Lors d’une conférence de presse, le 30 Avril, le Ministre des Affaires étrangères M. Dominique de Villepin a tenu à faire part des premiers enseignements tirés de ses deux tournées diplomatiques au moyen orient (Égypte, Syrie, Liban, Arabie Saoudite puis Turquie, Jordanie et Iran ).
Après avoir rappelé la situation irakienne et les nécessités du moment, il approcha la question du conflit Israélo- arabe, à travers les consensus internationaux ( !?!? ) sur les principes et sur la méthode, à savoir la feuille de route et sa finalité: ‘’un État palestinien viable et souverain aux cotés d’un État d’Israël à l’existence pleinement reconnue et à la sécurité garantie‘’.
Et de requérir pour cette fin, que:
‘’Les pays de la région qui ont une influence auprès des organisations radicales, continuent de l'exercer dans un sens modéré. Cela est particulièrement vrai de la Syrie et de l'Iran.’’
‘’A cette fin, il faudra distinguer, au sein de certaines organisations, entre leur composante politique, qui joue un rôle important, et les branches militaires.’’
‘’Une paix est possible aussi entre le Liban et Israël. La résolution 425 a été appliquée. Aucun prétexte, y compris celui des fermes de Chebaa, ne peut être saisi pour différer la paix.’’
‘’Parallèlement, il est nécessaire que le Liban retrouve rapidement, conformément à la résolution 520, sa pleine indépendance et son entière souveraineté. Cela passe par le retrait de toutes les troupes étrangères et le déploiement des forces libanaises sur la frontière avec Israël.’’
Qu’est donc devenu le soutien français à la Syrie, pour exiger publiquement de cette dernière une modération quant à sa protection aux organisations terroristes?
Que s’est il passé à la présidence française, pour reconnaître enfin le Hezbollah comme ‘’branche militaire‘’, après avoir combattu fermement son inscription sur la liste européenne des groupes terroristes?
Qu’est ce qui justifie l’aveu français de la pleine application israélienne de la résolution 425 quant aux respects de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et l’indépendance politique du Liban ?
Qu’est ce qui incite les autorités françaises à reconnaître, par anticipation, la responsabilité du Hezbollah dans un conflit éventuel, sous ‘’prétexte des fermes de Chebaa afin de différer la paix‘’?
Et, fin du fin, qu’est ce qui entraîne la France à exiger publiquement l’exécution de la résolution 520 par la Syrie tel que stipulé - à savoir ‘’ le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’unité et de l’indépendance politique du Liban sous l’autorité unique et exclusive du gouvernement libanais s’exerçant par l’intermédiaire de l’armée libanaise dans tout le Liban’’- ainsi que le déploiement des forces libanaises sur la frontière avec Israël, ce qui sous-entend la dissolution du Hezbollah?
Bref ! Que nous dissimule ce bouleversement politique français ??? Comment analyser cette évolution chiraquienne quant à la politique proche orientale, lorsque l’on se remémore l’attitude de Jacques CHIRAC au Liban lors de la francophonie, de ses voyages évitant soigneusement l’escale de Jérusalem, de son accompagnement à la dernière demeure de Hafez Al-Assad, de son amitié avec Rafic Hariri Premier ministre libanais, etc. etc. etc.?
Est ce la crainte de découvertes de ‘’cadavres irakiens’’ dans les armoires du chef de l’état et l’appréhension de leurs usages par les Américains, ou tout simplement la prise de conscience pragmatique de leur probable mise à l’écart du règlement pacifique du conflit en question?
La petite phrase récemment prononcée par Ariel Sharon - à savoir ‘’Arafat ne manquera qu’à Jacques Chirac’’ -nous éclaire sur l’inquiétude de la France d’être éliminée de tout rôle du processus de paix - par le veto du Premier ministre israélien quant à leur collaboration - et cela après avoir perdu toute crédibilité dans l’affaire irakienne.
D’où probablement le réajustement diplomatique et l’abandon de la Syrie et du gouvernement libanais.
