il nous faudra encore longtemps déplorer que « l'une des mécaniques les plus redoutables aujourd'hui, qui fait d'un antisionisme en apparence politique et antiraciste l'un des facteurs facilitateurs du passage à l'acte, l'un des instruments de l'antisémitisme par procuration » soit confortée, voire encouragée par cette apathie intéressée.
Les Antisiomites, quant à eux, ont encore de beaux jours devant eux.
dimanche 17 octobre 2004
Pensée chiraquienne
Le Ministère des affaires étrangères français et le Groupe de haut niveau pour la relance des relations franco-israéliennes ( co-présidé par Yéhuda Lancry et David Khayat ) ont organisé une table ronde -entre journalistes Français et Israéliens- sur le thème « France Israël : quand les médias dialoguent ».
Lors de cette conférence, le Ministre Michel Barnier a fait une brève intervention pour constater de prime abord que les « (…) deux sociétés ne se comprennent pas (…). En réalité, je serais tenté de dire que ces regards croisés se croisent très peu et il y a là, chacun restant ancré dans ses convictions, un véritable devoir de dialogue et de compréhension ».
Véritable devoir, donc, qui lui impose de réitérer à son auditoire que l’exigence française « (…) c'est naturellement, fondamentalement, l'existence et la sécurité d'Israël et nous ne transigerons jamais sur cette exigence ». Principe de la politique française dont on ne peut que se féliciter. Sauf, si l’on s’interroge sur la réelle volonté et la capacité de cette administration à intervenir militairement, le cas échéant, pour mettre en phase ces belles paroles. Mais cela n’est pas le débat du jour.
En effet ! Plus loin dans son allocution et en réponse à une question, Michel Barnier nous assène également et tranquillement qu’« Il y a ceux qui pensent qu'on ne fait rien avec Yasser Arafat. Moi, je pense qu'on ne fait rien sans lui, ni contre lui » (sic).
Si, en effet, l’on ne dialogue qu’avec son ennemi pour gagner la Paix, il convient cependant de lister objectivement le ou les sujets dont Ehud Barak -alors Premier ministre israélien en fonction- a refusé, sur l’injonction de la très grande majorité du peuple israélien, de discuter avec le reclus de Ramallah à Camp David puis à Taba dans les années 2000 et 2001.
Du partage du Mont du temple, aux implantations de Judée, Samarie et Gaza évacuées, en passant par le tracé d’une frontière définitive, tous les thèmes de discordes ont été abordés et des solutions trouvées et acceptées de part et d’autre. Sauf sur l’UNIQUE sujet relatif à l’exigence d’un « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein même d’Israël, après avoir obtenu une nouvelle ‘’Palestine’’ entièrement déjudaïsée ( à l’image de l’objectif recherché par les nazis en ce qui concernait l’Europe lors de la deuxième guerre mondiale ). Cela démontrant ainsi le projet poursuivi par la « Guerre d’Oslo » voulue et déclenchée par l’Autorité palestinienne.
A interpréter, en conséquence, la ‘’pensée’’ chiraquienne, Israël devrait -pour mettre un terme au conflit proche-oriental- accepter cette revendication du monde arabo-musulman et, ainsi, ‘’offrir’’ à son peuple un avenir certain de dhimmitude en leur propre pays, puis d’errance à travers la planète et de nouvelles souffrances dans les pays d’accueils. Toutes choses inconcevables on en conviendra aisément.
Il est donc dans notre « devoir de dialogue et de compréhension » mutuelle de dénoncer la contradiction établie dans cette allocution ministérielle entre « l’exigence française (qui est ) naturellement, fondamentalement, l'existence et la sécurité d'Israël » et l’exigence de discussions avec l’un des principaux pourfendeurs de l’Etat d’Israël comme état juif, à savoir Yasser Arafat.
Contradiction écartée si l’on suspecte, quelque peu, que l’objectif chiraquien n’est autre que la défense de l’existence et de la sécurité de l’Etat d’Israël… expurgé de sa spécificité juive. Circonstance d’autant plus aggravante à nos yeux, si l’on sait que JAMAIS la politique arabe de la France n’a exigé, de la part du monde arabo-musulman, la reconnaissance du droit du peuple juif à disposer d’un état, sur sa terre ancestrale, régit selon ses seuls codes et valeurs émanant du Judaïsme.
Il serait donc assez captivant d’apercevoir, lors de la visite diplomatique actuelle de Michel Barnier en Israël, le Premier Ministre Ariel Sharon mettre son nez publiquement dans la politique arabe de la Chiraquie et soulever enfin cette question qui empoisonnera longtemps encore les relations entre les deux pays si une réponse chiraquienne claire n’y était pas apportée.
