Encore une fois a eu lieu un assassinat de civils Israéliens au sein même de leur pays. Et encore une fois, les médias nationaux français nous ont ‘’régalé’’ par leur ‘’œuvre’’ commune, s’inscrivant dans une vision du conflit israélo-arabe qui se veut, systématiquement, accusatrice d’Israël.
Il en est ainsi de l’article du quotidien Le Figaro signé Patrick Saint Paul, dont le titre « Attentat suicide palestinien dans un marché de Tel-Aviv», place pourtant le lecteur dans une attente, somme toute logique, d’une narration circonscrite aux faits annoncés.
A sa lecture, nous apprenons -bien sûr- le nombre de tués et de blessées ( qui se réduit à une simple comptabilité macabre ), le lieu de l’attentat, l’heure de sa réalisation, le nom de l’organisation commanditaire, puis l’âge et la ville originaire du nazislamikaze.
Mais là n’est pas son ‘’chef-d’œuvre’’ du jour. Ni, non plus, dans les guillemets qui séparent, du reste du texte, le nom « barrière de sécurité » et qui laissent à penser à ce pauvre lecteur déconnecté volontairement de la réalité, que le « mur de Sharon » ( tel l’appellation d’un ex-journaliste de RFI ) est édifié à d’autres fins, sûrement inavouables, mais non pas à la sécurité des Israéliens et de leurs biens.
Le ‘’génie’’ de l’auteur s'exprime ailleurs. Il se développe dans une comparaison qui se veut raison, mais qui n’est que l’expression de l’idéologie dominante à travers la planète. Ce qui gène moralement ce pigiste n’est autre que l’utilisation cynique d’enfants par ceux là même qu’il qualifie volontiers de « militants », « d’activistes » ou encore de « résistants » à ‘’l’occupation’’ des « territoires palestiniens » et qui ne s’avèrent être que des meurtriers sans foi ni loi.
Comme pour excuser à l’avance cette utilisation de mineurs ‘’Palestiniens’’ par leurs aînés -emploi menant indubitablement à leur mort et à contrario à la perte de nos valeurs occidentales- il nous assène subrepticement que « (…) L'armée israélienne, qui a elle-même tué plusieurs centaines d'enfants depuis le début de la seconde Intifada, dénonce régulièrement le recrutement d'enfants par les activistes palestiniens ».
Allégation, on en conviendra aisément, qui renvoie dos à dos les belligérants et exonère l’Autorité palestinienne de ses responsabilités. Il est incontestable, que lors des représailles israéliennes à l’encontre de ceux que le bon sens dénomment terroristes, des civils innocents -comprenant malheureusement des enfants de tous âges- sont blessés, voire tués. Mais faute de preuves probantes confirmant la volonté politique israélienne de s’attaquer intentionnellement à des civils, l’insinuation du journaliste tient plus de la propagande anti-israélienne que du respect de la déontologie de la profession.
Intoxication idéologique qu’il s’empresse cependant de rapprocher de la déclaration de Yasser Arafat relayée par son principal conseiller, Nabil Abou Roudeinah : « Le président Arafat appelle tous les groupes palestiniens à s'engager pour éviter de tuer des civils israéliens. Yasser Arafat appelle Ariel Sharon à prendre une initiative similaire pour que ses troupes évitent de s'en prendre à des civils palestiniens ».
S’il est une seule évidence, preuve si besoin était d’une différence de politique entre les deux belligérants, l’Israélien -qu’il soit adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé, militaire ou civil, - est une cible choisie et recherchée dans le but ultime de la destruction totale de leur état. En revanche, la mort d’un civil ‘’Palestinien’’ quel qu’il soit -adulte ou enfant, femme ou homme, jeune ou âgé- est toujours, sauf preuve du contraire, une erreur militaire ou un dégât collatéral, aussi affreux que puissent être ces termes.
Différence fondamentale, néanmoins non retranscrite dans l’article de ce reporter. De par ces affirmations et citations savamment choisies par l’auteur ( et non sanctionnées par sa rédaction ), le lecteur du quotidien ( comme ceux de ses confrères ) est éduqué à exécrer les Israéliens et à désavouer systématiquement la politique de légitime défense de leur gouvernement.
D’où notre interrogation quant à la destination finale de ce papier ???
Seule notre volonté d’y discerner l’éventuelle possibilité que ce journaliste soit ‘’victime’’ de sa propre construction idéologique nous empêche de trouver dans ce papier le parfait exemple de l’ « antisionisme radical » dénoncé par le rapport de Jean Christophe Rufin.
L’idéologie radicale aurait ainsi son premier ‘’dégât collatéral’’.
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