Le MRAP a, il y a quelques temps, rédigé deux rapports sur ‘’l’arabophobie’’ de sites, institutions, associations et individus ayant comme caractéristiques communes leur judaïsme et/ou leurs soutiens inconditionnels à Israël et ses habitants.
Bien que leur lecture laisse perplexe, nous avons tous été quelque peu déstabilisés de voir jeter en pâture, parmi d’autres, aussi bien le CRIF, Alain Finkielkraut ou encore le Consistoire de Paris pour l’accusation, au mieux, de complaisances envers les arabophobes ou, pire, d’alliances avec l’extrême droite.
Ces accusations sont elles crédibles ? Une telle dénonciation -il faut en convenir- ne laisse pas indifférent, d’autant plus qu’elle est portée par une association antiraciste reconnue par l’ONU et à l’origine de la loi antiraciste de1972. Il doit donc être logique et évident de découvrir, sur le site Internet de ce mouvement, une probité intellectuelle telle qui, de fait, immunisera les rapports édités et leurs conclusions contre tout à priori !?!?!
Mais voilà ! L’embarras ressenti dès la page d’accueil commande un repli de toute confiance, et un début légitime de suspicion. L’internaute est invité sur cette page à lire une prise de position (digne de tous les sites anti-israélien) condamnant « le principe d'expulsion voire d'élimination du représentant de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat au prétendu motif que ce dernier serait un obstacle à la paix » et à réfléchir aux « conséquences incommensurables de cette décision » sans pour autant lui faire connaître les réelles motivations du gouvernement d’Ariel Sharon. On peut aisément concevoir les réactions de l’internaute peu averti de la réalité du conflit
En surfant d’une rubrique à l’autre, le malaise s’amplifie et cela jusqu’à devenir, pour les initiés du conflit, certitude d’une inimitié certaine à l’encontre d’Israël, de son gouvernement et de ses habitants, et d’une analyse partisane pro-palestinienne.
Le dossier intitulé PALESTINE comporte trois articles indignes d’une organisation désireuse de se battre contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, notamment Israéliens et Palestiniens. Les expressions et les formules employés ne peuvent laisser de doutes sur la ‘’culpabilité’’ totale d’Israël quant à la situation actuelle, et leur lecture encourage le ressentiment et l’agressivité à l’encontre de ce pays.
Voici quelques bribes du premier article : « Occupation : pas d'accords !».
« Depuis le déclenchement de la seconde Intifada, la situation au Proche-Orient connaît une détérioration sans précédent. Avec l'intensification de l'occupation des territoires palestiniens(…) L'approche sécuritaire défendue par Israël (…) a embrasé toute la région (…) Seule la fin de la colonisation et de l'occupation des territoires palestiniens permettra d'assurer aux sociétés palestinienne et israélienne la sécurité et la paix auxquelles elles ont droit (…) le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques bafoués par le gouvernement Israélien (…) systématiquement violées par Israël (…) territoires colonisés (…) Israël exporte illégalement ».
Quelques extraits du deuxième article « Déclaration du Conseil National du MRAP», qui se veut la position officielle du mouvement :
« (…) La politique menée par Ariel Sharon tourne le dos à la paix, la poursuite de la colonisation, l'occupation par l'armée des territoires palestiniens ont des conséquences dramatiques pour les Palestiniens et les Israéliens.(…) Cette situation ne fait qu'encourager l'extrême droite et le soutien à une politique qui bouche un avenir possible de paix : on assiste même à des propositions de transferts massifs de population palestinienne hors de Palestine. Un projet de loi vient d'être déposé qui vise à rendre "passible de dix ans d'emprisonnement tout Israélien participant directement ou indirectement au recueil de preuves portant sur les crimes de guerre et pouvant donner suite à des poursuites devant le tribunal pénal international" (sic).(…) Quant aux Palestiniens, il leur est impossible de se déplacer, de se soigner, de travailler. Israël, lui même né du droit international, n'a jamais appliqué les résolutions de l'ONU et viole systématiquement les conventions internationales(..) Un certain nombre de ces violations sont des crimes de guerre.(…) La colonisation constitue un des principaux obstacles à la paix (…) La violence extrême subie par le peuple palestinien pousse à l'exacerbation de sentiments anti-israéliens (…) »
La suite concerne les soutiens d’Israël :
« En France, la campagne de désinformation (…) est un détournement de la vérité (…) Cette campagne mensongère est inquiétante pour la paix mais aussi pour la démocratie ; elle s'inscrit dans la volonté d'accuser d'antisémitisme toute condamnation de la politique du gouvernement israélien (…) ».
