C’est fait ! Le plan de paix international pour le conflit proche oriental, adopté le 20 Décembre 2002 par le quartet, est déclenché. Les deux Premiers ministres l’ont reçu en main propre. En 2005, c’est certain, la Palestine entamera une coexistence définitivement pacifique avec son voisin Israël.
Pour cela il suffit que Mahmud ABBAS, et son gouvernement récemment nommé, lutte vraiment et efficacement contre le terrorisme et respecte les principes de démocratie et de liberté nécessaires à la création de leur pays en 2005. Il leur faut également reconnaître sans équivoque le droit d’Israël à exister en paix et en sécurité.
Utopie ou possibilité concrète de réconciliation israélo-palestinienne ?
La majorité du peuple israélien est dorénavant, et selon l’analyse de son passé, prêt à la création d’un état viable et indépendant palestinien. Ariel Sharon, ou tout autre gouvernant de leur pays, ne pourra s’y opposer si les électeurs ont la conviction qu’une paix réelle est à portée de main. 55 années d’attente et d’espoirs déçus façonneront, si nécessaire, un camp de la paix implacable.
La majorité du peuple palestinien est pour la poursuite des attentats suicides et la lutte armée. Mahmud ABBAS pourra t-il inverser la vapeur, et créer une dynamique contraire ? La réussite de la feuille de route est à cette condition primordiale.
Cette formalité réussie, les sujets épineux s’ouvriront à la négociation.
Peut on croire raisonnablement que Yasser ARAFAT et Mahmud ABAS renonceront à l’ensemble de Jérusalem et admettront le lien du peuple juif avec cette terre? Peut on imaginer qu’ils s’abstiendront de l’exigence du droit au retour des réfugiés Palestiniens en Israël même?
Peut on supposer que les pays musulmans de la planète accepteront, sans protester, la partition de ce qu’ils ont baptisé leur ‘’3éme lieu saint’’ après l’avoir sacralisé par la haine de ‘’l’occupant juif‘’? Peut on augurer que ces mêmes pays accepteront qu’une partie des ’’réfugiés palestiniens’’ deviennent des nationaux en leurs pays et seulement des touristes en Israël ?
Peut on prédire que Mahmud ABBAS, ou tout autre responsable palestinien, signera un traité de paix n’incluant pas les exigences d’ARAFAT de Camp David en l‘an 2000?
Franchement ? Très difficile à concevoir.
Des conférences internationales devront garantir le succès de la feuille de route. Mais qu’y pourront elles si plusieurs pays musulmans restent inflexibles sur le droit, l’existence et/ou la sécurité d’ISRAEL et si, quelques années plus tard le conflit renaît ?
Le quartet se risquera t-il à défendre militairement les frontières israéliennes? L’ONU, l’UE, et la Russie seront ils cette fois ci aux cotés des USA et d‘Israël ???
Franchement ? Très difficile à assurer
Le juif, de par sa nature, est un incorrigible optimiste, et tout plan - permettant d’espérer une vie tranquille en un pays en paix - est à considérer sérieusement. Sans pour cela abaisser sa garde et autoriser une confiance naïve.
Pour garantir un minimum de succès à cette feuille de route, il est vital (voire central !!!!) que ne se tienne pas, sur le sol français - sous l’égide d’une présidence chiraquienne - (ou belge sous la juridiction de la loi de compétence universelle amendée ou non ) une quelconque conférence internationale comme le réclame avec insistance le ministre des affaires étrangères français.
C’est la meilleure façon d’éliminer tous risques d’insuccès et de souhaiter, tout de même, une bonne route aux Israéliens et aux Palestiniens de bonne volonté.
Pour cela il suffit que Mahmud ABBAS, et son gouvernement récemment nommé, lutte vraiment et efficacement contre le terrorisme et respecte les principes de démocratie et de liberté nécessaires à la création de leur pays en 2005. Il leur faut également reconnaître sans équivoque le droit d’Israël à exister en paix et en sécurité.
Utopie ou possibilité concrète de réconciliation israélo-palestinienne ?
La majorité du peuple israélien est dorénavant, et selon l’analyse de son passé, prêt à la création d’un état viable et indépendant palestinien. Ariel Sharon, ou tout autre gouvernant de leur pays, ne pourra s’y opposer si les électeurs ont la conviction qu’une paix réelle est à portée de main. 55 années d’attente et d’espoirs déçus façonneront, si nécessaire, un camp de la paix implacable.
La majorité du peuple palestinien est pour la poursuite des attentats suicides et la lutte armée. Mahmud ABBAS pourra t-il inverser la vapeur, et créer une dynamique contraire ? La réussite de la feuille de route est à cette condition primordiale.
Cette formalité réussie, les sujets épineux s’ouvriront à la négociation.
Peut on croire raisonnablement que Yasser ARAFAT et Mahmud ABAS renonceront à l’ensemble de Jérusalem et admettront le lien du peuple juif avec cette terre? Peut on imaginer qu’ils s’abstiendront de l’exigence du droit au retour des réfugiés Palestiniens en Israël même?
Peut on supposer que les pays musulmans de la planète accepteront, sans protester, la partition de ce qu’ils ont baptisé leur ‘’3éme lieu saint’’ après l’avoir sacralisé par la haine de ‘’l’occupant juif‘’? Peut on augurer que ces mêmes pays accepteront qu’une partie des ’’réfugiés palestiniens’’ deviennent des nationaux en leurs pays et seulement des touristes en Israël ?
Peut on prédire que Mahmud ABBAS, ou tout autre responsable palestinien, signera un traité de paix n’incluant pas les exigences d’ARAFAT de Camp David en l‘an 2000?
Franchement ? Très difficile à concevoir.
Des conférences internationales devront garantir le succès de la feuille de route. Mais qu’y pourront elles si plusieurs pays musulmans restent inflexibles sur le droit, l’existence et/ou la sécurité d’ISRAEL et si, quelques années plus tard le conflit renaît ?
Le quartet se risquera t-il à défendre militairement les frontières israéliennes? L’ONU, l’UE, et la Russie seront ils cette fois ci aux cotés des USA et d‘Israël ???
Franchement ? Très difficile à assurer
Le juif, de par sa nature, est un incorrigible optimiste, et tout plan - permettant d’espérer une vie tranquille en un pays en paix - est à considérer sérieusement. Sans pour cela abaisser sa garde et autoriser une confiance naïve.
Pour garantir un minimum de succès à cette feuille de route, il est vital (voire central !!!!) que ne se tienne pas, sur le sol français - sous l’égide d’une présidence chiraquienne - (ou belge sous la juridiction de la loi de compétence universelle amendée ou non ) une quelconque conférence internationale comme le réclame avec insistance le ministre des affaires étrangères français.
C’est la meilleure façon d’éliminer tous risques d’insuccès et de souhaiter, tout de même, une bonne route aux Israéliens et aux Palestiniens de bonne volonté.
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