vendredi 30 décembre 2011

La France deviendra t-elle toute rouge ?


Dans quelques mois des élections présidentielles auront lieu en France. Selon les estimations des tous derniers sondages, François Hollande, candidat du Parti Socialiste, a de fortes chances de succéder à Nicolas Sarkozy. Si le candidat du parti de la rose sera choisi, la couleur de l’Assemblée parlementaire virera elle aussi du bleu à la couleur de la gauche plurielle. Soit, un mélange coloré de rose, de vert et de rouge ressemblant étonnamment à celui en place depuis peu au Sénat.

Mais pas seulement !

Sur les vingt-deux régions, une seule, l’Alsace, est dirigé par l’UMP.

La liste des cent un Conseils Généraux est, elle aussi, largement dominée par la gauche plurielle.

Quant aux mairies des plus grandes villes, elles ne sont pas en reste.

Tous les leviers de pouvoirs seront, alors, aux mains d’une même tendance politique. Ce qui permettra d’affirmer que si la Présidence passe aux mains du Parti Socialiste, la France ressemblera politiquement et idéologiquement à un pays du tiers monde plutôt qu’à une démocratie vivante dans laquelle chaque citoyen se sent plus ou moins représenté et donc défendu. Une mère patrie des Droits de l’homme où n’existera plus de réels contre-pouvoirs, hormis le Conseil constitutionnel, lequel devra se plier lui-même aux aménagements que n’hésitera sans doute pas à voter la nouvelle majorité issue du Congrès de Versailles.

Si l’on ajoute à cela que toutes les ONG sont, et resteront, de la même couleur politique, et que les médias oseront alors encore moins les affronter par la peur du politiquement correct, qui se verra ainsi renforcé, mais aussi celle de procès brandis à la moindre ‘’dérive’’, les véritables démocrates peuvent d’ors et déjà -sans imaginer pour autant survivre dans une dictature- se faire du souci pour leur liberté de penser, d’écrire et d’agir. D’autant plus si les sujets choisis seront ceux qui sont actuellement tabous.

A savoir, l’immigration, la sécurité du territoire et notamment ceux perdus par la République, ou encore l’Islam !

lundi 26 décembre 2011

Prêts à tout pour taper sur le CRIF


Thierry Reboud, dans un article publié sur les sites ‘’bien pensants’’ que sont Médiapart et Rue89, a décidé de s’en prendre aux Juifs à travers le président du Crif Richard Prasquier. L’écrit en question, publié les 21 et 22 décembre, intitulé « Prasquier (CRIF) n'en rate pas une » et « Prasquier et Hamouri : le Crif n'en rate pas une » est fort instructif en ce sens car il rappelle indirectement, de façon subliminale au ‘’bon’’ quidam, lecteur de ces sites, que la communauté juive est soit mal représentée, soit est complice de la ‘’félonie’’ de l’association par ses prises de positions inconsidérées. (Les commentaires des internautes sur Médiapart sont édifiants à ce sujet).

En fait de quoi s’agit-il ?

Dans un éditorial intitulé « Salah Hamouri et Gilad Shalit », Richard Prasquier avait repris comme introduction un extrait de la dépêche de l’agence Reuters informant sur les premières déclarations de Salah Hamouri à sa libération : « Ovadia Yosef mérite la mort ». Un éditorial rapidement repris, nous dira au passage Thierry Reboud, « sur de nombreux sites de soutien inconditionnel à la politique israélienne (juif.org, israel7.com, guysen.com, etc.) ». Presse indubitablement ‘’propagandiste’’, à le croire, car diffusant des termes attribués à tort, selon l’auteur, au ‘’palestinien’’ libéré.

Pour en démonter la réalité il cite à l’appui la dépêche de Reuters en date du mardi 20 décembre « Libre, le Franco-Palestinien Salah Hamouri reste inflexible » où ne figurent point, effectivement, ces ‘’vœux’’ de bonne année 2012 pour le rabbin.