Cette vision d’Israël et du monde juif est elle justifiée, réelle et surtout inattaquable ?
Que le MRAP (pour ne point être discrédité définitivement) n’a t-il prit le soin de préciser:
- l’acceptation israélienne dès 1948 de la résolution 181 concernant le plan de partage ainsi que le refus de sa création par sept armées de pays arabes voisins.
- l’occupation obligée de la Judée, Samarie et Gaza par une guerre de légitime défense et existentielle en 1967.
- le refus de la ligue arabe à Khartoum la même année de la proposition de paix israélienne contre les territoires.
- la signature en 1993 des accords d’Oslo et de la création progressive d’une autonomie palestinienne.
- la proposition en l’an 2000 d’Ehud Barak de la création de l’état de PALESTINE et du partage de Jérusalem.
- le refus arafatien de l’existence de l’état d’ISRAËL par l’exigence d’un droit au retour que nulle loi internationale ne valide, etc.
Peut on ostensiblement ignorer cette réalité vérifiée et vérifiable ? Peut on croire en une ‘’ignorance’’ ou un ‘’oubli involontaire’’ de la part des ‘’intellectuels’’ du MRAP ???? Ou faut il pousser la réflexion plus loin et s’interroger sur l’hostilité manifeste envers Israël et les juifs et donc de l’antisémitisme de l’équipe dirigeante en place ?
« Si le racisme est l'envers, l'amitié entre les peuples est l'endroit » nous souligne l’association. L’analyse succincte de son site nous démontre la valeur nulle de sa tentative de rapprochement entre les peuples israéliens et palestiniens. Il faut donc en déduire que leurs démarches et initiatives sont, avec conviction, ‘’l’endroit de leur antisémitisme’’.
Ce qui explique à posteriori les doutes soulevés par l’accusation d’arabophobie de leurs rapports.
« On ne peut être contre quelque chose, si on n'est pas pour autre chose » nous apprend encore le mouvement. A l’examen minutieux du site mis en cause, le combat anti-MRAP résultera directement de la défense d’Israël, du monde juif et des droits de l’homme.
De tous les hommes.
Bien que leur lecture laisse perplexe, nous avons tous été quelque peu déstabilisés de voir jeter en pâture, parmi d’autres, aussi bien le CRIF, Alain Finkielkraut ou encore le Consistoire de Paris pour l’accusation, au mieux, de complaisances envers les arabophobes ou, pire, d’alliances avec l’extrême droite.
Ces accusations sont elles crédibles ? Une telle dénonciation -il faut en convenir- ne laisse pas indifférent, d’autant plus qu’elle est portée par une association antiraciste reconnue par l’ONU et à l’origine de la loi antiraciste de1972. Il doit donc être logique et évident de découvrir, sur le site Internet de ce mouvement, une probité intellectuelle telle qui, de fait, immunisera les rapports édités et leurs conclusions contre tout à priori !?!?!
Mais voilà ! L’embarras ressenti dès la page d’accueil commande un repli de toute confiance, et un début légitime de suspicion. L’internaute est invité sur cette page à lire une prise de position (digne de tous les sites anti-israélien) condamnant « le principe d'expulsion voire d'élimination du représentant de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat au prétendu motif que ce dernier serait un obstacle à la paix » et à réfléchir aux « conséquences incommensurables de cette décision » sans pour autant lui faire connaître les réelles motivations du gouvernement d’Ariel Sharon. On peut aisément concevoir les réactions de l’internaute peu averti de la réalité du conflit
En surfant d’une rubrique à l’autre, le malaise s’amplifie et cela jusqu’à devenir, pour les initiés du conflit, certitude d’une inimitié certaine à l’encontre d’Israël, de son gouvernement et de ses habitants, et d’une analyse partisane pro-palestinienne.
Le dossier intitulé PALESTINE comporte trois articles indignes d’une organisation désireuse de se battre contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, notamment Israéliens et Palestiniens. Les expressions et les formules employés ne peuvent laisser de doutes sur la ‘’culpabilité’’ totale d’Israël quant à la situation actuelle, et leur lecture encourage le ressentiment et l’agressivité à l’encontre de ce pays.
