Si je rédige cette lettre ouverte M. le Président de la République, c’est pour m’interroger publiquement sur les conséquences désastreuses résultantes de votre politique internationale. Plusieurs de vos décisions prises au nom de la France, ont porté préjudice à l’image et à l’honneur du pays.
Nonobstant certaines de vos actions en tant que Premier ministre (analogues à vos négociations secrètes avec le groupe terroriste Hezbollah pour une libération des otages Français aux Liban à l’avant veille d’élections présidentielles en 1988) déjà en 1995 - au lendemain de votre première nomination - vous avez décontenancé les plus fidèles soutiens de la France en relançant les essais nucléaires. Piteusement, vous avez été contraint d’en réduire le nombre.
En l’an 2000, suite à votre insistance à installer la France au coeur d’un processus de paix au Proche-Orient, la signature d’un accord était attendu au palais de l’Élysée.
L’échec du traité dit ‘’de Paris‘’, vous fut attribué par Ehud Barak et Madeleine Albright pour avoir soutenu l’intransigeance de Yasser Arafat. Échec qui a concouru à l’Intifada armée et à de mauvaises relations avec la seule démocratie de cette région, Israël.
Une démocratie que vous avez insultée en 1996 par une esclandre publique indigne d’un grand pays.
A ce jour, vous n’avez toujours pas - personnellement et au nom de la France - condamné nommément le Fatah, le Hamas, le Jihad Islamique et autres organisations terroristes qui célèbrent dans la joie toutes morts israéliennes. Carence qui consolide, si cela est nécessaire, le sentiment que la France sera évincée pour longtemps de tous les pourparlers de paix dans cette région. Tout au moins, tant que vous en serez le porte-parole.
En 2002, vous confisquez la direction du camp anti-guerre de ‘’libération de l’Irak‘’et en deçà d’une défense du droit onusien, vous transformez la France en soutien à une dictature sanglante.
Une guerre de trois semaines plus tard et ce pays libéré, vous plaidez pour le rôle central du conseil de sécurité. Cette plaidoirie tinte comme une préservation désespérée des intérêts français.
Supposez vous naïvement M. le Président, que le peuple irakien taira vos amitiés avec la dictature qui l’a emprisonné?
Présumez vous qu’après avoir nui à son avenir politique personnel, Tony Blair vous laissera prendre le leadership européen?
Estimez vous qu’après la tentative d’humiliation publique au conseil de sécurité, George W. Bush vous offrira encore l’occasion de menaces de veto?
Pensez vous que les démocraties à travers la planète éluderont votre décision de nuire à leur camp. De nombreuses interrogations se fondent sur votre appui permanent aux dictatures arabes.
Pour toutes ces raisons M. le Président- et bien d’autres encore - je m’inquiète des conséquences néfastes pour la France, dues à vos choix politiques.
Pour différentes raisons - répréhensibles pour un homme politique dévoué à son pays - vous avez dévoilé votre incapacité à gouverner notre pays plus de deux années d’affilée.
De 1974 à 1976, de 1986 à 1988 et de 1995 à 1997.
Sans vouloir croire aux lois des séries, j’ai l’espoir M. le Président de la République que l’année 2004 sonnera, le glas de votre carrière.
Pour le bien de la France, je sollicite M. le Président de la République votre démission.
Respectueusement.
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