Voulez vous avoir accès à une leçon de haine par journal interposé ? La haine selon le dictionnaire LAROUSSE 2003, est un « sentiment de forte animosité ou de répugnance ».
Si cela vous intéresse rendez-vous à l’adresse suivante : (http://www.ledevoir.com/2003/06/27/30658.html) où vous trouverez un article du professeur Louis Gill,-Professeur retraité de l'Université du Québec à Montréal - paru sur le site du quotidien Québécois ‘’Le Devoir’’, intitulé: « La ‘’feuille de route’’ à la lumière de l'histoire - L'irréparable handicap démocratique d'Israël ».
A la lecture du titre, vous le comprenez, il s’agit, ni plus ni moins, que de HAINE à l’égard encore une fois d’ISRAËL. Pour sa démonstration, ce professeur retraité (en sa qualité - et son âge aidant- il ne peut ignorer la nécessité de recherches sérieuses - vérifiées et vérifiables- et l’obligation de rejets d’amalgames et de raccourcis lorsque l’on prétend à une manifestation de la vérité) installe Israël, en introduction de son papier, de manière à conclure dans le seul but de discréditer ce pays et en dénoncer ses complots contre la feuille de route.
« Violation de la Déclaration universelle des droits de l'homme, des conventions internationales sur les droits civiques et politiques et sur les droits économiques et sociaux, sur le droit humanitaire en cas de conflit armé. Discrimination systématique à l'endroit des Arabes, non-respect du droit de libre circulation, torture, celle-ci s'exerçant également sur les enfants. Déplacements forcés de populations, implantation de colonies de peuplement dans les territoires occupés, destruction de maisons et de plantations, arrestations arbitraires, assassinats »
« Envahissement systématique du territoire qui était destiné à devenir un État palestinien (Gaza, Cisjordanie, Jérusalem-Est). Segmentation de ce territoire en une multitude de cantons déconnectés les uns des autres où règne un véritable régime d'apartheid. Édification d'un «mur de la honte», trois fois plus haut et deux fois plus large que le mur de Berlin, sur les deux tiers de la frontière ouest de la Cisjordanie, dont 95 kilomètres sont déjà construits ou en cours de construction. etc. ».
Vous auriez envie de passer vos vacances dans ce pays, digne des dictatures les plus sanglantes, cruelles, ségrégationnistes, colonisatrices et autres ? Rassurez vous ! ce n’est que la HAINE qui s’exprime par la plume de cette personne âgée. Comment comprendre sinon le sens de ce texte, nous qui connaissons si bien les Israéliens ?
A titre de brèves réponses, quelques questions :
-Quel « Arabe »- Israélien ou Palestinien- ne peut en appeler à la justice pour tous sujets qui le fâche ?
-Quels enfants ont eus à endurer des tortures ? Des noms, des dates, des lieus sont exigés.
-Quelle déportation ont subi les Palestiniens ? Quand, où, comment ?
-Quelle maisons ou plantations ont été détruites, sinon celles abritant des TERRORISTES et leurs familles, ou permettant leurs attaques meurtrières ?
-Quelles arrestations (arbitraires ou non) et assassinats ont été exécuté sinon celles d’assassins d’enfants, de femmes d’hommes et de vieillards, tous civils ?
-Quelle logique a justifié « l’envahissement » des territoires destinés aux Palestiniens, sinon la légitime défense ?
-Quelle fut la raison de l’édification de ce « mur de la honte », sinon le droit de survivre chez soi, en cette région hostile aux juifs ?
-Etc.
Pour la suite du texte incriminé, j’apprécie tout particulièrement l’enchaînement :
« À la lumière (sic) de ces faits, universellement connus et dénoncés à travers le monde par tous les organismes voués à la défense des droits de la personne ainsi que par de très nombreux juifs, il faut beaucoup d'audace pour persister à caractériser l'État d'Israël comme un État démocratique ». Nul ne pourra plus insinuer, grâce à cet ‘’intellectuel’’, que je manque d’audace en la défense d’Israël, car je persiste et signe : Israël est une GRANDE DEMOCRATIE, enviable et enviée de par le monde.
Pour étayer cette accusation, le prof ( ?) développe deux points principaux : la « religion » de l’état (sic) et « son objectif du grand Israël » (re-sic).
De par sa volonté d’être un refuge pour les juifs de la planète - et les protéger contre toutes récidives de meurtres de masse, de violations, d’expropriations, de conversion forcées, de spoliations, et autres actes abominables- Israël « ne peut prétendre traiter sur le même pied tous les citoyens du pays, qui n'adhèrent pas tous à la religion d'État .Pour être démocratique, l'État doit être laïque ».
-Quels Arabes (chrétiens ou musulmans) israéliens ou Palestiniens ont été empêchés de construire, dans le respect de la loi établie, leur église ou mosquée ?
-Quels Arabes Israéliens ne peuvent, dans le cadre de la loi, se présenter aux élections pour cause de religion ?
-Quels Arabes Israéliens ou Palestiniens ne peuvent lire leur journal en leur langue maternelle ?
-Quelle est donc la deuxième langue officielle du pays, sinon l’arabe ?
-Quelles femmes Arabes Israéliennes ne peuvent voter ?
-Etc.
Le deuxième point développé, pour sa justification de haine anti-juive, est l’objectif non avoué mais « deviné » du grand Israël.
« Doté en 1948 de 55 % du territoire de la Palestine même si la population juive ne comptait alors que pour 33 % de la population totale, l'État d'Israël, pour réaliser le projet sioniste d'accueillir les juifs du monde entier, devait nécessairement s'étendre au delà du territoire initial pour englober toute la Palestine, réaliser le ‘’Grand Israël ‘’»
Ce n’est plus de la haine, mais du révisionnisme !!! J’ai cru naïvement, jusqu’à la lecture de ce texte, que le monde Arabe, dans son ensemble, et 7 armées du coin avaient refuser le partage de 1947 de l’ONU et appeler à la DESTRUCTION de l’état juif. Je n’avais pas lu « le projet sioniste » entre les lignes et remarquer, comme le prof, le but final et annex-Sionniste des territoires palestiniens.
Ces quelques phrases relevées (il y en a d’autres de mêmes valeurs) trahissent la quantité de mensonges écrites pour permettre au prof de conclure par un pessimisme sur l’avenir dû à l’action du gouvernement israélien, bien sûr.
« Le tout nouveau plan de paix, connu comme la «feuille de route»[…] est-il susceptible de dénouer l'impasse ? Il faudrait être naïf pour le croire. D'autant plus que, dès sa publication, le premier ministre Ariel Sharon y a apporté 14 réserves dites vitales, dont l'obligation pour l'éventuel État palestinien de renoncer au droit de retour des réfugiés palestiniens… »
Il est clair qu’à l’étude de ce texte, le juif n’a de droit que d’être un dhimmi en sa terre ancestrale, et toutes défenses de ses droits et/ou de sa vie l’opposeront aux « consciences » des bonnes âmes à l’image de Louis Gill ; consciences ou la haine meuble la réflexion et la transforme en hostilité à l’égard des juifs.
Toujours selon le même dictionnaire de marque Larousse, et quitte à me répéter, cette hostilité à un nom : ANTISEMITISME. A vouloir être procureur, sans prendre la nécessaire précaution des arguments de la défense, c’est forcément conduire à la condamnation de l’accusé. Dans ce cas précis, le juif.
Reste à définir le rôle du quotidien Québécois Le Devoir, et sa volonté de ne rater aucune occasion de « salir » Israël.
Encore un journal qui laissera, pour les générations futures, des traces de sa malveillance envers cette nation.
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