Aspirant à me documenter télé-visuellement sur la situation en Israël et notamment sur le dernier attentat-suicide à Afula, j’allumais à 13 h. mon poste sur le canal de France 2 afin d’écouter le présentateur vedette de l ‘édition de la mi-journée, à savoir le sieur Daniel Bilalian.
Après moult rubriques nationales et locale, vinrent les informations internationales concernant le Proche-orient.
« Deux journalistes Palestiniens (suivent les deux noms) et travaillant pour France 2 ont été brutalisés par l’armée Israélienne pendant leur activité ».
Voilà, écrit noir sur blanc ( et de mémoire ), le dossier brûlant du jour pour la rédaction du 13 h. Rien d’autre. Les trois morts israéliens de la veille ainsi que les dizaines de blessés sont pour cette chaîne passés à la trappe. Il est vrai que le sang- juif et quotidien- importune à la longue, et risque de faire chuter l’audience par trop de répétitions.
En revanche, les souffrances palestiniennes - causées par Tsahal - ne lassent pas les spectateurs Français.
On aurait aimé au demeurant apprendre de la bouche du présentateur qui, du Journaliste ou du Palestinien, a été brutalisé ?
Pour quels motifs, quels soldats, où, quand, comment, … bref ! tout ce qui fait le charme d’une actualité bien faite et une information digne de ce nom.
Mais là, le spectateur que je fus, resta sur sa faim et s’interrogea sur les questions que tout être doué d’une certaine intelligence soulève !!!
Qu’est ce qui motive la rédaction de France 2, entre les grèves et la météo, à salir une des armées les plus humaine au monde, sans lui donner le simple droit de répliquer et, le cas échéant, d’assurer sa défense ?
De par quelle autorité, cette rédaction décide de maintenir le spectateur lambda sur la conviction que cette armée brutalise des Palestiniens et de plus des journalistes ?
Quelle loi autorise la rédaction à soustraire à ses spectateurs (clients payants par la redevance) l’information complète et honnête ?
Que doit penser le spectateur, dans le contexte actuel, sinon qu’Israël - dirigé par un ancien général de cette armée - ne cherche pas à faire la paix mais à dominer un « pauvre peuple » dont seul le désespoir de s’exploser dans les centres commerciaux arrivera à faire entendre sa voix ?
Voici, subrepticement et inlassablement, comment est justifiée indirectement la cause palestinienne et ses islamikazes. Sans accuser formellement France 2 d’intentions mauvaises à l’égard d’Israël, il ne reste plus de doutes quant à l’ambiance qui prévaut à l ‘heure actuelle dans la plus part des rédactions françaises.
Israël à dorénavant et au préalable tort, et la déontologie journalistique pour ce pays n’a plus lieu d’être. Toute accusation, à son encontre, est « assurément sincère » et toute vérification superflue.
Daniel Bilalian peut assurément poursuivre la lecture des fiches préparées par sa rédaction ; ce faisant il ne se démarquera pas de la version officielle française.
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