Barak Obama a obtenu, dès
son investiture de 2009, le prix Nobel de la Paix. Il a semblé à
beaucoup, à l’époque, que ses paroles valant mieux que des écrits et des faits,
il le méritait. L’adage se vérifiant, les paroles s’envolèrent et il ne reste
aujourd’hui qu’une longue liste de pays en guerre. Principalement au Proche et
Moyen-Orient.
On ne peut plus tristes constat
et résultat !
D’autant plus lorsque l’on
dessine l’avenir de la région ! Particulièrement celui de la seule démocratie
du coin promise à la destruction par tant de ses voisins.
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Le commandant de la milice des Gardiens
de la Révolution de l’Iran, Mohammad Reza Naqdi, a déclaré qu’« effacer
Israël de la carte est non négociable ». Autrement dit, effacer la résolution
181 concrétisant le lien du peuple juif avec la terre de ses ancêtres.
A cette déclaration belliqueuse,
Le Premier ministre israélien a indiqué vouloir « faire comprendre à
tout le monde : l'existence d'Israël n'est pas négociable. Israël n'acceptera
pas un accord qui permettrait à un état qui appelle et travaille à sa
destruction de développer des armes nucléaires. Israël exige que tout accord
définitif avec l'Iran inclue la reconnaissance explicite iranienne du droit à l’existence
de l'état d'Israël ».
La guerre est donc manifestement
déclarée entre les deux pays. Un conflit qui semble très peu intéresser l’administration
us si l’on jauge sa réaction à la revendication israélienne :
« Il s’agit d’un accord qui ne
porte que sur la question du nucléaire ». « C’est un accord qui n’évoque
aucune autre question, et il ne doit en évoquer aucune autre » a déclaré la
porte-parole du département d’état Marie Harf.
Permettre aux ayatollahs de
parvenir au seuil de la bombe nucléaire est donc dans l’ordre des choses pour
le Prix Nobel de la Paix 2009 !
Au vu de ce bilan catastrophique,
chacun est en droit de se questionner sur les raisons de celui-ci ?
Outre l’empêchement continu de Barak
Obama de laisser l’Etat d’Israël agir selon ses intérêts, il faut se
souvenir de tous ces ‘’experts’’ qui ânonnaient très fort alors l’irresponsabilité
du gouvernement likoud en place à prétendre détruire les sites nucléaires
perses.
Meïr Dagan fut l’un d’eux !
L’ex-dirigeant du Mossad et mentor d’une certaine gauche israélienne
depuis sa retraite professionnelle, dans une interview à la chaine CBS en
septembre 2012, a déclaré qu’« Attaquer l’Iran avant d’avoir réfléchi à
toutes les autres approches n’est pas viable (…). Il [Barack Obama] a clairement
dit que l’option militaire est envisageable et qu’il ne laisserait pas l’Iran
se doter de l’arme nucléaire, et d’expérience je fais confiance au président
américain ».
Les creux de l’accord obtenu dévoilent
la ‘’profondeur’’ de l’expérience de l’ex-espion !
Qui croit encore à l’option
militaire us dans les quelques mois restant de l’administration démocrate ?
Qui d’autre que ces ‘’experts’’ autoproclamés fait toujours confiance à Barak
Obama pour la sécurité du seul état du peuple juif ?
A l’aune de cet entente désastreuse,
l’Etat d’Israël peut-il lui faire encore confiance pour instaurer la
solution de deux états pour deux peuples ? Chacun en doutera !
Le congrès américain à majorité
républicaine est dans le même état d’esprit ! Réussira t-il à inverser la maldonne
d’Obama ?
Dur à imaginer !
Les tarés d’Allah qui mènent l’Iran
pousseront-ils plus loin leur avantage quitte à faire avorter la légitimation
internationale qui leur est offerte sur un plateau ?
L’espoir fait vivre !
Beaucoup de questions auxquelles l’Etat
d’Israël n’est pas convié mais auxquelles il devra y répondre pour
arriver à ses fins. La non-nucléarisation de la Perse et, au-delà, la non-prolifération
de l’atome dans la région.
Des temps durs s’annoncent !
2 commentaires:
Promesse de gascon de la part d'Obama, en lequel on ne peut plus avoir confiance. Traitre envers ses amis, Arabie Saoudite, Egypte, Koweit, Emirats arabes unis, et surtout envers Israél.
Les pires contreverses, du Nobel de la paix, qui en ont discridité son objectif initial.
Celui d'Henry Kissinger de 1973, secrétaire d'État américain, conjointement avec, Le Duc Tho, pour l'accord de Paris mettant fin à la guerre du Vietnam. Le Duc Tho, a refusé la part du prix, alléguant le fait que la paix n'avait en réalité pas été atteinte.
Celui de Yasser Arafat ( Abou Ammar ) de 1994, conjointement avec Simon Peres et Yitzhak Rabin pour les accords d'Oslo. Pour Jay Nordlinger, auteur de « Peace they say » :« C'est le pire homme a avoir reçu le Nobel ». Kare Kristiansen membre du comité Nobel a même démissionné pour protester contre l'attribution de ce prix à Abou Ammar.
Celui de Barak Obama de 2009, ce choix dépasse ce que nous pourrions nous attendre en l'attribution d'un prix Nobel de la paix à un chef d'État engagé dans deux guerres ouvertes, soient l'Irak et l'Afghanistan.
Ces contreversés prix Nobel attribués, ne sont peut-être pas si inappropriés. Après tout Alfred Nobel est l'inventeur de la dynamite.
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