Égale à elle même, l’assemblée générale du ‘’machin’’ a décidé -par 90 voix pour, huit contre et 74 abstentions- de demander à la Cour internationale de Justice, en vertu de l’Article 96 de la Charte des Nations Unies, de rendre d’urgence un avis consultatif et juridique sur.....
« les conséquences de l’édification du mur qu’Israël, puissance occupante, est en train de construire dans le Territoire palestinien occupé, y compris à l’intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est ».
A l’aune de cette résolution, il est évident que la construction de cette clôture contrarie amplement les desseins palestiniens. La raison officielle alléguée par l’Autorité Palestinienne est la colonisation rampante des ‘’territoires palestiniens’’ due au tracé choisi par le gouvernement israélien.
Ce qui laisse sous-entendre à contrario, qu’une clôture construite sur la ligne verte la tiendrait de facto comme frontière définitive et acquise, et non comme résultat de négociation entre réels partenaires de la Paix.
Céder à cette exigence palestinienne serait récompenser le terrorisme et l’encourager.
Par ailleurs, l’union des 90 pays -ainsi que l’abstention de 74 autres nations- dans l’offensive onusienne contre cette clôture, qui a comme objectif premier la séparation définitive des deux belligérants et la mise en échec de la politique arafatienne, est affligeante pour les tenants d’une morale digne ce nom.
Une clôture qui, sans que cette liste soit exhaustive, autorisera à terme une suppression presque totale des bouclages, des couvre-feux et des barrages -suite à la quasi impossibilité de la part des criminels de guerre de perpétrer des démocides à l’encontre des Israéliens- puis le démantèlement de certaines implantations et un redéploiement des forces israéliennes des villes vers les frontières de l’état.
Une clôture, en conséquence, qui souscrira au souhait du peuple palestinien de recouvrer une vie presque normale.
Une clôture qui brisera net également le projet d’éradication d’Israël qui, selon le responsable de la branche politique du Hamas Khaled Mashal dans une interview au journal Al Hayat, « n'était pas seulement le souhait des Palestiniens, des Arabes ou des Musulmans, mais qu'il s'agissait d'une réalité historique naturelle et inéluctable ». (Version palestinienne de la variante française de la parenthèse israélienne).
Une clôture qui supprimera tout autant l’inquiétude du maire de Bethlehem, Hana Nasser, quant au nombre peu élevé de touristes, dans sa ville pour les fêtes de fin d’année, qui atteint péniblement 5.000 personnes au lieu des 120.000 qui venaient avant la « Guerre d’Oslo ».
Une clôture qui lui concédera, si le cœur lui en dit, l’accueil de M. et Mme Arafat pour la messe de Noël.
Une clôture qui encore, par la sortie de cette guerre d’usure, apaisera les craintes israéliennes quant aux risques encourus dans leur vie quotidienne, permettra la reprise économique et la fin de la ‘’Sharonisation’’ internationale de leur pays.
Bref ! Une clôture somme toute pacifique et garnie de vertus bénéfiques pour les deux peuples.Bien que cette clôture porte, sans conteste, l’empreinte architecturale de Yasser Arafat par sa politique meurtrière et destructrice, on pourrait presque alors la dénommer ‘’clôture de la Paix’’.
Oui, mais voilà ! Le risque subsiste quant à un avis juridique négatif de la Cour internationale de Justice sur cette clôture et par conséquent de son illégalité.Il demeurera toutefois à Israël le choix de satisfaire, ou non, les obligations lui incombant en vertu de l’arrêt rendu par cette cour.
Son refus imposera alors à l’Autorité Palestinienne, comme le prévoit l’article 94 de la charte des Nations Unies, le recours au Conseil de sécurité aux fins d’exécutions de l’arrêt.
Sauf imprévu, le veto des USA contrera encore une fois les projets immoraux de l’Autorité Palestinienne.
Il semble que cette fois-ci la Paix emprunte la bonne route.
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