Tout prix international, quel qu’il soit, est conçu dans l’objectif d’encourager les candidats potentiels dans leur domaine de prédilection, et dans celui de primer les meilleurs d’entre eux. La renommée acquise par cette soudaine popularité, mais aussi le pactole s’y rattachant, font que l’enjeu est loin d’être négligeable pour les lauréats.
Ce concours est en conséquence, pour nos sociétés occidentales, un stimulant qui a contribué à leur progression dans leurs quêtes d’un monde de progrès, voire d’un monde où l’inhumanité en serait banni et la PAIX régnerait en maître absolu.
Dans cet esprit ( il faut le supposer !?!? ) Yoko Ono -la femme du chanteur assassiné John Lennon- a créé son prix le « biennal LennonOno prize » en mémoire de son défunt mari, et a fait savoir qu’elle le remettait cette année au technicien nucléaire israélien Mordechaï Vanunu.
On est donc en droit, suite à ce choix abscons et pour la préservation de nos facultés mentales, de se questionner quant au labeur consacré par ce ‘’lauréat’’ à la recherche de la Paix universelle. Qu’a t-il fait en ce sens, qui lui permit de concourir à ce prix et permettre ainsi à la somme de 50.000 $ de tomber dans son escarcelle ?
Rien ! Ou suffisamment, si l’on considère que la divulgation des secrets de fabrications de l’usine qui l’employait, contre salaire évidemment, n’ont pas à être dissimulés à la curiosité des ‘’concurrents’’ et peuvent être cédés contre quelques avantages pécuniaires personnels.
Beaucoup, si l’on note que cette usine dépend de l’état et travaille, entre autre, dans le domaine militaire. Enormément, si l’on constate que ce domaine concerne le nucléaire, et que la centrale située à Dimona est en Israël, ce pays excommunié par tous les ‘’pacifistes’’ de la planète pour cause de refus d’adopter l’hymne international « Peace and love » au détriment de toute logique sécuritaire.
Travail ‘’conséquent’’ et secrets divulgués qui, pour avoir mené à une peine de prison de 18 années, ont conduit le ‘’lauréat’’ à se faire remarquer par l’artiste japonaise Yoko Ono, « qui craint que son champion ne soit assassiné ( elle sait de quoi elle parle [selon l’AFP ndlr] ) et espère qu’il pourra venir en personne, récupérer son prix le mois prochain à New York ».
En attendant cet hypothétique voyage le récompensant de ‘’ses efforts méritants’’(sic) en faveur de la PAIX mondiale, l’espion israélien fut approché, par ailleurs, par la direction du festival de films documentaires consacrés aux « Droits de l’Homme » à Glasgow, afin de poursuivre par téléphone devant un public local ‘’son combat’’ contre l’Etat d’Israël. Plus d’une bonne dizaine de minutes lui furent nécessaires afin d’y affirmer -en toute liberté- qu’« Israël est un pays dangereux (…) qui ne veut pas la paix et ne veut pas trouver de solution pacifique au problème palestinien ». (re sic).
Ce qui démontre, tout au moins, que le ‘’lauréat’’ Mordéchaï Vanunu n’est pas, lui, en péril, ce qui devrait -de fait- rassurer toutes ces ‘’ONGs ‘’pétries par les droits des hommes….. hormis, bien sûr, ceux des Israéliens refusant leur diktat.
Il est de ces institutions se prétendant ‘’morales’’ qui, pour pouvoir accréditer les dires d’un homme qualifié de traître à sa patrie ( qualification que les lois en vigueur dans les pays démocratiques dignes de ce nom ne démentent pas ), n’hésitent pas à pervertir l’esprit noble et philanthropique de cette recherche de progrès en faveur de l’humanité entière, en esprit partisan pourchassant la moindre opportunité de nuire à ces valeurs et distribuant, pour cela, des médailles qui ne s’avèrent être faites, après examen minutieux, que de cacao rance empoisonnant tout le système.
Les ‘’lauréats’’ et ‘’orateurs’’ de ces entreprises de déstabilisation de nos sociétés ont donc, a contrario, un effet repoussoir bénéfique sur tout individu épris de la démocratie et des valeurs des Droits de l’Homme.
Le fait qu’Israël ne sera pas ‘’médaillé’’ ( entre autres ) pour sa ‘’clôture de sécurité’’ ou pour ses ‘’éliminations ciblés’’ de terroristes ( qui ont pour unique but la préservation de la vie -qu’elle soit israélienne ou ‘’palestinienne’’-) est la preuve que les valeurs humaines portées par le Judaïsme se portent très bien.
Par contre, à la première médaille en chocolat attribuée à Israël -et seulement en cette circonstance- il nous faudra, alors, nous soucier rapidement de son devenir démocratique et de son éthique.
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