C’est plus qu’une évidence ! Le téléspectateur de France Télévision, par les journaux télévisés et autres émissions à caractère politique, n’est quasiment plus informé mais endoctriné à ‘’l’idéologie maison’’. A savoir : le « politiquement correct ». En effet ! Les différentes rédactions de ce média, totalement persuadées de la légitimité de leurs analyses communes sur les différents problèmes de ce monde ( ce qui est déjà en soi contraire à tout entendement ), ‘’schématisent’’ l’information et -de ce fait- suppriment tout débat y apportant la contradiction. Ce qui serait, en démocratie, somme toute concevable, si seulement le PDG de cette société audiovisuelle n’était pas nommé par le politique, et le téléspectateur contraint à son financement par une redevance publique annuelle.
Ainsi, sur France 3, Elise Lucet -dont les sympathies pour John Kerry ne font plus mystères, sauf pour ceux ne disposant pas de récepteur télévisuel- nous a présenté lundi soir l’émission « Pièces à conviction », fortement louée auparavant dans les JT de fin de semaine de la chaîne par une ‘’bande annonce’’ alléchante, nous promettant des témoignages convaincants sur l’erreur de la guerre en Irak et sur toute son horreur.
Si ils furent quelque peu probants sur les doutes des quelques soldats interrogés, il furent cependant irrémédiablement ternis par le manque d’objectivité des réalisateurs de ce reportage. En effet ! S’il est incontestable que le peuple américain est partagé au sujet de cette guerre, il est surprenant que les reporters français n’aient pas trouvé UN seul soldat US situé en Irak et approuvant, comme la majorité de ses concitoyens, la démarche de son président tout en attestant de l’horreur de cette guerre. La qualité des journalistes de cette rédaction n’étant pas en cause, il ne reste plus que la certitude quant à leurs carences à la déontologie du métier.
Première ‘’pièce à conviction’’ à charge, donc, à verser dans le dossier -déjà si lourdement garni- de France Télévision.
L’interview d’une mère, ayant perdu son fils dans cette guerre, s’ensuivit. Interview poignant et émouvant, mais cependant inutile sur le plan informationnel, sauf à vouloir confirmer que toute guerre est sale, meurtrit des familles entières et, en conséquence, intensifie l’exigence -compréhensible- des parents pour un retour immédiat de tous les soldats en leur foyer.
Mais sur le plan de l’objectivité, et de surcroît sur celui de l’information à proprement parler, il aurait été louable de donner également la parole à la mère ( au père ) d’un soldat mort au combat et soutenant, pourtant, l’effort de guerre de son pays. Ne doutons pas qu’elle ( il ) existe. L’explication publique de ce conflit intérieur aurait été de grande valeur pour le téléspectateur français. Il ne fut néanmoins pas présenté en contrepoids de celui qui devait servir les seuls intérêts de ‘’l’idéologie du moment‘’, celle du « politiquement correct ».
Ce qui engendre, de fait, une deuxième ‘’pièce à conviction’’ alourdissant, si cela était possible, le dossier d’accusation et confirme que le reste de cette émission est à l’avenant.
Si l’on passe à France 2, seul le logo -et non le contenu- de cette chaîne nous confirmera le changement de fréquence. Ainsi, le journal télévisé du même soir, consacra deux reportages sur les élections américaines.
Le premier nous informa de la présence de l’ancien président Bill Clinton au côté de John Kerry lors d’une manifestation en faveur de ce dernier, et le second nous instruisit… sur la réussite d’un américain d’origine hispanique inconnu des téléspectateurs français, de sa campagne électorale pour John Kerry et de son espoir de devenir le futur maire Démocrate de la ville de Los-Angeles. CQFD.
Par la diffusion de ces deux seuls reportages, il nous fallait comprendre sans doute que les Républicains firent, ce jour là, relâche et Georges W. Bush une bonne sieste.
C’est donc une troisième ‘’pièce à conviction’’ à charge -en une seule soirée pour France Télévision- prouvant, si cela était encore nécessaire, la main mise de cette ‘’idéologie maison’’ si désastreuse pour la démocratie française.
Si l’on rajoute à ces griefs la conclusion définitive de l’enquête sur « l’affaire Mohamed Al-Dura » -menée avec brio par nos confrères de l’agence de Metula News Agency- et que l’on examine en conséquence la duplicité de Charles Enderlin-journaliste vedette de France 2 à Jérusalem- et le silence de sa hiérarchie face à l’exécration d’Israël à travers la planète -due en partie à cette mise en scène télévisuelle bleu-blanc-rouge- on ne peut qu’espérer une victoire éclatante du tandem Bush-Sharon exécré par tous ces donneurs de leçons.
Le 2 novembre prochain sera, à n'en pas douter, le début d’une nouvelle ère pour la démocratie à travers la planète.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire