Après les maintes tribunes médiatiques, les condamnations sans appels des diverses instances nationales ou onusiennes, les prises de positions des élites politiques, artistiques ou associatives et les manifestations dans les rues des sans grades, contre l’état d’Israël -usant de son droit légitime à l’autodéfense- et son Premier ministre Ariel Sharon, revoici les éternelles, les immortelles inculpations ressassées contre le peuple juif.
Le procès planétaire et perpétuel à son encontre se conforte depuis plus de trois années et reprend de plus belle son instruction à charge.
Pour ce faire, nous avons eu droit au discours inaugural du Premier ministre de Malaisie Mahatir, lors de la dixième conférence de l’OCI regroupant les 57 nations musulmanes, incriminant le peuple juif de « complots » aux seules fins de gouverner le monde par pays interposés.
Accusations qui confirmèrent, en quelque sorte, la déclaration du député Allemand Martin Hohmann (du parti CDU), assurant que ‘’l’accusé’’ est un « peuple de coupable » pour cause de participation à la révolution bolchevique de 1917, à l’identique du peuple allemand lors de sa période nazie.
Affirmation qui anticipa celle du célèbre compositeur grec Mikis Theodorakis qui, lors d’une conférence de presse, dévoila l’origine de tous les maux de cette planète : « Il y a deux nations sans frontières dans le monde, nous et les juifs, mais ils ont le fanatisme et sont énergiques. (…) Aujourd'hui, il est possible de dire que cette petite nation est la racine du mal. Elle est pleine d’autosuffisance et d'obstination mauvaise ».
Allégation rappelant ses autres calomnies prophétisant « que le peuple d'Israël regrettera un jour d'avoir laissé Sharon l'entraîner vers une campagne de la honte qui ravive dans nos mémoires les crimes des nazis ». Diffamations émises lors du lancement de l’opération « Mur de remparts » qui fut décidée après le mois de Mars 2002 particulièrement meurtrier, où près de 140 Israéliens furent assassinés par des démocides reconnus internationalement comme des crimes contre l’humanité.
Bien que liste non exhaustive, ces quelques aperçus de portées internationales démontrent que s’installe, à travers la planète, une base ‘’légalisée’’ de la haine du Juif qui abolit -jour après jour- les tabous et qui décuple les actes de violences à l’encontre du Judaïsme et de ses symboles où qu’ils se trouvent.
Animosité confortée par un sondage commandité par la Commission Européenne et illustrant -par 59% de sondés européens- la menace première envers la paix du monde que représente l’état d’Israël.
Aversion envers cet état, qu’enrichit un autre sondage publié par le quotidien italien Corriere Della Sera et qui indique que 17% de sondés italiens auraient préféré que l’état d’Israël n’eusse pas existé, et que 14% souhaiteraient le départ des Juifs d’Israël et le don total de leurs terres aux Palestiniens.
Obtiendrons nous un tel score pour toute autre nation ou peuple ? De quelle autre pays revendique t-on sa dé-légitimation ? Poser ces questions au sujet du seul peuple juif et de sa patrie, devient presque naturel, voire une obligation pour tout sondage qui se veut ‘’sérieux’’.
Quel est donc ce virus qui ronge une très grande partie de la société internationale ? Virus qui ‘’nécessite’’ paraît il comme ‘’antidote’’ un accord de paix digne du « Pacte de Genève », copie parfaite aux résultats des négociations de Camp David en l’an 2000 entre Bill Clinton, Ehud Barak et Yasser Arafat.
Copie parfaite à une exception près : le ‘’droit ‘’(sic) de retour des réfugiés palestiniens en Israël n’est plus revendiqué par les négociateurs palestiniens. Ce qu’avait alors refusé l’interné de la Moukaata et qui déclencha la « Guerre d’Oslo ».
A l’aune de ce constat, est-il faux aujourd’hui, d'assurer que le projet du Président-démocratiquement-élu-à-vie palestinien était tout simplement l’éradication de l’état d’Israël par l’exigence de cette revendication ? Est-il faux d’alléguer qu’Israël n’a réagi qu’en réaction à cette volonté criminelle de l’Autorité Palestinienne ? Est-il faux de certifier que l’Europe s’est déshonoré par ses accusations permanentes et sa participation automatique aux condamnations onusiennes aux préjugés anti-israéliens et anti-démocratiques ? Est il faut d’affirmer que les ‘’avocats’’ de la cause palestinienne, se prévalant de la charte des Droits de l’Homme, s’acoquinent plus volontiers avec la haine du Sionisme et d’Israël, qu’avec le devenir de ce peuple supplicié par les fanatiques islamiques qui le dominent ?
Le Juif, de par son histoire millénaire, a apprit à se méfier des pressions ‘’amicales’’ et de ses conséquences catastrophiques pour son bien être. Il se doit toutefois de comprendre que ce virus a saisi l’opportunité de la « Guerre d’Oslo » pour resurgir, et que la défiance restera de mise bien après l’installation d’une paix juste pour les deux peuples.
Ainsi est la planète. A nous de ne pas effacer de notre mémoire la haine qui l’habite en continu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire