ARTE, la Chaîne franco-allemande de la culture, est elle complice de la progression de l’antisémitisme en France?
Depuis le début de l’Intifada armée - soit environ 30 mois - voulue, organisée et déclenchée par l’Autorité Palestinienne, ce média a choisi - intérêt d’audience oblige - de devenir un canal de diffusion en faveur de la cause palestinienne, avec le soutien de ses bulletins d’informations et de ses documentaires.
L’analyse du conflit sera, en conséquence, transmise aux téléspectateurs à travers le prisme rédactionnel, qui utilisera - par exemple - le conditionnel à chaque information en provenance des autorités israéliennes, et du mode affirmatif pour celle en provenance des autorités palestiniennes.
Même s'il est étonnant qu'une nouvelle venue de la démocratie israélienne soit considérée avec plus de défiance qu'une autre provenant de la dictature palestinienne, on doit admettre cette liberté de pensée de la rédaction.
Il y a peu, le conflit en Irak a supplanté le dossier proche oriental, et intérêt d’audience oblige, la ligne rédactionnelle de la chaîne sera, une nouvelle fois, dirigée contre une démocratie. Il n’y aura de cesse, pour cette dernière, que le retrait avilissant de la puissance américaine, garante depuis des lustres de nos valeurs démocratiques.
Par défaut de cette jubilation, les commentaires nous l’affirment après onze jours de combats, les soldats US seraient en échec, enlisés, au bord de l’envasement et près d’être reconnus comme criminels de guerre.
Témoigner qu'on serait heureux de débarrasser les Irakiens de Saddam Hussein, juger que, faute de mieux, les armes sont nécessaires pour en finir avec ce régime tyrannique, alléguer que nos valeurs nous unissent à l'autre rive de l'Atlantique et que cette région sera pacifiée, nous placent selon leurs analyses et sans procès dans un ‘’camp de la guerre’’ déshonorant, vassal de Georges W. Bush et des ‘’faucons’’ qui l’entourent.
D’où les slogans et calicots indiquant forcément ‘’BUSHARON ASSASSINS’’ que l’on perçoit dans les rues.
Mais même si ces choix rédactionnels peuvent paraître malséants et exaspérants, les valeurs démocratiques nous imposent une réserve non dénuée de défiance.
Comme pour mieux s’excuser de retransmettre un documentaire israélien - en première partie de soirée thématique consacrée aux ‘’dialogues israélo-palestiniens’’ - cautionnant l’inefficacité de la vengeance des victimes des islamikazes, ARTE a décidé de diffuser à sa suite le documentaire de Mohammed Bakri ‘’Jénine, Jénine‘’consacré au ‘’massacre de Palestiniens’’.
Film documentaire interdit de diffusion par le droit israélien, que nous savons très controversé en raisons des accusations non fondées qui y sont faites envers l’armée israélienne, et que des rapports de l’ONU, de L’UNWRA et d’autres ONG internationalement reconnus ont innocentée.
La conséquence de cette diffusion sera sans conteste un échauffement des esprits, car cette représentation du conflit amplifiera les haines et les dénigrements.
Lors des dernières manifestations, hors les slogans habituels et les drapeaux israéliens brûlés, des ‘’pacifistes’’ armés de bâtons ont attenté à la vie de quatre jeunes juifs, en hurlant leur haine. Il n’est pas stupide d’attester d’une responsabilité non négligeable, directe et partagée par l’ensemble des médias.
Les valeurs démocratiques nous imposent dès lors une opposition sans failles à cette programmation. Quête d’audience ou non, il est évident que la liberté de la rédaction s’arrête là ou commence l’intérêt général. Si Jérôme Clément, PDG de ARTE, ne s’oppose pas à ce programme, il sera comptable de la haine véhiculée et déclenchée par les responsables de cette soirée thématique.
Il est vain d’espérer que le peuple juif aura la mémoire courte. Tout complice de l’antisémitisme sera poursuivi et tout Juste reconnu.
Depuis le début de l’Intifada armée - soit environ 30 mois - voulue, organisée et déclenchée par l’Autorité Palestinienne, ce média a choisi - intérêt d’audience oblige - de devenir un canal de diffusion en faveur de la cause palestinienne, avec le soutien de ses bulletins d’informations et de ses documentaires.
L’analyse du conflit sera, en conséquence, transmise aux téléspectateurs à travers le prisme rédactionnel, qui utilisera - par exemple - le conditionnel à chaque information en provenance des autorités israéliennes, et du mode affirmatif pour celle en provenance des autorités palestiniennes.
Même s'il est étonnant qu'une nouvelle venue de la démocratie israélienne soit considérée avec plus de défiance qu'une autre provenant de la dictature palestinienne, on doit admettre cette liberté de pensée de la rédaction.
Il y a peu, le conflit en Irak a supplanté le dossier proche oriental, et intérêt d’audience oblige, la ligne rédactionnelle de la chaîne sera, une nouvelle fois, dirigée contre une démocratie. Il n’y aura de cesse, pour cette dernière, que le retrait avilissant de la puissance américaine, garante depuis des lustres de nos valeurs démocratiques.
Par défaut de cette jubilation, les commentaires nous l’affirment après onze jours de combats, les soldats US seraient en échec, enlisés, au bord de l’envasement et près d’être reconnus comme criminels de guerre.
Témoigner qu'on serait heureux de débarrasser les Irakiens de Saddam Hussein, juger que, faute de mieux, les armes sont nécessaires pour en finir avec ce régime tyrannique, alléguer que nos valeurs nous unissent à l'autre rive de l'Atlantique et que cette région sera pacifiée, nous placent selon leurs analyses et sans procès dans un ‘’camp de la guerre’’ déshonorant, vassal de Georges W. Bush et des ‘’faucons’’ qui l’entourent.
D’où les slogans et calicots indiquant forcément ‘’BUSHARON ASSASSINS’’ que l’on perçoit dans les rues.
Mais même si ces choix rédactionnels peuvent paraître malséants et exaspérants, les valeurs démocratiques nous imposent une réserve non dénuée de défiance.
Comme pour mieux s’excuser de retransmettre un documentaire israélien - en première partie de soirée thématique consacrée aux ‘’dialogues israélo-palestiniens’’ - cautionnant l’inefficacité de la vengeance des victimes des islamikazes, ARTE a décidé de diffuser à sa suite le documentaire de Mohammed Bakri ‘’Jénine, Jénine‘’consacré au ‘’massacre de Palestiniens’’.
Film documentaire interdit de diffusion par le droit israélien, que nous savons très controversé en raisons des accusations non fondées qui y sont faites envers l’armée israélienne, et que des rapports de l’ONU, de L’UNWRA et d’autres ONG internationalement reconnus ont innocentée.
La conséquence de cette diffusion sera sans conteste un échauffement des esprits, car cette représentation du conflit amplifiera les haines et les dénigrements.
Lors des dernières manifestations, hors les slogans habituels et les drapeaux israéliens brûlés, des ‘’pacifistes’’ armés de bâtons ont attenté à la vie de quatre jeunes juifs, en hurlant leur haine. Il n’est pas stupide d’attester d’une responsabilité non négligeable, directe et partagée par l’ensemble des médias.
Les valeurs démocratiques nous imposent dès lors une opposition sans failles à cette programmation. Quête d’audience ou non, il est évident que la liberté de la rédaction s’arrête là ou commence l’intérêt général. Si Jérôme Clément, PDG de ARTE, ne s’oppose pas à ce programme, il sera comptable de la haine véhiculée et déclenchée par les responsables de cette soirée thématique.
Il est vain d’espérer que le peuple juif aura la mémoire courte. Tout complice de l’antisémitisme sera poursuivi et tout Juste reconnu.
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