Gageons alors, dans cette hypothèse, que la langue de bois sera « naturellement et fondamentalement » de service et justifiera amplement le besoin ressenti par la diplomatie de la France -seul pays aux valeurs très proches sinon identiques de celles d’Israël- d’organiser des tables rondes afin de dissiper les nombreux ‘’malentendus’’ de sa politique.
Il est donc temps, que la Chiraquie ne reste plus « ancré(e) dans ses convictions » et abandonne sa théorie de la « parenthèse » d’Israël dans cette région.
Cela serait de bon augure pour un dialogue sain et une meilleure compréhension entre les deux nations.
Lors de cette conférence, le Ministre Michel Barnier a fait une brève intervention pour constater de prime abord que les « (…) deux sociétés ne se comprennent pas (…). En réalité, je serais tenté de dire que ces regards croisés se croisent très peu et il y a là, chacun restant ancré dans ses convictions, un véritable devoir de dialogue et de compréhension ».
Véritable devoir, donc, qui lui impose de réitérer à son auditoire que l’exigence française « (…) c'est naturellement, fondamentalement, l'existence et la sécurité d'Israël et nous ne transigerons jamais sur cette exigence ». Principe de la politique française dont on ne peut que se féliciter. Sauf, si l’on s’interroge sur la réelle volonté et la capacité de cette administration à intervenir militairement, le cas échéant, pour mettre en phase ces belles paroles. Mais cela n’est pas le débat du jour.
En effet ! Plus loin dans son allocution et en réponse à une question, Michel Barnier nous assène également et tranquillement qu’« Il y a ceux qui pensent qu'on ne fait rien avec Yasser Arafat. Moi, je pense qu'on ne fait rien sans lui, ni contre lui » (sic).
Si, en effet, l’on ne dialogue qu’avec son ennemi pour gagner la Paix, il convient cependant de lister objectivement le ou les sujets dont Ehud Barak -alors Premier ministre israélien en fonction- a refusé, sur l’injonction de la très grande majorité du peuple israélien, de discuter avec le reclus de Ramallah à Camp David puis à Taba dans les années 2000 et 2001.
Du partage du Mont du temple, aux implantations de Judée, Samarie et Gaza évacuées, en passant par le tracé d’une frontière définitive, tous les thèmes de discordes ont été abordés et des solutions trouvées et acceptées de part et d’autre. Sauf sur l’UNIQUE sujet relatif à l’exigence d’un « droit au retour » de centaines de milliers d’étrangers au sein même d’Israël, après avoir obtenu une nouvelle ‘’Palestine’’ entièrement déjudaïsée ( à l’image de l’objectif recherché par les nazis en ce qui concernait l’Europe lors de la deuxième guerre mondiale ). Cela démontrant ainsi le projet poursuivi par la « Guerre d’Oslo » voulue et déclenchée par l’Autorité palestinienne.
A interpréter, en conséquence, la ‘’pensée’’ chiraquienne, Israël devrait -pour mettre un terme au conflit proche-oriental- accepter cette revendication du monde arabo-musulman et, ainsi, ‘’offrir’’ à son peuple un avenir certain de dhimmitude en leur propre pays, puis d’errance à travers la planète et de nouvelles souffrances dans les pays d’accueils. Toutes choses inconcevables on en conviendra aisément.
Il est donc dans notre « devoir de dialogue et de compréhension » mutuelle de dénoncer la contradiction établie dans cette allocution ministérielle entre « l’exigence française (qui est ) naturellement, fondamentalement, l'existence et la sécurité d'Israël » et l’exigence de discussions avec l’un des principaux pourfendeurs de l’Etat d’Israël comme état juif, à savoir Yasser Arafat.
Contradiction écartée si l’on suspecte, quelque peu, que l’objectif chiraquien n’est autre que la défense de l’existence et de la sécurité de l’Etat d’Israël… expurgé de sa spécificité juive. Circonstance d’autant plus aggravante à nos yeux, si l’on sait que JAMAIS la politique arabe de la France n’a exigé, de la part du monde arabo-musulman, la reconnaissance du droit du peuple juif à disposer d’un état, sur sa terre ancestrale, régit selon ses seuls codes et valeurs émanant du Judaïsme.
Il serait donc assez captivant d’apercevoir, lors de la visite diplomatique actuelle de Michel Barnier en Israël, le Premier Ministre Ariel Sharon mettre son nez publiquement dans la politique arabe de la Chiraquie et soulever enfin cette question qui empoisonnera longtemps encore les relations entre les deux pays si une réponse chiraquienne claire n’y était pas apportée.
Gageons alors, dans cette hypothèse, que la langue de bois sera « naturellement et fondamentalement » de service et justifiera amplement le besoin ressenti par la diplomatie de la France -seul pays aux valeurs très proches sinon identiques de celles d’Israël- d’organiser des tables rondes afin de dissiper les nombreux ‘’malentendus’’ de sa politique.
