Quand les gens intelligents se piquent de ne pas comprendre, il est constant qu’ils y réussissent mieux que les sots. Cette phrase d’André Gide s’applique particulièrement aux individualités qui vont lancer, sous un nouveau label dénommé JCall, un « Appel à la raison ». Des intellectuels se présentant comme « des personnalités et des membres d’associations juives européennes, engagées depuis toujours dans le combat pour la paix au Moyen-Orient ».
A priori, des amis d’Israël craignant quant à son avenir et désireux de « faire entendre une voix juive solidaire de l’État d’Israël et critique quant aux choix actuels de son gouvernement ». Une voix qui se présentera officiellement le 3 mai prochain au parlement européen en présence de personnalités tels que Elie Barnavi, B.H. Lévy, Avi Primor, Zeev Sternhell, ou encore Daniel Cohn-Bendit dont chacun connaît son ‘’grand engagement’’ en faveur de l’état juif.
S’il y a beaucoup à écrire sur les quatre paragraphes que compte cet appel, il y a en un qui précise finement ce que doit être la solidarité des Juifs de la diaspora :« Si la décision ultime appartient au peuple souverain d’Israël, la solidarité des Juifs de la Diaspora leur impose d’œuvrer pour que cette décision soit la bonne. L’alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien est dangereux car il va à l’encontre des intérêts véritables de l’État d’Israël ».
Ainsi est dit clairement que cette solidarité ne sera accordée que si les Israéliens se coupent de leur droit légitime de soutenir le gouvernement actuel démocratiquement élu, puisque représentant aux yeux de ces intellectuels ‘’ un alignement dangereux ‘’. Une affirmation non étayée mais que chacun jugera à l’aune du parti pris des personnalités signataires de cet appel.
Un gouvernement de Benjamin Netanyahou cependant, qui comme tous les précédents, appelle à des négociations immédiates, se positionne selon le principe ‘’deux peuples, deux états’’, mais conditionne la création de l’état de ‘’Palestine’’ à quelques formalités publiquement formulées. Telle la reconnaissance du caractère juif de l’état d’Israël, l’abandon de toute revendication d’un «droit de retour de réfugiés » en son sein ou encore un état de ‘’Palestine’’ démilitarisé n’ayant nulle possibilité de conclure des accords stratégiques avec des pays tiers et la fin du conflit.
Des conditions forcément inacceptables pour les ‘’Palestiniens’’ qui vont à l’encontre de leur plan, par étape, de l’éradication du refuge juif et qui motivent leur refus de toutes négociations.
Des conditions, au minima, devant assurer la pérennité de l’état juif et pourtant systématiquement rayées de tout ‘’appel à la raison’’ par le politiquement correct qui ronge les instances internationales ou ces intellectuels s’affirmant « une voix juive solidaire d’Israël ». Cette dernière préférant installer comme responsable de la situation actuelle « l’occupation et la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est ». Une ‘’colonisation’’ pourtant gelée en Judée et Samarie par l’actuelle coalition au pouvoir comprenant, selon la classification usuelle, des ‘’ultranationalistes’’ et des ‘’ultrareligieux’’, quand ce n’est pas, tout bonnement, des ‘’extrémistes de droite’’. Une coalition décriée par ces ‘’mandarins’’ de la paix forcée les autorisant, de ce fait, à imposer aux Israéliens le choix entre ‘’l’alignement sur la politique de leur gouvernement‘’ et la solidarité de leur mouvement naissant.
Des ‘’intellectuels’’ rappelant étrangement ceux qui participèrent aux ‘’accords de Genève’’ en 2003 (tombés en désuétude depuis), installant alors une pression internationale sur le gouvernement Kadima, mené par Ariel Sharon, pour relancer le processus de paix. En l’occurrence, un retrait unilatéral de la bande de Gaza qui coûta au peuple d’Israël, quelques années plus tard, une opération « Plomb durci » pour mettre un terme aux milliers de ‘’roquettes artisanales’’ tirées sur leur territoire et un rapport Goldstone affirmant les « crimes de guerre » israéliens. Toutes choses que ne durent pas subir ces ‘’intellectuels’’ dans leurs chairs ni celles de leurs proches.
Il ne fait de doute que cet « Appel à la raison » ne vaudra mieux que les applaudissements des antisionistes, se parant de l’étiquette pro-‘’palestinien’’, se léchant d’avance les babines de toutes les critiques qui seront émises par JCall, mouvement ‘’ami’’ de ‘’l’entité sioniste’’.
Souscrire à cet appel est donc contraire à tout bon sens car faisant le jeu de ceux qui refusent au peuple juif le droit à s’autodéterminer librement et en toute sécurité. Que des ‘’intellectuels’’ juifs européens se fourvoient dans une telle manœuvre ne doit pas nous induire en erreur.
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A priori, des amis d’Israël craignant quant à son avenir et désireux de « faire entendre une voix juive solidaire de l’État d’Israël et critique quant aux choix actuels de son gouvernement ». Une voix qui se présentera officiellement le 3 mai prochain au parlement européen en présence de personnalités tels que Elie Barnavi, B.H. Lévy, Avi Primor, Zeev Sternhell, ou encore Daniel Cohn-Bendit dont chacun connaît son ‘’grand engagement’’ en faveur de l’état juif.
