vendredi 7 mai 2004

Quartet et ONU même ‘’machin’’.

On se souvient du tollé international causé par le « plan de retrait unilatéral » du Premier ministre Ariel Sharon et par les garanties offertes à ce dernier, par le Président George W. Bush, concernant la nouvelle ‘’réalité du terrain’’ -à prendre en considération lors de futures négociations sur les frontières- ainsi que l'infirmation de l’exigence d’un « droit au retour » de ‘’Palestiniens’’ au sein même d’Israël après avoir obtenu un état de ‘’Palestine’’ purifié, auparavant, de tous Juifs.

Tollé qui avait conduit, par exemple, un Jacques Chirac à préconiser un « futur échec » de ce plan, avant de voir l’Europe, au travers du Quartet, s’en dissocier et indiquer que « Cela devrait être une occasion unique dans la quête de la paix au Moyen-Orient ». Ce qui écorne sérieusement la mauvaise image d’Ariel Sharon, et confirme celle du Président Français.

Quartet, par ailleurs si préoccupé par la caution américaine, qu’il réaffirma -le 04 mai du haut de la tribune onusienne par la voix de son secrétaire général Kofi Annan- que « Tout règlement final sur des questions telles que les frontières et les réfugiés doit faire l’objet d’un accord conjoint entre Israéliens et Palestiniens fondé sur les résolutions 242, 338, 1397 et 1515 du Conseil de sécurité, sur le mandat du processus de paix de Madrid, les accords antérieurs et l’initiative du Prince héritier saoudien Abdallâh, approuvée par le Sommet de la Ligue arabe de Beyrouth ». Pas moins que tout cela. Ce qui, par ailleurs, doit inquiéter les Israéliens sur la validité des garanties des USA, membre à part entière de cette ‘’association’’ de peu de poids.

Si peu de poids, que même les ‘’Palestiniens’’ se sont offerts le luxe, à travers le ‘’machin’’ à leur service, de les discréditer par une nouvelle résolution de l’Assemblée générale -obtenue par une écrasante majorité de 140 voix- assurant « que le statut du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, restait un statut d'occupation militaire, (…) [et] que, conformément aux règles et principes du droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies y compris le Conseil de sécurité, le peuple palestinien a le droit de disposer de lui-même et d'exercer sa souveraineté sur son territoire… ». (sic).

Ainsi, l’ONU a défait ce que le Quartet eut pensé obtenir des USA. A savoir, un renoncement des garanties remplacé par une négociation entre les parties sur leurs futures frontières. Dorénavant, et selon cette toute dernière résolution (non contraignante rappelons le), les frontières seront celles de l’armistice de 1949 qui ont pourtant motivé, alors, la résolution 242 de novembre 1967 réclamant des frontières « sûres et reconnues ». Comment s’y retrouver dans le méandre de toutes ces ‘’lois’’ ???

Mais l’important, n’est il pas que l’Europe et la Russie se retrouvent dans leurs propres contradictions sur le dos d’Israël et du peuple juif ? A voter cette résolution de plein chœur avec le monde arabo-musulman, ils se sont évidemment coupés de toute participation à un règlement à venir du conflit israélo-arabe.

Car, par les frontières établies onusiennement, leurs concours dans un marchandage sur le nombre de « réfugiés palestiniens », qu’Israël devra recevoir aux seules fins de sa propre éradication, devient superflu. En effet ! Il ne leur reste, dans cet objectif, que l’embarras du choix des termes de la prochaine résolution attestant le DROIT du grand NOMBRE de ‘’Palestiniens’’ autorisés à regagner les foyers abandonnés par leurs ascendances, le temps de noyer les Juifs dans la méditerranée.

Ils suivraient en cela, le choix du Comité international des jeux olympiques plaçant Israël en Europe (quid de la Turquie, de la Syrie et du Liban ?) et ne disposant pas de capitale. Jérusalem faisant, on le comprend selon la toute dernière résolution onusienne, partie intégrante des territoires de la ‘’Palestine’’ en devenir.


En conclusion, il est des ‘’Hors la loi’’ qui sont de plus en plus fréquentables. En cela, la nationalité israélienne sera dans l’avenir, pour l’homme refusant d’abdiquer devant le fanatisme et la haine de l’occident du « monde arabo-musulman », une citoyenneté très recherchée.

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