Moralité de cette conférence de presse du ministre de Villepin ? Il ne fait pas bon être ami avec Jacques Chirac.
Dieu merci ce risque ne pèse pas sur les Israéliens.
Après avoir rappelé la situation irakienne et les nécessités du moment, il approcha la question du conflit Israélo- arabe, à travers les consensus internationaux ( !?!? ) sur les principes et sur la méthode, à savoir la feuille de route et sa finalité: ‘’un État palestinien viable et souverain aux cotés d’un État d’Israël à l’existence pleinement reconnue et à la sécurité garantie‘’.
Et de requérir pour cette fin, que:
‘’Les pays de la région qui ont une influence auprès des organisations radicales, continuent de l'exercer dans un sens modéré. Cela est particulièrement vrai de la Syrie et de l'Iran.’’
‘’A cette fin, il faudra distinguer, au sein de certaines organisations, entre leur composante politique, qui joue un rôle important, et les branches militaires.’’
‘’Une paix est possible aussi entre le Liban et Israël. La résolution 425 a été appliquée. Aucun prétexte, y compris celui des fermes de Chebaa, ne peut être saisi pour différer la paix.’’
‘’Parallèlement, il est nécessaire que le Liban retrouve rapidement, conformément à la résolution 520, sa pleine indépendance et son entière souveraineté. Cela passe par le retrait de toutes les troupes étrangères et le déploiement des forces libanaises sur la frontière avec Israël.’’
Qu’est donc devenu le soutien français à la Syrie, pour exiger publiquement de cette dernière une modération quant à sa protection aux organisations terroristes?
Que s’est il passé à la présidence française, pour reconnaître enfin le Hezbollah comme ‘’branche militaire‘’, après avoir combattu fermement son inscription sur la liste européenne des groupes terroristes?
Qu’est ce qui justifie l’aveu français de la pleine application israélienne de la résolution 425 quant aux respects de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et l’indépendance politique du Liban ?
Qu’est ce qui incite les autorités françaises à reconnaître, par anticipation, la responsabilité du Hezbollah dans un conflit éventuel, sous ‘’prétexte des fermes de Chebaa afin de différer la paix‘’?
Et, fin du fin, qu’est ce qui entraîne la France à exiger publiquement l’exécution de la résolution 520 par la Syrie tel que stipulé - à savoir ‘’ le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’unité et de l’indépendance politique du Liban sous l’autorité unique et exclusive du gouvernement libanais s’exerçant par l’intermédiaire de l’armée libanaise dans tout le Liban’’- ainsi que le déploiement des forces libanaises sur la frontière avec Israël, ce qui sous-entend la dissolution du Hezbollah?
Bref ! Que nous dissimule ce bouleversement politique français ??? Comment analyser cette évolution chiraquienne quant à la politique proche orientale, lorsque l’on se remémore l’attitude de Jacques CHIRAC au Liban lors de la francophonie, de ses voyages évitant soigneusement l’escale de Jérusalem, de son accompagnement à la dernière demeure de Hafez Al-Assad, de son amitié avec Rafic Hariri Premier ministre libanais, etc. etc. etc.?
Est ce la crainte de découvertes de ‘’cadavres irakiens’’ dans les armoires du chef de l’état et l’appréhension de leurs usages par les Américains, ou tout simplement la prise de conscience pragmatique de leur probable mise à l’écart du règlement pacifique du conflit en question?
La petite phrase récemment prononcée par Ariel Sharon - à savoir ‘’Arafat ne manquera qu’à Jacques Chirac’’ -nous éclaire sur l’inquiétude de la France d’être éliminée de tout rôle du processus de paix - par le veto du Premier ministre israélien quant à leur collaboration - et cela après avoir perdu toute crédibilité dans l’affaire irakienne.
D’où probablement le réajustement diplomatique et l’abandon de la Syrie et du gouvernement libanais.
Moralité de cette conférence de presse du ministre de Villepin ? Il ne fait pas bon être ami avec Jacques Chirac.
Dieu merci ce risque ne pèse pas sur les Israéliens.
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