Il est donc temps, que la Chiraquie ne reste plus « ancré(e) dans ses convictions » et abandonne sa théorie de la « parenthèse » d’Israël dans cette région.
Cela serait de bon augure pour un dialogue sain et une meilleure compréhension entre les deux nations.
dimanche 10 octobre 2004
Conseils aux Juifs de France ...
Au sortir de la fête des cabanes -célébration emblématique de l’errance bi-millénaire du peuple juif à travers la planète- il devient de plus en plus nécessaire, voire vital, aux membres de la communauté juive française de s’interroger sur leurs propres avenirs au sein de l’hexagone et sur leurs relations futures avec leurs compatriotes.
En effet ! Les tenants majoritaires de l’opinion publique de ce pays -tenants d’une idéologie antisioniste déclarée- n’hésitent plus désormais à soutenir explicitement une réécriture des faits (présents et passés) relatifs au conflit israélo-arabe qui installe les Juifs de France -fiers de leur double allégeance- dans un mal être bien connu de leurs aïeuls : faire confiance à la société, ou craindre le renouveau d’un antisémitisme national -prenant, cette fois-ci, comme alibi leurs soutiens indéfectibles à un Etat d’Israël utilisant des « chars contre des lanceurs de pierres ‘’palestiniens’’ »- et en prévoir toutes les déplorables conséquences.
Réécriture anti-sioniste du conflit, dont les faits -vérifiés et vérifiables- attestent cependant l’entière responsabilité de ces ‘’Palestiniens’’ dans le chaos proche-oriental actuel, et qui résulte indiscutablement de leurs participations absolues aux différentes tentatives d’éradication d’Israël.
• • Responsabilité confirmée par leurs collaborations en 1948 aux attaques armées des pays arabes voisins afin d’empêcher la renaissance de l’Etat d’Israël sur une partie de sa terre ancestrale.
• • Responsabilités attestées par leurs attentats à l’intérieur de la ligne d’armistice de 1949 (que d’aucuns appellent abusivement frontières de 1967), par la création en 1964 d’une Organisation de Libération de la Palestine du Jourdain à la mer et par leur renoncement à un état sur les terres occupées, alors, par leurs ‘’frères’’ Egyptiens et Jordaniens.
• • Responsabilité, encore, prouvée par leur acquiescement total au triple refus de la Ligue arabe réunie à Khartoum, opposé à la proposition israélienne de 1967 offrant les territoires contre la paix.
• • Responsabilité, enfin, démontrée dans leur décision du déclenchement de la « Guerre d’Oslo », suite au refus israélien en l’an 2000 d’accepter le retour de centaines de milliers d’étrangers au sein de ses frontières et, ainsi, voir exaucer leur souhait originel de 1948 concernant l’éradication d’Israël de la région par l’arme démographique.
Il est donc évident, que toute analyse ne s’appuyant pas sur cette obstination ‘’palestinienne’’, mais aussi arabo-musulmane, ne serait au final qu’une critique dissimulant un objectif inavoué, voire inavouable.
Et ces ‘’critiques’’, il faut en convenir, sont pléthores dans cette France gouvernée par une Chiraquie obnubilée par sa politique pro-arabe.
C’est ainsi, par exemple, que sur le plateau télévisuel de L.C.I., le « racisme » de l’Etat d’Israël a pu être soutenu comme une évidence par un Journaliste commis d’état.
C’est ainsi, aussi, que sur le plateau de la télévision publique FR3, lors du journal du soir, a été reconnu -avec la complaisance de la présentatrice- toute la ‘’responsabilité’’ manifeste d’Ariel Sharon, et accessoirement celle de George W. Bush, dans l’assassinat d’Israéliens en vacances sur les côtes égyptiennes.
Et c’est ainsi, encore, que la chaîne publique franco-allemande a pu parrainer, puis diffuser un film (co-financé entre autres par les ministères de la Culture et des Affaires étrangères ) ennoblissant le révisionnisme ambiant et témoignant de la culpabilité du peuple juif dans les malheurs des ‘’Palestiniens’’.
Il est donc incontestable pour le Juif de France que cette avalanche, quasi quotidienne, d’anti-israélisme favorise le questionnement quant à son devenir au sein de la République française. Sans céder pour autant à un défaitisme, il lui est donc conseillé de s’inquiéter de cette situation anormale et de prévoir, si possible, les conditions minimales d’une arrivée précipitée en un lieu de chute en Israël, voire dans un pays ami.
La situation en la Chiraquie en est à ce point.
Pauvre France.