De surcroît, il reprend à son compte le communiqué du comité de soutien à Salah Hamouri, qui assure n’avoir « jamais dit ni pensé cela. Il (Salah) a fait d’ailleurs une mise au point immédiatement en ce sens. Mais non seulement lui, mais les journalistes de l’agence Reuters qui l’ont interviewé, démentent aussi, enregistrement à l’appui, les propos attribués à Salah ».

Une transcription qui a du mal à sortir au grand jour, mais une agence de presse internationale qui a publié un démenti assurant que Hamouri a été mal cité ! Par qui ?, est LA question ne valant pas un Shéquel !

Bref ! Un Prasquier, et avec lui les Juifs et/ou soutiens inconditionnels de l’état hébreu, qui se serait fourvoyé en se hâtant de faire paraître un éditorial ‘’mensonger’’ !

Cependant, à creuser un peu plus, il n’a pas été le seul à être mystifié par l’agence Reuters et à subir cette ‘’hallucination collective’’ !

- Ynet -grand journal israélien- a, semble t-il, lu une dépêche rapportant ces mots effroyables et diffusée le 19 décembre. Câble que n’a pas vu ni lu Thierry Reboud, ni les sites qui le publient !

- IsraëInfos, dont chacun connaît le sérieux, affirme qu’«Etant dans l'impossibilité d'obtenir une explication claire de Reuters sur les conditions de l'interview et les raisons de la correction de la dépêche (Erreur ? Pressions ? Menaces ?), nous maintenons notre article  en l'état ».

A savoir : « Interviewé par l'agence Reuters à son domicile, en Cisjordanie, peu après sa sortie de prison, Hamouri a estimé que sa décision d'abattre le rabbin Yossef, aujourd'hui âgé de quatre vingt onze ans, était une "décision juste", le leader du Shass étant selon lui "un symbole du racisme en Israël", ajoutant "Ovadia Yossef n'a pas le droit de vivre" ».

- Mieux ! TheDailyStar,  journal libanais et peu suspect d’être un inconditionnel de l’Etat d’Israël, confirme également, d’une part, avoir bien lu le lundi 19 décembre la dépêche citant les termes assassins « Israeli rabbi deserves death » (« Le Rabin israélien mérite la mort »), et d’autre part, les aveux d’Hamouri  justifiant ainsi sa condamnation en 2005 par la Justice israélienne. Une peine que Thierry Reboud a jugée imméritée dans un  précédent article paru sur Rue89 et qu’il rappelle par un lien dans son brûlot actuel anti-Crif et que l’on peut nommer, à présent, propagande.

vendredi 23 décembre 2011

La politique criminelle de la France


Depuis un peu plus de quatre décennies, la France a adopté une politique arabe qui s’avère être, après chaque analyse détaillée, un soutien à des dictatures, à des systèmes allant contre ses propres valeurs, mais également corrompus et s’apparentant à la mafia. Et cela quelque soit la couleur politique du gouvernement en place ou de l’occupant de l’Elysée.

Pour l’exemple, il faut se souvenir de la condamnation du « massacre de Djénine » au Conseil des Droits de l’homme onusien en 2002 par le ministre des Affaires étrangères Hubert Vedrine, alors ministre de gauche et de cohabitation. Un massacre imaginaire qui ne fut au final que propagande ‘’palestinienne’’ autrement dit criminelle pour avoir sali une armée et un peuple plaçant l’éthique très haut. Un blâme émis avant toute enquête sérieuse et qui n’avait d’autre objectif que de prouver le soutien français au combat ‘’palestinien’’. Dans l’intérêt bien compris de relations mercantiles avec le monde arabo-musulman. Quitte à mettre sous le tapis les droits à la légitime défense du peuple israélien. Un blâme criminel qui s’inscrit dans la ligne politique élaborée par le Général De Gaule et qui n’a guère changé depuis !

Nicolas Sarkozy, de bord politique de droite, dès le début de son quinquennat, a assuré son appui au pays qui était, à ses yeux, « le miracle du XXème siècle ». A savoir l’Etat d’Israël. Cependant, la politique arabe a fait son travail de sape. C’est ainsi, par exemple, qu’il réclama aux autorités israéliennes, à de nombreuses reprises, la libération anticipée du ‘’palestinien’’ Salah Hamouri, accusé lors de son procès d’avoir projeté l’assassinat du rabbin Ovadia Yossef. Un ‘’palestinien’’, ou plutôt un criminel n’ayant nul regret de son dessein et affirmant lors de sa libération récente que « Le rabbin Ovadia Yossef mérite de mourir car il symbolise le racisme et le fanatisme israéliens ».

