Lire du Rocard devient aussi dur pour l'entendement que de l’écouter parler. Est-ce l ‘âge ou bien le gauchisme ? Je ne saurai le dire. Mais il est temps, quoi qu’il en soit, qu’il cède sa place à d’autres afin qu’une compréhension honnête du conflit proche-oriental se fasse, enfin, dans l’esprit de ceux qui suivent, en toute confiance, les leaders du PS.
Dans une interview au journal Al-Ahram Hebdo, lors de son dernier passage au Caire, le rapporteur du Parlement européen sur « les réformes au monde arabe » affirme, au nom des membres de l’assemblée européenne : « Nous faisons très attention à nos relations avec la Palestine » !!!
S’il est, dorénavant, d’usage pour le débat public de dénommer les territoires de l’Autorité palestinienne du nom de « PALESTINE », de quelle autorité cet homme politique, étranger aux peuples en conflit, s’attribue le privilège de confirmer ce nom ? Attribuer ce nom au seul arabes de Palestine, n’est-ce pas voler une part d’histoire millénaire des Juifs de Palestine, devenus, depuis, Israéliens ? Il semblerait que Michel Rocard n’en a cure.
La suite de l’entretien est d’un meilleur cru pour les amateurs de discours politique peu ragoûtant. La réponse à la question du journaliste vaut d’être lu dans son intégralité :
Al-Ahram Hebdo: « L’Espagne, la France et l’Italie ont récemment lancé une initiative de paix au Proche-Orient qui appelle notamment à la tenue d’une conférence internationale. Mais Israël a rejeté cette initiative alors que Washington y a réservé un accueil glacial. Pourquoi l’Etat hébreu exprime-t-il toujours de fortes réticences à l’égard des initiatives européennes ? »
Michel Rocard : « Les Israéliens se sont surarmés et en faisant cela, ils font la même faute que les Américains, celle de ne pas avoir compris les leçons de la deuxième guerre mondiale, car il n’y a jamais rien de bon à attendre d’une guerre. Et la force peut détruire, elle ne peut jamais rien construire, surtout pas la paix. Le fait d’être ivre de puissance et d’être seul à l’avoir, si vous n’êtes pas très cultivé, enfant d’une longue histoire et grande pratique, vous allez toujours croire que vous pouvez imposer votre vision. Israël vit encore cette illusion, les Israéliens sont probablement dans la période où ils sont en train de comprendre leurs limites. C’était Sharon le premier général qui s’est retiré de la bande de Gaza car il ne pouvait plus la tenir. Et malheureusement, la tragédie est que le peuple palestinien, au moment où Israël se trouve acculé, ne peut plus tenir à cause du chômage et des conditions de vie insupportables. Il vit une crise humanitaire. Il a voté pour le Hamas qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël et à cause de cela toute possibilité de négociation reste bloquée en ce moment. Quant au rôle de l’Europe dans cette question, il faut dire que nous avons contribué à ce que se négocie ce partage de tâches élaboré par ce qu’on appelait le Quartette (Etats-Unis, UE, Onu et Russie). Pour le moment, le Quartette limite son rôle à essayer que le conflit ne s’étende pas à la région et moins encore au monde entier. Les propositions européennes s’inspirent de cela. Mais évidemment cela n’ira pas très loin aussi longtemps qu’Israël n’y croit pas. Reste que nous sommes toujours tenus par notre partage de rôles et dans celui-ci, c’est l’Europe qui pour 55 % finance la communauté palestinienne. Et nous avons l’impression en faisant cela de rendre un service, non seulement au peuple palestinien, mais même à la possibilité de la paix ».
Faut il vraiment répondre à ce tissu d’inepties ? Peut on croire que l’ex-Premier Ministre Français ne connaît pas, au mieux, les tenants et aboutissants de ce conflit ?
-Si l’on croît à cette possibilité, cela est triste pour la France, mais surtout pour l’Union Européenne dont il est un membre influent.