En effet ! Les tenants majoritaires de l’opinion publique de ce pays -tenants d’une idéologie antisioniste déclarée- n’hésitent plus désormais à soutenir explicitement une réécriture des faits (présents et passés) relatifs au conflit israélo-arabe qui installe les Juifs de France -fiers de leur double allégeance- dans un mal être bien connu de leurs aïeuls : faire confiance à la société, ou craindre le renouveau d’un antisémitisme national -prenant, cette fois-ci, comme alibi leurs soutiens indéfectibles à un Etat d’Israël utilisant des « chars contre des lanceurs de pierres ‘’palestiniens’’ »- et en prévoir toutes les déplorables conséquences.
Réécriture anti-sioniste du conflit, dont les faits -vérifiés et vérifiables- attestent cependant l’entière responsabilité de ces ‘’Palestiniens’’ dans le chaos proche-oriental actuel, et qui résulte indiscutablement de leurs participations absolues aux différentes tentatives d’éradication d’Israël.
• • Responsabilité confirmée par leurs collaborations en 1948 aux attaques armées des pays arabes voisins afin d’empêcher la renaissance de l’Etat d’Israël sur une partie de sa terre ancestrale.
• • Responsabilités attestées par leurs attentats à l’intérieur de la ligne d’armistice de 1949 (que d’aucuns appellent abusivement frontières de 1967), par la création en 1964 d’une Organisation de Libération de la Palestine du Jourdain à la mer et par leur renoncement à un état sur les terres occupées, alors, par leurs ‘’frères’’ Egyptiens et Jordaniens.
• • Responsabilité, encore, prouvée par leur acquiescement total au triple refus de la Ligue arabe réunie à Khartoum, opposé à la proposition israélienne de 1967 offrant les territoires contre la paix.
• • Responsabilité, enfin, démontrée dans leur décision du déclenchement de la « Guerre d’Oslo », suite au refus israélien en l’an 2000 d’accepter le retour de centaines de milliers d’étrangers au sein de ses frontières et, ainsi, voir exaucer leur souhait originel de 1948 concernant l’éradication d’Israël de la région par l’arme démographique.
Il est donc évident, que toute analyse ne s’appuyant pas sur cette obstination ‘’palestinienne’’, mais aussi arabo-musulmane, ne serait au final qu’une critique dissimulant un objectif inavoué, voire inavouable.
Et ces ‘’critiques’’, il faut en convenir, sont pléthores dans cette France gouvernée par une Chiraquie obnubilée par sa politique pro-arabe.
C’est ainsi, par exemple, que sur le plateau télévisuel de L.C.I., le « racisme » de l’Etat d’Israël a pu être soutenu comme une évidence par un Journaliste commis d’état.
C’est ainsi, aussi, que sur le plateau de la télévision publique FR3, lors du journal du soir, a été reconnu -avec la complaisance de la présentatrice- toute la ‘’responsabilité’’ manifeste d’Ariel Sharon, et accessoirement celle de George W. Bush, dans l’assassinat d’Israéliens en vacances sur les côtes égyptiennes.
Et c’est ainsi, encore, que la chaîne publique franco-allemande a pu parrainer, puis diffuser un film (co-financé entre autres par les ministères de la Culture et des Affaires étrangères ) ennoblissant le révisionnisme ambiant et témoignant de la culpabilité du peuple juif dans les malheurs des ‘’Palestiniens’’.
Il est donc incontestable pour le Juif de France que cette avalanche, quasi quotidienne, d’anti-israélisme favorise le questionnement quant à son devenir au sein de la République française. Sans céder pour autant à un défaitisme, il lui est donc conseillé de s’inquiéter de cette situation anormale et de prévoir, si possible, les conditions minimales d’une arrivée précipitée en un lieu de chute en Israël, voire dans un pays ami.
La situation en la Chiraquie en est à ce point.
Pauvre France.
mardi 5 octobre 2004
A.F.P. ?
Qui ne connaît la signification exacte de ce sigle ? Nul, effectivement, n’ignore que ces trois lettres réunies sont les initiales de l’Agence France Presse. Une Agence Française pour la Presse qui se doit, en démocratie digne de ce nom, à une information strictement rigoureuse pour le seul respect de son lecteur quelles que soient, par ailleurs, ses opinions politiques.
L’A.F.P. est la seule Agence en France et de Presse qui, pour être protégée des banqueroutes à répétition par le politique français, est devenue -au fil du temps- une ‘’Annexe Française de cette Presse’’ d’opinion. Bref ! Une ‘’Association Faisant Passer’’ l’information selon les seuls desiderata du payeur. Autrement dit, ceux du Quai d’Orsay qui -lui même- se doit de satisfaire son patron, qui n’est autre que l’Elysée.