S’il y a beaucoup à écrire sur les quatre paragraphes que compte cet appel, il y a en un qui précise finement ce que doit être la solidarité des Juifs de la diaspora :« Si la décision ultime appartient au peuple souverain d’Israël, la solidarité des Juifs de la Diaspora leur impose d’œuvrer pour que cette décision soit la bonne. L’alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien est dangereux car il va à l’encontre des intérêts véritables de l’État d’Israël ».
Ainsi est dit clairement que cette solidarité ne sera accordée que si les Israéliens se coupent de leur droit légitime de soutenir le gouvernement actuel démocratiquement élu, puisque représentant aux yeux de ces intellectuels ‘’ un alignement dangereux ‘’. Une affirmation non étayée mais que chacun jugera à l’aune du parti pris des personnalités signataires de cet appel.
Un gouvernement de Benjamin Netanyahou cependant, qui comme tous les précédents, appelle à des négociations immédiates, se positionne selon le principe ‘’deux peuples, deux états’’, mais conditionne la création de l’état de ‘’Palestine’’ à quelques formalités publiquement formulées. Telle la reconnaissance du caractère juif de l’état d’Israël, l’abandon de toute revendication d’un «droit de retour de réfugiés » en son sein ou encore un état de ‘’Palestine’’ démilitarisé n’ayant nulle possibilité de conclure des accords stratégiques avec des pays tiers et la fin du conflit.
Des conditions forcément inacceptables pour les ‘’Palestiniens’’ qui vont à l’encontre de leur plan, par étape, de l’éradication du refuge juif et qui motivent leur refus de toutes négociations.
Des conditions, au minima, devant assurer la pérennité de l’état juif et pourtant systématiquement rayées de tout ‘’appel à la raison’’ par le politiquement correct qui ronge les instances internationales ou ces intellectuels s’affirmant « une voix juive solidaire d’Israël ». Cette dernière préférant installer comme responsable de la situation actuelle « l’occupation et la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est ». Une ‘’colonisation’’ pourtant gelée en Judée et Samarie par l’actuelle coalition au pouvoir comprenant, selon la classification usuelle, des ‘’ultranationalistes’’ et des ‘’ultrareligieux’’, quand ce n’est pas, tout bonnement, des ‘’extrémistes de droite’’. Une coalition décriée par ces ‘’mandarins’’ de la paix forcée les autorisant, de ce fait, à imposer aux Israéliens le choix entre ‘’l’alignement sur la politique de leur gouvernement‘’ et la solidarité de leur mouvement naissant.
Des ‘’intellectuels’’ rappelant étrangement ceux qui participèrent aux ‘’accords de Genève’’ en 2003 (tombés en désuétude depuis), installant alors une pression internationale sur le gouvernement Kadima, mené par Ariel Sharon, pour relancer le processus de paix. En l’occurrence, un retrait unilatéral de la bande de Gaza qui coûta au peuple d’Israël, quelques années plus tard, une opération « Plomb durci » pour mettre un terme aux milliers de ‘’roquettes artisanales’’ tirées sur leur territoire et un rapport Goldstone affirmant les « crimes de guerre » israéliens. Toutes choses que ne durent pas subir ces ‘’intellectuels’’ dans leurs chairs ni celles de leurs proches.
Il ne fait de doute que cet « Appel à la raison » ne vaudra mieux que les applaudissements des antisionistes, se parant de l’étiquette pro-‘’palestinien’’, se léchant d’avance les babines de toutes les critiques qui seront émises par JCall, mouvement ‘’ami’’ de ‘’l’entité sioniste’’.
Souscrire à cet appel est donc contraire à tout bon sens car faisant le jeu de ceux qui refusent au peuple juif le droit à s’autodéterminer librement et en toute sécurité. Que des ‘’intellectuels’’ juifs européens se fourvoient dans une telle manœuvre ne doit pas nous induire en erreur.
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5 commentaires:
Erreur mon Cher Victor PEREZ : Les antisionistes se déchaînent contre JCALL. Regardez les commentaires. Et JCALL devrait comprendre que ce n'est pas suffisant pour les antisiomites. Pour eux ce ne sera jamais suffisant. Les antisiomites attendent tout simplement la destruction d'ISRAEL. Les idiots utiles n'en font pas assez.
J CALL
CALL GIRL
GIRL BOY
BOY FRIEND
FRIEND FRERE
FRERE HUSSEIN
HUSSEIN OBAMA
Cette polémique entre signer la pétition et ses détracteurs, ne sont pas bonnes du tout pour la bonne compréhension des gens, alors:
ceux qui ont signé ont été induit en erreur où pas?.
Y a t'il quelqu'un de compétant pour répondre a cette question?????.
Godlewicz Oscar
A Godlewicz Oscar,
Mon article est clair. Lorsque des non citoyens se permettent d'affirmer que le choix démocratique d'un peuple est illégitime, ils ne peuvent prétendre recevoir les signatures de véritables démocrates.
Signer la pétition de JCall revient à interdire aux Israéliens leur libre choix.
@Victor
Oui. Déjà ça, Victor, mais "Anonyme" nous dit que "vous" et "eux, JCall "n'allez pas assez loin et que ni l'un, ni l'autre ne sera accepté par les anti sionistes.
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