«Ici Djamal et son père. Ils sont la cible des tirs venus de la position israélienne. L'enfant fait des signes mais... une nouvelle rafale... l'enfant est mort et son père est blessé.»
Le scandale a débuté par ce commentaire prononcé par Charles Enderlin, un soir de septembre 2000. Légende diffusée au cours du journal télévisé du soir de France 2, et -selon l'agence de presse israélienne Métula News Agency- sur des images douteuses soigneusement mises en scène. Commentaire accusant explicitement -et sans vérification préalable de la part de ce correspondant, dit chevronné- l'armée israélienne de ce ''meurtre''.
Accusation émise par un service public français et utilisée, par d'autres, aux fins d'entretenir et développer -selon Denis JEAMBAR et Daniel LECONTE- la haine « (.) chez nous, dans les banlieues dites sensibles, et partout ailleurs dans le monde, où elle a été présentée sur la base du commentaire fourni par Charles Enderlin comme un exemple de la barbarie israélienne ».
Accusation ''corroborée'' soit disant par des images de l'agonie de l'enfant ( tournées par le caméraman de la chaîne Talal Abou Rama ) et que la ''sensiblerie'' du journaliste nous aurait évité. « C'était insupportable... Cela n'aurait rien apporté de plus.» nous avait il informé.
Excepté que, toujours selon MM. JEAMBAR et LECOMTE « Cette fameuse «agonie», qu'Enderlin affirme avoir coupée au montage, n'existe pas ». Affirmation immédiatement suivie ( dans leur tribune commune publiée dans le Figaro et intitulée « Guet-apens dans la guerre des images ») par le doute sur la mort de l'enfant et les responsabilités israéliennes : « (.) au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, tué par les Israéliens, (.), rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens. Tout, bien au contraire, à commencer par l'emplacement des uns et des autres sur le terrain, incriminerait plutôt une ou des balles palestiniennes » (.) « Charles Enderlin a extrapolé à partir des rushes et de la version des événements fournie par son cameraman ».« Pourquoi a-t-il privilégié cette interprétation ? Dans quel but ? » s'interrogent ils.
Nous aussi.
Tout comme nous nous questionnons sur le silence assourdissant de la direction de France 2. Lui était il impossible d'établir, de son propre chef, le constat de toutes ces évidences, et ainsi respecter la déontologie du métier, l'honneur d'un peuple étranger ainsi que l'éthique de son armée ? Bien sûr que non. D'où les terribles soupçons qui nous assaillent.
A l'heure où l'on commémore, un peu partout dans le monde, le 60éme anniversaire de la découverte du camp de concentration d'Auschwitz par l'armée rouge, il est encore des gens oublieux que le peuple juif est le peuple de la mémoire. Si l'on ne connaît pas encore avec exactitude la réalité de cet ''événement'', il est évident que les journalistes israéliens de la Métula News Agency ont, avec ténacité, dévoilé ce véritable guet-apens moral contre leur pays, leurs concitoyens et, au delà, leur peuple à travers la planète.
S'il est de coutume pour ce peuple de pardonner, à travers les siècles, les crimes commis à son encontre, seul un mea-culpa publique de France 2 -accompagné de sanctions fermes- saura lui extraire les vilaines pensées qui prennent tout doucement, mais sûrement, corps dans sa mémoire collective à son encontre.
Arlette Chabot est seule face à ce choix. A elle de pacifier la situation ou, alors, d'assumer cette forfaiture télévisuelle -en tant que ''complice'' de son correspondant permanent à Jérusalem- face au regard de tous les démocrates.
Qu'ils soient Juifs ou non.
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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog.
1 commentaire:
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Merci pour est un bon blogger.
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