Un obligé donc de la Chiraquie qui, comme chacun le sait, s’adonne -sans retenue aucune- à cette « politique arabe » qui vaut à notre pauvre France toute la sympathie de ce monde nazislamique qui inclut le Hamas, le Hezbollah, le Djihad islamique et autres Frères musulmans. Sans oublier, bien sûr, toutes ces autocraties arabo-musulmanes desquelles les Droits de l’Homme -valeurs ayant fait La France- en sont exclus.
C’est ainsi que l’on a pu observer l' AFP. se métamorphoser, petit à petit, en ‘’Alliance de journalistes Favorables à cette Politique’’ arabe et ‘’informer’’ selon des critères ahurissants qui n’épargnent en rien les alliés naturels de la France -que sont, entre autres, les USA et Israël- voire les installent dans la mémoire collective comme principales menaces de la paix mondiale.
Posture néfaste donc qui a valu à l’ A.F.P. une totale ‘’Amitié Fraternelle et Passionnelle’’ de la part de nombreux Démocrates inquiets du devenir de la France et du système démocratique qui régit le monde occidental. D’où les surnoms ‘’affectueux’’ attribués à cette succursale élyséenne -tel ‘’Association France Palestine’’- et les diverses sollicitations à protester publiquement contre toutes ces dérives anti-démocratiques, telle celle organisée par nos confrères d’Acmédias.org et qui a pour objectif premier d’obtenir la diffusion de la liste détaillée des victimes de la « Guerre d’Oslo » comptabilisées par les ‘’Agents Funèbres et Palestinophiles’’, afin de clarifier le contenu de ce décompte, voire de mettre un terme définitif à cette gestion morbide réservée exclusivement à ce conflit.
On ne peut donc qu’être solidaire de ces actions et Apprécier la Faveur et le Privilège que nous offre Guysen Israël News de nous ré-informer rapidement et complètement, afin de pouvoir contrer -autant que faire se peut- cette « Politique arabe » qui nuit à Israël, injurie accessoirement les USA, et lésera tôt ou tard cette France occupée par une Chiraquie l’empêchant de redevenir la grande dame qu’elle fut dans le concert des nations.
dimanche 3 octobre 2004
Info ou un faux au Figaro ?
Si Le Figaro ( comme certains de ses confrères nationaux ) n’existait pas, il nous faudrait presque l’inventer. Ne serait-ce que pour tenter de comprendre comment chemine le cerveau d’un pigiste, anonyme de surcroît, tenu d'éclairer ses lecteurs sur les tenants et aboutissants du conflit proche-oriental selon les directives politiquement correctes de la rédaction parisienne.
En effet ! On ne peut qu’être sidéré, voire écœuré, par la présentation tronquée et l’omission de certains faits, qu’elles soient volontaires ou non.
Ainsi, ce journal, nous ‘’informe’’ -dans sa rubrique internationale- des « Inquiétudes pour l’esplanade des Mosquées », exprimées par les autorités israéliennes, dues aux craintes d’effondrement du « lieu saint le plus sensible de Jérusalem » sous le poids des fidèles musulmans attendus, vers la mi-octobre, pour le ramadan sur « l’esplanade des Mosquées ».
Craintes justifiées dans le corps de l’article par de la « négligence et un récent tremblement de terre », causes directes -selon ce ‘’journaleux’’ - de l’affaiblissement des fondations de l’édifice.
Si le lecteur, peu au fait de la réalité du terrain, ne peut raisonnablement accuser le seul D… des Juifs d’être responsable du « tremblement de terre » ressenti dans la région, il ne peut faire autrement -faute d’indications contraires- qu’imputer totalement cette « négligence » aux autorités israéliennes, qui administrent la vie de cette cité depuis 1967.
Autorités commandées -comme le sait tout ‘’scribouillard’’ au Figaro- par Ariel Sharon, nom transformé par le politiquement correct en synonyme de la perversion au service du ‘’colonialisme juif’’.
C’est ainsi que cet article de 128 mots seulement, choisit de mentionner prioritairement d’une part le souhait d’Israël d’y « réduire le nombre de visiteurs » mais aussi d’autre part la dénonciation des autorités religieuses musulmanes ( le Wakf ) d’« une nouvelle tentative israélienne pour s'en emparer ». La première décision résultant, évidemment cela va de soi, de l’objectif à atteindre.
Ce qui est totalement dissimulé, en revanche, à la connaissance des lecteurs ( faute de place probablement !!! ) n’est ni plus ni moins la construction non autorisée par l’administration israélienne il y a près de dix ans -en lieu et place des Ecuries de Salomon- d’une mosquée souterraine supplémentaire.
Ce qui est tu également, est le refus du Wakf d’autoriser les ingénieurs israéliens de vérifier de près l’état des lieux, mais aussi l’analyse réalisée par des ingénieurs égyptiens affirmant tout simplement leur assurance que « la mosquée va très prochainement s’écrouler sur les fidèles qui s’y amasseront ».