Voici quelques bribes du premier article : « Occupation : pas d'accords !».
« Depuis le déclenchement de la seconde Intifada, la situation au Proche-Orient connaît une détérioration sans précédent. Avec l'intensification de l'occupation des territoires palestiniens(…) L'approche sécuritaire défendue par Israël (…) a embrasé toute la région (…) Seule la fin de la colonisation et de l'occupation des territoires palestiniens permettra d'assurer aux sociétés palestinienne et israélienne la sécurité et la paix auxquelles elles ont droit (…) le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques bafoués par le gouvernement Israélien (…) systématiquement violées par Israël (…) territoires colonisés (…) Israël exporte illégalement ».
Quelques extraits du deuxième article « Déclaration du Conseil National du MRAP», qui se veut la position officielle du mouvement :
« (…) La politique menée par Ariel Sharon tourne le dos à la paix, la poursuite de la colonisation, l'occupation par l'armée des territoires palestiniens ont des conséquences dramatiques pour les Palestiniens et les Israéliens.(…) Cette situation ne fait qu'encourager l'extrême droite et le soutien à une politique qui bouche un avenir possible de paix : on assiste même à des propositions de transferts massifs de population palestinienne hors de Palestine. Un projet de loi vient d'être déposé qui vise à rendre "passible de dix ans d'emprisonnement tout Israélien participant directement ou indirectement au recueil de preuves portant sur les crimes de guerre et pouvant donner suite à des poursuites devant le tribunal pénal international" (sic).(…) Quant aux Palestiniens, il leur est impossible de se déplacer, de se soigner, de travailler. Israël, lui même né du droit international, n'a jamais appliqué les résolutions de l'ONU et viole systématiquement les conventions internationales(..) Un certain nombre de ces violations sont des crimes de guerre.(…) La colonisation constitue un des principaux obstacles à la paix (…) La violence extrême subie par le peuple palestinien pousse à l'exacerbation de sentiments anti-israéliens (…) »
La suite concerne les soutiens d’Israël :
« En France, la campagne de désinformation (…) est un détournement de la vérité (…) Cette campagne mensongère est inquiétante pour la paix mais aussi pour la démocratie ; elle s'inscrit dans la volonté d'accuser d'antisémitisme toute condamnation de la politique du gouvernement israélien (…) ».
Cette vision d’Israël et du monde juif est elle justifiée, réelle et surtout inattaquable ?
Que le MRAP (pour ne point être discrédité définitivement) n’a t-il prit le soin de préciser:
- l’acceptation israélienne dès 1948 de la résolution 181 concernant le plan de partage ainsi que le refus de sa création par sept armées de pays arabes voisins.
- l’occupation obligée de la Judée, Samarie et Gaza par une guerre de légitime défense et existentielle en 1967.
- le refus de la ligue arabe à Khartoum la même année de la proposition de paix israélienne contre les territoires.
- la signature en 1993 des accords d’Oslo et de la création progressive d’une autonomie palestinienne.
- la proposition en l’an 2000 d’Ehud Barak de la création de l’état de PALESTINE et du partage de Jérusalem.
- le refus arafatien de l’existence de l’état d’ISRAËL par l’exigence d’un droit au retour que nulle loi internationale ne valide, etc.
Peut on ostensiblement ignorer cette réalité vérifiée et vérifiable ? Peut on croire en une ‘’ignorance’’ ou un ‘’oubli involontaire’’ de la part des ‘’intellectuels’’ du MRAP ???? Ou faut il pousser la réflexion plus loin et s’interroger sur l’hostilité manifeste envers Israël et les juifs et donc de l’antisémitisme de l’équipe dirigeante en place ?
« Si le racisme est l'envers, l'amitié entre les peuples est l'endroit » nous souligne l’association. L’analyse succincte de son site nous démontre la valeur nulle de sa tentative de rapprochement entre les peuples israéliens et palestiniens. Il faut donc en déduire que leurs démarches et initiatives sont, avec conviction, ‘’l’endroit de leur antisémitisme’’.
Ce qui explique à posteriori les doutes soulevés par l’accusation d’arabophobie de leurs rapports.
« On ne peut être contre quelque chose, si on n'est pas pour autre chose » nous apprend encore le mouvement. A l’examen minutieux du site mis en cause, le combat anti-MRAP résultera directement de la défense d’Israël, du monde juif et des droits de l’homme.
De tous les hommes.
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