Vous connaissez sans nuls doutes les noms suivants : Etienne Balibar, Pascal Boniface, Monique Chemillier-Gendreau, Jacques Derrida, Gisèle Halimi, Alain Joxe, Marcel-Francis Kahn, Henri Korn , Georges Labica, Gilles Manceron , François Maspero, Maurice Rajfus, Jack Ralite, Bernard Ravenel, Madeleine Rebérioux, Danièle Sallenave, Denis Sieffert et Pierre Vidal-Naquet.
Des noms souvent associés aux ‘’condamnations’’ émises sur Israël, ses habitants, quand ce n’est pas sur le peuple juif dans son ensemble.
Des noms évocateurs d’indignités, tel celui de Gisèle Halimi qui voit en Marwouane Barghouti un « combattant de la liberté » !!! A preuve, les victimes israéliennes qui pour avoir croiser les ‘’martyrs’’ envoyés par ce dernier sont, depuis, libres de toutes les contraintes physiques de ce bas monde.
Ou le nom de Pascal Boniface qui dans le livre, dont il est l’auteur, intitulé « Est il permis de critiquer Israël ? » ( qui s’en prive ? serait on enclin à lui répondre ) a réclamé, et obtenu du PS français, la disqualification d’une nouvelle candidature au parlement européen de l’Eurodéputé sortant François Zimeray qui a tenté, lors de son mandat, de sauver au sein de ce parlement les valeurs du parti de Jean Jaurès et Léon Blum.
Ou encore le nom de Danielle Sallenave qui à travers un point de vue, paru dans le quotidien Le Monde du 4 juin 2002 a attesté, en compagnie d’Edgar Morin et de Sami Naïr, que « « les juifs victimes de l’inhumanité montrent une terrible inhumanité » envers, on s’en doute, le peuple ‘’palestinien’’.
Bref ! Que des noms connus et ‘’illustres’’ qui se retrouvent très fréquemment pour incriminer systématiquement « le gouvernement israélien (qui) annexe et asphyxie les territoires occupés, multiplie les crimes de guerre et tente de détruire l'Autorité palestinienne élue » ou pour lancer des appels aux sympathisants à « aider effectivement la Palestine » et « à concentrer leurs efforts contre ses oppresseurs ».
C’est ainsi, que dans une chronique, parue encore une fois dans leur quotidien attitré Le Monde, ils tentent de mobiliser à nouveau l’opinion publique française contre la « campagne violente et sectaire (qui) vise la déléguée générale de Palestine en France (…) campagne [qui] détourne et risque de dénaturer la lutte pour une paix juste au Proche-Orient. Elle ne peut que porter gravement préjudice à la solidarité plus que jamais nécessaire avec les Palestiniens. Nous demandons qu'elle cesse immédiatement. Nous réaffirmons notre estime et notre admiration pour Leila Shahid ».
On pourrait donc, par habitude, supposer une conspiration israélienne, ou de ses proches, s’il n’était mentionné -dans le corps du texte- que « les insultes », « les attaques personnelles » et « les procès d’intentions » qu’elle endure sont le fruit de « certaines controverses ravivées à l'occasion des élections européennes ».
On recherche donc -dans cette tribune- des noms, des lieus, des dates… des informations nous indiquant les tenants et aboutissants de cette « campagne » calomnieuse envers cette ‘’charmante femme’’ qui inspire autant d’« admiration » … Les illustres signataires de cet appel émouvant ne nous en apprendront pas plus.
Seule notre imagination nous concédera l’hypothèse de mauvaises relations entre les candidats et les soutiens de la liste Euro-palestine ( qui contribua directement à la chute -d’au moins- une Eurodéputée pro-palestinienne ) et la déléguée générale de Palestine en France qui appela, en son temps, à la dissolution de cette tentative de communautarisation.
Et seul notre sens de l’analyse politique nous autorise à certifier toute l’importance de cette crise au sein du ‘’monde pro-palestinien’’ au vu de la publication de cet appel, somme toute ‘’émouvant’’ si nous n’étions heureux de toute discorde qui les affaiblit.
On est donc dans l’expectative impatiente d’un prochain point de vue de ces ‘’admirateurs’’ qui nous confirmera toute la gravité de cette crise.
Voire plus.
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