Tous détails, on en conviendra, d’importances, mais qui n’empêcheront pas les lecteurs de ce quotidien de tenir Israël fautif « d’une éventuelle ‘’catastrophe’’ » et de ses conséquences.
Responsable et coupable de n’avoir pas su préserver ce lieu historique plus de trois fois millénaire et que le pigiste du Figaro baptise, dans l’article incriminé, tout simplement du nom de « Haram al-Charif ( le noble sanctuaire, troisième lieu saint de l'Islam) appelé Mont du Temple par les Juifs, dont c'est le premier lieu de prière ».
Sans commentaires.
Sauf, peut être, pour préciser aux ignares (et plus ) du Figaro et d’ailleurs, que le ‘’troisième lieu saint de l’islam’’ n’est pas mentionné dans le Coran, alors que le « Mont du temple » est cité des centaines de fois dans les livres saints du Judaïsme.
Il devient urgent qu’Ivan Rioufoul, éditorialiste de qualité en ce journal, dédie son bloc-notes à ses tristes confrères.
En effet ! On ne peut qu’être sidéré, voire écœuré, par la présentation tronquée et l’omission de certains faits, qu’elles soient volontaires ou non.
Ainsi, ce journal, nous ‘’informe’’ -dans sa rubrique internationale- des « Inquiétudes pour l’esplanade des Mosquées », exprimées par les autorités israéliennes, dues aux craintes d’effondrement du « lieu saint le plus sensible de Jérusalem » sous le poids des fidèles musulmans attendus, vers la mi-octobre, pour le ramadan sur « l’esplanade des Mosquées ».
Craintes justifiées dans le corps de l’article par de la « négligence et un récent tremblement de terre », causes directes -selon ce ‘’journaleux’’ - de l’affaiblissement des fondations de l’édifice.
Si le lecteur, peu au fait de la réalité du terrain, ne peut raisonnablement accuser le seul D… des Juifs d’être responsable du « tremblement de terre » ressenti dans la région, il ne peut faire autrement -faute d’indications contraires- qu’imputer totalement cette « négligence » aux autorités israéliennes, qui administrent la vie de cette cité depuis 1967.
Autorités commandées -comme le sait tout ‘’scribouillard’’ au Figaro- par Ariel Sharon, nom transformé par le politiquement correct en synonyme de la perversion au service du ‘’colonialisme juif’’.
C’est ainsi que cet article de 128 mots seulement, choisit de mentionner prioritairement d’une part le souhait d’Israël d’y « réduire le nombre de visiteurs » mais aussi d’autre part la dénonciation des autorités religieuses musulmanes ( le Wakf ) d’« une nouvelle tentative israélienne pour s'en emparer ». La première décision résultant, évidemment cela va de soi, de l’objectif à atteindre.
Ce qui est totalement dissimulé, en revanche, à la connaissance des lecteurs ( faute de place probablement !!! ) n’est ni plus ni moins la construction non autorisée par l’administration israélienne il y a près de dix ans -en lieu et place des Ecuries de Salomon- d’une mosquée souterraine supplémentaire.
Ce qui est tu également, est le refus du Wakf d’autoriser les ingénieurs israéliens de vérifier de près l’état des lieux, mais aussi l’analyse réalisée par des ingénieurs égyptiens affirmant tout simplement leur assurance que « la mosquée va très prochainement s’écrouler sur les fidèles qui s’y amasseront ».
Tous détails, on en conviendra, d’importances, mais qui n’empêcheront pas les lecteurs de ce quotidien de tenir Israël fautif « d’une éventuelle ‘’catastrophe’’ » et de ses conséquences.
Responsable et coupable de n’avoir pas su préserver ce lieu historique plus de trois fois millénaire et que le pigiste du Figaro baptise, dans l’article incriminé, tout simplement du nom de « Haram al-Charif ( le noble sanctuaire, troisième lieu saint de l'Islam) appelé Mont du Temple par les Juifs, dont c'est le premier lieu de prière ».
Sans commentaires.
Sauf, peut être, pour préciser aux ignares (et plus ) du Figaro et d’ailleurs, que le ‘’troisième lieu saint de l’islam’’ n’est pas mentionné dans le Coran, alors que le « Mont du temple » est cité des centaines de fois dans les livres saints du Judaïsme.
Il devient urgent qu’Ivan Rioufoul, éditorialiste de qualité en ce journal, dédie son bloc-notes à ses tristes confrères.
vendredi 1 octobre 2004
Point de vues ou Point de mires ?
