dimanche 5 avril 2015

La pax obamanienne

Barak Obama a obtenu, dès son investiture de 2009, le prix Nobel de la Paix. Il a semblé à beaucoup, à l’époque, que ses paroles valant mieux que des écrits et des faits, il le méritait. L’adage se vérifiant, les paroles s’envolèrent et il ne reste aujourd’hui qu’une longue liste de pays en guerre. Principalement au Proche et Moyen-Orient.

On ne peut plus tristes constat et résultat !

D’autant plus lorsque l’on dessine l’avenir de la région ! Particulièrement celui de la seule démocratie du coin promise à la destruction par tant de ses voisins.

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Le commandant de la milice des Gardiens de la Révolution de l’Iran, Mohammad Reza Naqdi, a déclaré qu’« effacer Israël de la carte est non négociable ». Autrement dit, effacer la résolution 181 concrétisant le lien du peuple juif avec la terre de ses ancêtres.

A cette déclaration belliqueuse, Le Premier ministre israélien a indiqué vouloir « faire comprendre à tout le monde : l'existence d'Israël n'est pas négociable. Israël n'acceptera pas un accord qui permettrait à un état qui appelle et travaille à sa destruction de développer des armes nucléaires. Israël exige que tout accord définitif avec l'Iran inclue la reconnaissance explicite iranienne du droit à l’existence de l'état d'Israël ».


La guerre est donc manifestement déclarée entre les deux pays. Un conflit qui semble très peu intéresser l’administration us si l’on jauge sa réaction à la revendication israélienne :  

« Il s’agit d’un accord qui ne porte que sur la question du nucléaire ». « C’est un accord qui n’évoque aucune autre question, et il ne doit en évoquer aucune autre » a déclaré la porte-parole du département d’état Marie Harf.

Permettre aux ayatollahs de parvenir au seuil de la bombe nucléaire est donc dans l’ordre des choses pour le Prix Nobel de la Paix 2009 !

Au vu de ce bilan catastrophique, chacun est en droit de se questionner sur les raisons de celui-ci ?

Outre l’empêchement continu de Barak Obama de laisser l’Etat d’Israël agir selon ses intérêts, il faut se souvenir de tous ces ‘’experts’’ qui ânonnaient très fort alors l’irresponsabilité du gouvernement likoud en place à prétendre détruire les sites nucléaires perses.

Meïr Dagan fut l’un d’eux ! L’ex-dirigeant du Mossad et mentor d’une certaine gauche israélienne depuis sa retraite professionnelle, dans une interview à la chaine CBS en septembre 2012, a déclaré qu’« Attaquer l’Iran avant d’avoir réfléchi à toutes les autres approches n’est pas viable (…). Il [Barack Obama] a clairement dit que l’option militaire est envisageable et qu’il ne laisserait pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire, et d’expérience je fais confiance au président américain ».

Les creux de l’accord obtenu dévoilent la ‘’profondeur’’ de l’expérience de l’ex-espion !

Qui croit encore à l’option militaire us dans les quelques mois restant de l’administration démocrate ? Qui d’autre que ces ‘’experts’’ autoproclamés fait toujours confiance à Barak Obama pour la sécurité du seul état du peuple juif ?

A l’aune de cet entente désastreuse, l’Etat d’Israël peut-il lui faire encore confiance pour instaurer la solution de deux états pour deux peuples ? Chacun en doutera !

Le congrès américain à majorité républicaine est dans le même état d’esprit ! Réussira t-il à inverser la maldonne d’Obama ? 

Dur à imaginer !

Les tarés d’Allah qui mènent l’Iran pousseront-ils plus loin leur avantage quitte à faire avorter la légitimation internationale qui leur est offerte sur un plateau ? 

L’espoir fait vivre !

Beaucoup de questions auxquelles l’Etat d’Israël n’est pas convié mais auxquelles il devra y répondre pour arriver à ses fins. La non-nucléarisation de la Perse et, au-delà, la non-prolifération de l’atome dans la région.

Des temps durs s’annoncent !

2 commentaires:

  1. Promesse de gascon de la part d'Obama, en lequel on ne peut plus avoir confiance. Traitre envers ses amis, Arabie Saoudite, Egypte, Koweit, Emirats arabes unis, et surtout envers Israél.

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  2. Les pires contreverses, du Nobel de la paix, qui en ont discridité son objectif initial.

    Celui d'Henry Kissinger de 1973, secrétaire d'État américain, conjointement avec, Le Duc Tho, pour l'accord de Paris mettant fin à la guerre du Vietnam. Le Duc Tho, a refusé la part du prix, alléguant le fait que la paix n'avait en réalité pas été atteinte.

    Celui de Yasser Arafat ( Abou Ammar ) de 1994, conjointement avec Simon Peres et Yitzhak Rabin pour les accords d'Oslo. Pour Jay Nordlinger, auteur de « Peace they say » :« C'est le pire homme a avoir reçu le Nobel ». Kare Kristiansen membre du comité Nobel a même démissionné pour protester contre l'attribution de ce prix à Abou Ammar.

    Celui de Barak Obama de 2009, ce choix dépasse ce que nous pourrions nous attendre en l'attribution d'un prix Nobel de la paix à un chef d'État engagé dans deux guerres ouvertes, soient l'Irak et l'Afghanistan.

    Ces contreversés prix Nobel attribués, ne sont peut-être pas si inappropriés. Après tout Alfred Nobel est l'inventeur de la dynamite.

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