« La République française ne peut tolérer aucun acte antisémite et l'école plus que tout autre lieu doit demeurer le lieu de la tolérance et du respect ». Par ces mots, le Président de la République a enfin prit conscience de la portée de cette maladie, qui ronge notre beau pays et qui fait souffrir la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité », que l’on nomme ANTISÉMITISME et qui signifie « hostilité aux Juifs ».
Contrairement à toutes ses déclarations précédentes, cette infection ne date pas de l’incendie volontaire et criminel de l’école de Gagny, mais exactement de septembre 2000, date choisie par Yasser Arafat et son peuple pour contraindre l’état d’Israël à des concessions impossibles, sauf à s’autodétruire.
Son silence, voire sa négation après les premières alertes des représentants de la communauté juive, n’a pas contribué à calmer ceux que l’on nomme pudiquement, dans un langage politiquement correct, les « jeunes de banlieues » et que nous savons musulmans. Ces musulmans poussés, entraînés par une coalition islamo-progressiste que nul ne condamne ni ne désavoue.
La transposition du conflit proche-oriental sur le sol de la France, et celle notamment des ‘’culpabilités’’ de Tsahal et d’Ariel Sharon -largement diabolisés par le monde politique, médiatique et associatif- sur les Juifs Français jugés (à tort ou à raison) inconditionnels de ce pays, adoubée par la haine ancestrale du Judaïsme et l’intégrisme religieux de cette partie de la communauté musulmane, explique cette violence qu’il semble découvrir.
Il lui a donc paru urgent de réunir, au palais de l’Élysée, le Premier ministre Jean Pierre Raffarin et ses différents ministres de l’intérieur, de la Justice, de l’éducation nationale et celui de l’enseignement scolaire, afin de parer le pays de cet antisémitisme renaissant par une nouvelle approche franco-française du problème.
Malheureusement, il est à craindre que cette tentative restera lettre morte, car ‘’l’antidote’’ à ce ‘’virus’’ est ailleurs. Très précisément dans la politique pro-arabe qui dénigre, petit à petit, les valeurs démocratiques qui ont façonné à travers le temps notre société.
Il est donc pressant, que la position française sur ce conflit, et principalement sur l’Autorité Palestinienne, soit recadrée au seul regard de nos valeurs calquées sur les Droits de l’Homme, et non plus sur les relations économiques avec ce « monde arabo-musulman » non démocratique et qui obligent à des concessions inconvenantes.
Il est également primordial que le Président Français fasse le déplacement de Jérusalem pour une rencontre avec le Premier ministre Ariel Sharon, sans s’acquitter pour autant d’une visite à Yasser Arafat ni à aucun autre dirigeant d’un pays voisin, afin de rétablir le gouvernement de ce pays, et son chef, dans le camp des démocrates attaché aux valeurs humanistes.
Alors que ce voyage sera très mal perçu par la communauté arabe française, et bien que cette visite à la seule démocratie de cette région sera le pendant de toutes celles effectuées par la présidence française aux autocraties arabes, il concédera à Israël un renouveau diplomatique, et une récusation publique quant aux accusations mensongères de souffrances volontaires, de massacres et de génocide du peuple palestinien tant écriés par les partis politiques et les médias français. La France, de par sa place au sein de l’Europe et sa stature internationale peut tenir ce rôle.
Si cet effort diplomatique nécessaire aux deux pays n’est pas entreprit, il est à craindre que d’ici peu, la communauté juive française ne compte à nouveau des morts en son sein, et que le camp démocrate ne fléchit encore un peu plus devant l’hydre.
Il sera alors trop tard pour réunir quelque assemblée que ce soit pour légiférer, ou pour présenter des condoléances de circonstances.
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