Dans son édition du 28 septembre, Le Monde nous gratifie de deux points de vues -soigneusement sélectionnés parmi d’autres- commérant en cela le quatrième anniversaire du déclenchement de « l’Intifada Al-aqsa » engendrée, comme chacun sait, par la visite controversée d’Ariel Sharon au Mont du… pardon L’esplanade des Mosquées du 3ème lieu… bla-bla-bla, bla-bla-bla…
Deux points de vues d’autant plus ‘’pertinents’’ -on ne peut en attendre moins de la part du quotidien de ‘’référence’’ ( pour quelle catégorie de Français ??? )- qu’ils sont signés par des Français de confession israélite, reconnaissant sans sourciller la responsabilité entière d’Israël dans la poursuite de la confrontation proche-orientale. L’idéologie ayant remplacé toute réflexion, nul n’est donc sensé s’étonner de ce choix rédactionnel.
Deux pamphlets donc, qui -par leurs titres suggestifs- nous indiquent au départ la teneur des propos : « N'abandonnons pas l'obsession d'une paix juste et durable » rédigé par ‘’Une autre voix juive’’ -groupuscule d’extrême gauche qui a du mal à se faire entendre de la quasi totalité de la communauté juive de France- et « Pour l'honneur d'Israël » de Stéphane Hessel ex-ambassadeur de France à la retraite.
Si pour ‘’l’honneur d’Israël’’, il est hors de question d’abandonner ‘’l’obsession d’une paix juste et durable’’, il ne serait pas morale -en revanche- de vous faire subir une quelconque réponse -forcément fastidieuse- à toutes les ‘’absurdités’’ commises en ces deux textes, et qui réclamerait une part d’énergie monstrueuse vu l’ampleur de la tâche requise pour ce faire. L’analyse cependant d’une seule d’entre elles vaudra mesure de presque toutes les autres.
Mais auparavant, il est primordial de soulever à nouveau la problématique suivante. Quel est l’objectif recherché par Edwy Plenel et ses adjoints pour publier et diffuser, sans discontinuer, de telles incongruités dans les colonnes du quotidien qu’ils dirigent ? Serait-ce, ce que les Journalistes encore dignes de ce nom appellent Information ? On peut, sans conteste, en douter car la publication systématique de visions opposées et enrichissant le débat n’est pas à l’ordre du jour en ce média. Ne reste plus, en conséquences, que l’interrogation de la malignité de cette rédaction envers Israël et le peuple juif, au nom d’un combat idéologique que les valeurs de la France, et non celles de la Chiraquie, réprouvent totalement.
C’est ainsi, donc, que le texte -écrit par cette autre voix juive qu’on peine à tenir pour sérieuse- a pu tranquillement disserter dans la rubrique « Analyses& forums » sur les « droits des palestiniens », et notamment sur celui « de voir ses exilés et ses réfugiés choisir, dans des conditions à négocier, entre un retour viable sur la terre de leurs ancêtres et une juste indemnisation ».
Sic, sic, et re sic.
Outre le fait qu’il est scandaleux d’exiger d’Israël ce que nul ne réclame à d’autres pays, malgré les dizaines de millions de réfugiés qui ont traversé la planète depuis, seulement, 1948 ;
Outre le fait que la situation de la totalité des ‘’réfugiés’’ arabes de la Palestine mandataire n’est autre que la résultante directe de la haine antisémite des pays arabes voisins, souhaitant l’éradication militaire et totale d’Israël, pays à peine né ;
Outre le fait que ces ‘’réfugiés’’ sont uniquement les ‘’héritiers’’ de cette situation et maintenus, envers et contre tout, dans cette condition par leurs ‘’frères’’ arabo-musulmans dans un objectif bien précis ;
Et outre que la loi internationale ne reconnaît nullement la validité d’un tel héritage, on ne peut qu’être abasourdi par l’aplomb d’une telle revendication en provenance de ces ‘’Juifs’’, oublieux -toutefois- de la défense des intérêts de leurs propres frères chassés des pays arabes et dépossédés de tous leurs biens.
Mais bref ! Admettons malgré cela, que les Israéliens consentent à cette revendication en pariant sur « une juste indemnisation » du ‘’préjudice’’ subi, mais qu’un, ou deux, voire trois millions de ces ‘’réfugiés’’ choisissent plutôt leur « retour viable sur la terre de leur ancêtre », qui plus est aux lieux mêmes qui furent ceux de leurs parents !?!?
Chacun prendra le temps d’imaginer l’écriture de ce scénario grotesque et inconcevable à toute logique de Paix.
Il n’est pas, en conséquence, surréaliste d’observer le peuple israélien refuser de se plier au diktat de cette tentative d’éradication totale de leur état par l’arme démographique ‘’palestinienne’’, et abandonner -de ce fait- toute« obsession d’une paix juste et durable » qui équivaudrait à un suicide collectif.