-Si l’on ne croît pas à cette possibilité, alors seule la haine et/ou le mépris d’Israël peut lui faire tenir ce langage. Rappelons nous que lors d’un précédent passage en Egypte, et lors d’une allocution, il y affirma, à peu près, que « la création de l’état d’Israël fut une erreur ».
A toutes fins utiles il faut savoir que le fait que « Les Israéliens se sont surarmés » ne les a jamais rendus « ivres de puissance » afin d’imposer « leur vision ». On demande les preuves du contraire. Des faits avérés, vérifiés et vérifiables, et non pas des gestes de tel ou tel plaqués indûment sur le dos d’un peuple en son entier comme le font, régulièrement, les ‘’experts’’ auto-désignés du conflit. La liste est, ardemment, attendue. En revanche, la Paix plus qu’honorable avec l’Egypte et la Jordanie sont des contre-exemples du discours tenu par ce triste personnage .
Quant aux ‘’Palestiniens’’ de la bande de Gaza, la crise humanitaire qu’ils subissent depuis le retrait unilatéral israélien est le fait d’avoir élu aussitôt des dirigeants préférant la poursuite de la lutte contre Israël jusqu’à son éradication complète et définitive, à la place de gestionnaires pour un territoire appelé à s’ouvrir à la paix et la prospérité. Ignorer ce « détail » c’est faire ouvertement le jeu des nazislamistes. On sait maintenant, précisément, à quel jeu joue Michel Rocard.
Avec de tel parlementaire européen, l’on comprend donc, aisément pourquoi Israël a toujours eu « de fortes réticences à l’égard des initiatives européennes ». Et, ajouterai-je, à l’égard des initiatives françaises. Car, la somme de la haine des Juifs, du mépris de leur droit à disposer d’un état régi selon leurs seuls desiderata, et des intérêts mercantiles procurant de substantiels profits a toujours été nocive à la défense des valeurs universelles et de celles des Droits de l’Homme qui régissent la société israélienne depuis son renouveau.
Le Juif et surtout l’Israélien, n’ayant pas -ou plus- ‘’vocation’’ à être le tribut de quiconque au service d’une idéologie partisane ou d’intérêts particuliers, gênent le déroulement d’un ‘’bon commerce’’. Qu’il soit dit qu’ils gêneront longtemps encore ces tristes individus.
Dans une interview au journal Al-Ahram Hebdo, lors de son dernier passage au Caire, le rapporteur du Parlement européen sur « les réformes au monde arabe » affirme, au nom des membres de l’assemblée européenne : « Nous faisons très attention à nos relations avec la Palestine » !!!
S’il est, dorénavant, d’usage pour le débat public de dénommer les territoires de l’Autorité palestinienne du nom de « PALESTINE », de quelle autorité cet homme politique, étranger aux peuples en conflit, s’attribue le privilège de confirmer ce nom ? Attribuer ce nom au seul arabes de Palestine, n’est-ce pas voler une part d’histoire millénaire des Juifs de Palestine, devenus, depuis, Israéliens ? Il semblerait que Michel Rocard n’en a cure.
