L’hostilité envers les Juifs (soutiens inconditionnels d’Israël) -qui s’accroît en France jusqu’à atteindre des proportions dangereuses- est elle due, entre autres, à tous ces idéologues qui se prennent pour des Journalistes, censés -de prime abord- nous informer selon la déontologie du métier ? C’est encore une fois le bilan posé, suite à une lecture attentive d’un dossier de Libération paru dans la rubrique Evénements.
Le sujet du jour n’est autre que « La plus grosse offensive à Gaza depuis 1967 », et plus précisément « A Rafah, sous le feu des snipers et des Apache ». L’imaginaire, ainsi déjà façonné, ne peut qu’attirer le lecteur non averti à concevoir immédiatement la violence israélienne à l’encontre de tireurs en guenilles faisant pleurer dans les chaumières françaises.
D’autant plus que dans un pense-bête, « A savoir », Libé nous situe le lieu de l’action, ainsi que l’objectif israélien : « ‘’Ce qu'Israël est en train de faire à Rafah est une guerre d'extermination et une catastrophe humanitaire’’ (déclare) Nabil Abou Roudeina, principal conseiller de Yasser Arafat. Et comme pour finaliser et affiner l’abrutissement du lecteur, le nombre de ‘’Palestiniens’’ morts dans la seule ville de Rafah est rappelé : 380.
Il est inutile de préciser, que les titres, les apports informationnels, les omissions et autres tournures de phrases résultent d’un choix rédactionnel et non d’un hasard malheureux. On peut donc assurer, par de telles sélections, que l’inquiétude ressentie par la communauté juive de France ira crescendo, si n’est mit un frein à ce genre de dossier. D’autant plus, que seront éloignées -volontairement du lecteur- les exigences utopiques du monde arabe pour une fin du conflit.
Ainsi, à travers la lecture du dossier -et principalement par l’article de Pascal RICHE intitulé « Bush tente un numéro d'équilibriste »- nous est expliqué que « la fureur des pays arabes » a été soulevé (entre autres) par les promesses de Georges W. Bush assurant que « (…) toutes les colonies juives implantées dans les territoires palestiniens ne disparaîtraient pas après un accord final de paix. Et avait conseillé aux Palestiniens, au nom du « réalisme », de renoncer au «droit au retour» des réfugiés en Israël ».
Si donc, selon Pascal RICHE, « s'accroît la haine anti-américaine dans les pays arabes en général », nul doute ne demeure quant à notre manque de sympathie envers ce journaleux, son journal et ses confrères, qui défigurent trop fréquemment les réalités concrètes devant mener à une ‘’paix juste et durable’’ tel un slogan en cours dans les milieux antisionistes. Si « Toutes » et « quelques unes » ayant, pour sa plume, une même et seule signification, le lecteur -par cette tournure de phrase- laissera son imagination vagabonder dans une ‘’Palestine’’ morcelée d’implantations. Ce qui n’a jamais été, on s’en doute, l’intention du Maître de la Maison Blanche ni de la grande majorité d’Israéliens.
Quant au « droit au retour » répété, rabâché, réitéré comme une évidence pour une fin de conflit -alors que nulle loi internationale n’y fait obligation-, il dérobe à l’intelligence de tout à chacun l’ardent souhait arabo-musulman de la disparition de « l’entité sioniste ». Mais de cela, nul commentaire dans ce quotidien.
C’est ainsi que peut conclure Patrick Sabatier, dans un éditorial intitulé « Deux guerres », en assurant qu’il « n'est pourtant pas besoin d'être voyant pour prédire que les destructions et les morts de Rafah auront pour prix des destructions parallèles en Israël, et la promesse d'une guerre sans fin ». Ainsi des effets deviennent des causes, puis des justifications journalistique.
Jusqu’à l’éradication complète d’Israël ?
Les articles étant à l’avenant de cette conclusion, il est malheureusement vrai que tant que des quotidiens nationaux se feront les ‘’complices’’ intellectuels d’une guerre abjecte élevée en parodie de Justice -oublieuse que l’Israélien a le devoir de se protéger de tous desseins mortels à son égard, son peuple et le pays de ses ancêtres-, le conflit israélo-arabe perdurera tout comme l'aversion envers les soutiens d’Israël, notamment Français.
La paix dans cette contrée n’adviendra que lorsqu’un large mouvement international, mais surtout européen, imposera la réalité israélienne et juive dans cette région au monde arabo-musulman. De ce fait, les actes anti-juifs en France, et d’ailleurs, cesseront d’eux mêmes.
A l’aune de ces nécessités, il est évident que Libération n’y concourra pas.
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