Ce qui préserve, n’en déplaise à l’ex-ambassadeur Hessel, « l’honneur d’Israël » ainsi que celui de tous ses citoyens.
Deux points de vues d’autant plus ‘’pertinents’’ -on ne peut en attendre moins de la part du quotidien de ‘’référence’’ ( pour quelle catégorie de Français ??? )- qu’ils sont signés par des Français de confession israélite, reconnaissant sans sourciller la responsabilité entière d’Israël dans la poursuite de la confrontation proche-orientale. L’idéologie ayant remplacé toute réflexion, nul n’est donc sensé s’étonner de ce choix rédactionnel.
Deux pamphlets donc, qui -par leurs titres suggestifs- nous indiquent au départ la teneur des propos : « N'abandonnons pas l'obsession d'une paix juste et durable » rédigé par ‘’Une autre voix juive’’ -groupuscule d’extrême gauche qui a du mal à se faire entendre de la quasi totalité de la communauté juive de France- et « Pour l'honneur d'Israël » de Stéphane Hessel ex-ambassadeur de France à la retraite.
Si pour ‘’l’honneur d’Israël’’, il est hors de question d’abandonner ‘’l’obsession d’une paix juste et durable’’, il ne serait pas morale -en revanche- de vous faire subir une quelconque réponse -forcément fastidieuse- à toutes les ‘’absurdités’’ commises en ces deux textes, et qui réclamerait une part d’énergie monstrueuse vu l’ampleur de la tâche requise pour ce faire. L’analyse cependant d’une seule d’entre elles vaudra mesure de presque toutes les autres.
Mais auparavant, il est primordial de soulever à nouveau la problématique suivante. Quel est l’objectif recherché par Edwy Plenel et ses adjoints pour publier et diffuser, sans discontinuer, de telles incongruités dans les colonnes du quotidien qu’ils dirigent ? Serait-ce, ce que les Journalistes encore dignes de ce nom appellent Information ? On peut, sans conteste, en douter car la publication systématique de visions opposées et enrichissant le débat n’est pas à l’ordre du jour en ce média. Ne reste plus, en conséquences, que l’interrogation de la malignité de cette rédaction envers Israël et le peuple juif, au nom d’un combat idéologique que les valeurs de la France, et non celles de la Chiraquie, réprouvent totalement.
C’est ainsi, donc, que le texte -écrit par cette autre voix juive qu’on peine à tenir pour sérieuse- a pu tranquillement disserter dans la rubrique « Analyses& forums » sur les « droits des palestiniens », et notamment sur celui « de voir ses exilés et ses réfugiés choisir, dans des conditions à négocier, entre un retour viable sur la terre de leurs ancêtres et une juste indemnisation ».
Sic, sic, et re sic.
Outre le fait qu’il est scandaleux d’exiger d’Israël ce que nul ne réclame à d’autres pays, malgré les dizaines de millions de réfugiés qui ont traversé la planète depuis, seulement, 1948 ;
Outre le fait que la situation de la totalité des ‘’réfugiés’’ arabes de la Palestine mandataire n’est autre que la résultante directe de la haine antisémite des pays arabes voisins, souhaitant l’éradication militaire et totale d’Israël, pays à peine né ;
Outre le fait que ces ‘’réfugiés’’ sont uniquement les ‘’héritiers’’ de cette situation et maintenus, envers et contre tout, dans cette condition par leurs ‘’frères’’ arabo-musulmans dans un objectif bien précis ;
Et outre que la loi internationale ne reconnaît nullement la validité d’un tel héritage, on ne peut qu’être abasourdi par l’aplomb d’une telle revendication en provenance de ces ‘’Juifs’’, oublieux -toutefois- de la défense des intérêts de leurs propres frères chassés des pays arabes et dépossédés de tous leurs biens.
Mais bref ! Admettons malgré cela, que les Israéliens consentent à cette revendication en pariant sur « une juste indemnisation » du ‘’préjudice’’ subi, mais qu’un, ou deux, voire trois millions de ces ‘’réfugiés’’ choisissent plutôt leur « retour viable sur la terre de leur ancêtre », qui plus est aux lieux mêmes qui furent ceux de leurs parents !?!?
Chacun prendra le temps d’imaginer l’écriture de ce scénario grotesque et inconcevable à toute logique de Paix.
Il n’est pas, en conséquence, surréaliste d’observer le peuple israélien refuser de se plier au diktat de cette tentative d’éradication totale de leur état par l’arme démographique ‘’palestinienne’’, et abandonner -de ce fait- toute« obsession d’une paix juste et durable » qui équivaudrait à un suicide collectif.
Ce qui préserve, n’en déplaise à l’ex-ambassadeur Hessel, « l’honneur d’Israël » ainsi que celui de tous ses citoyens.
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