La suite de l’entretien est d’un meilleur cru pour les amateurs de discours politique peu ragoûtant. La réponse à la question du journaliste vaut d’être lu dans son intégralité :
Al-Ahram Hebdo: « L’Espagne, la France et l’Italie ont récemment lancé une initiative de paix au Proche-Orient qui appelle notamment à la tenue d’une conférence internationale. Mais Israël a rejeté cette initiative alors que Washington y a réservé un accueil glacial. Pourquoi l’Etat hébreu exprime-t-il toujours de fortes réticences à l’égard des initiatives européennes ? »
Michel Rocard : « Les Israéliens se sont surarmés et en faisant cela, ils font la même faute que les Américains, celle de ne pas avoir compris les leçons de la deuxième guerre mondiale, car il n’y a jamais rien de bon à attendre d’une guerre. Et la force peut détruire, elle ne peut jamais rien construire, surtout pas la paix. Le fait d’être ivre de puissance et d’être seul à l’avoir, si vous n’êtes pas très cultivé, enfant d’une longue histoire et grande pratique, vous allez toujours croire que vous pouvez imposer votre vision. Israël vit encore cette illusion, les Israéliens sont probablement dans la période où ils sont en train de comprendre leurs limites. C’était Sharon le premier général qui s’est retiré de la bande de Gaza car il ne pouvait plus la tenir. Et malheureusement, la tragédie est que le peuple palestinien, au moment où Israël se trouve acculé, ne peut plus tenir à cause du chômage et des conditions de vie insupportables. Il vit une crise humanitaire. Il a voté pour le Hamas qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël et à cause de cela toute possibilité de négociation reste bloquée en ce moment. Quant au rôle de l’Europe dans cette question, il faut dire que nous avons contribué à ce que se négocie ce partage de tâches élaboré par ce qu’on appelait le Quartette (Etats-Unis, UE, Onu et Russie). Pour le moment, le Quartette limite son rôle à essayer que le conflit ne s’étende pas à la région et moins encore au monde entier. Les propositions européennes s’inspirent de cela. Mais évidemment cela n’ira pas très loin aussi longtemps qu’Israël n’y croit pas. Reste que nous sommes toujours tenus par notre partage de rôles et dans celui-ci, c’est l’Europe qui pour 55 % finance la communauté palestinienne. Et nous avons l’impression en faisant cela de rendre un service, non seulement au peuple palestinien, mais même à la possibilité de la paix ».
Faut il vraiment répondre à ce tissu d’inepties ? Peut on croire que l’ex-Premier Ministre Français ne connaît pas, au mieux, les tenants et aboutissants de ce conflit ?
-Si l’on croît à cette possibilité, cela est triste pour la France, mais surtout pour l’Union Européenne dont il est un membre influent.
-Si l’on ne croît pas à cette possibilité, alors seule la haine et/ou le mépris d’Israël peut lui faire tenir ce langage. Rappelons nous que lors d’un précédent passage en Egypte, et lors d’une allocution, il y affirma, à peu près, que « la création de l’état d’Israël fut une erreur ».
A toutes fins utiles il faut savoir que le fait que « Les Israéliens se sont surarmés » ne les a jamais rendus « ivres de puissance » afin d’imposer « leur vision ». On demande les preuves du contraire. Des faits avérés, vérifiés et vérifiables, et non pas des gestes de tel ou tel plaqués indûment sur le dos d’un peuple en son entier comme le font, régulièrement, les ‘’experts’’ auto-désignés du conflit. La liste est, ardemment, attendue. En revanche, la Paix plus qu’honorable avec l’Egypte et la Jordanie sont des contre-exemples du discours tenu par ce triste personnage .
Quant aux ‘’Palestiniens’’ de la bande de Gaza, la crise humanitaire qu’ils subissent depuis le retrait unilatéral israélien est le fait d’avoir élu aussitôt des dirigeants préférant la poursuite de la lutte contre Israël jusqu’à son éradication complète et définitive, à la place de gestionnaires pour un territoire appelé à s’ouvrir à la paix et la prospérité. Ignorer ce « détail » c’est faire ouvertement le jeu des nazislamistes. On sait maintenant, précisément, à quel jeu joue Michel Rocard.
Avec de tel parlementaire européen, l’on comprend donc, aisément pourquoi Israël a toujours eu « de fortes réticences à l’égard des initiatives européennes ». Et, ajouterai-je, à l’égard des initiatives françaises. Car, la somme de la haine des Juifs, du mépris de leur droit à disposer d’un état régi selon leurs seuls desiderata, et des intérêts mercantiles procurant de substantiels profits a toujours été nocive à la défense des valeurs universelles et de celles des Droits de l’Homme qui régissent la société israélienne depuis son renouveau.
Le Juif et surtout l’Israélien, n’ayant pas -ou plus- ‘’vocation’’ à être le tribut de quiconque au service d’une idéologie partisane ou d’intérêts particuliers, gênent le déroulement d’un ‘’bon commerce’’. Qu’il soit dit qu’ils gêneront longtemps encore ces tristes individus.