Termes évidemment attendus de chaque ‘’innocent’’ libéré ! Paroles ignorées par le Quai d’Orsay, son ministre de tutelle qui a visité la famille Hamouri ainsi que par la Présidence de la République !

Autre démonstration ! Mahmoud Abbas fut reçu sur le perron de l’Elysée le jour où le drapeau de la « Palestine » fut hissé à l’UNESCO. Une organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture et qui capta l’Autorité palestinienne comme nouveau membre, entre autre, sous les acclamations françaises. Une organisation qui porte fièrement la devise « Construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes » (sic).

Riche de cette admission, le président de l’Autorité palestinienne se rendit quelques jours plus tard en Turquie pour rencontrer, entre autres ‘’humanistes’’ la ‘’palestinienne’’, ou plutôt la criminelle libérée lors de l’échange avec le soldat Guilad Shalit, Amna Mouna. Le seul ‘’talent’’ et apport de celle-ci à la ‘’construction de la paix’’ si chère à l’UNESCO, fut l’enlèvement puis l’assassinat d’un adolescent juif de 16 ans, Ofir Rahoum. Ce qui lui valut la réclusion à la perpétuité par la Justice israélienne.

Une rencontre qui qualifie Mahmoud Abbas de criminel et disqualifie, parmi tant d’autres, la France par son appui devenu systématiquement anti-israélien.

Car, sans lister exhaustivement ‘’ l’incompétence’’ politique de la France, celle-ci peut-elle prétendre ignorer que les places et les rues de la « Palestine » portent fièrement les noms des terroristes les plus sanglants et non pas ceux d’artistes, de savants, de politiques ayant contribué peu ou prou à l’humanisme de ce ‘’peuple’’ ? Existent-ils seulement ?

La France, mais d’autres pays occidentaux également, ignore-elle aussi le refus de l’Autorité palestinienne de reconnaître Israël comme étant le pays du peuple juif ?

La France, mais pas seulement, ignore t-elle que l’antisémitisme est enseigné dans les écoles ‘’palestiniennes’’, dans les mosquées et à la télévision d’état de cette entité politique ? Ce qui est évidemment criminel !

La France, pays des droits de l’homme, ignore t-elle que l’exigence d’un « droit de retour » de centaines de milliers de « réfugiés » au sein même de l’état juif n’a d’autre visée que l’éradication de ce dernier par la démographie ? Une revendication jamais dénoncée comme étant un frein à toute paix, et des « réfugiés » dont la situation misérable actuelle importe peu présentement aux pays occidentaux et encore moins à l’Autorité criminelle de Mahmoud ABBAS !

Les autorités françaises ignorent-elles encore que les conditions ‘’palestiniennes’’ d’un retour à la table des négociations n’ont rien de pacifiques car servant d’obstacles à toutes concessions majeures d’une reconnaissance de l’état juif ?

Nicolas Sarkozy ignore t-il la charte du Hamas indiquant explicitement le devoir de reconquérir la « Palestine » du fleuve à la mer ?  Lui, dont ses services se dépêchent de construire un centre culturel dans la bande de Gaza !

Bien sûr que NON !

mardi 20 décembre 2011

Epilogue et conclusion de l’affaire A-Dura


Tout vient à point à qui sait attendre. Et le peuple du livre est un peuple patient. Un peu plus de onze années a été nécessaire pour démontrer combien se sont fourvoyés France 2, Charles Enderlin et leurs soutiens dont beaucoup ont sur leur métier l’antisémitisme comme matière à tisser. Un matériau qui a été abondamment nourri par le refus de la chaîne publique de désigner une commission d’enquête pour trier le vrai du faux mais aussi par son ‘’oubli’’ d’informer ses téléspectateurs de la thèse opposée. Voire en tentant d’intimider ceux qui osaient les accuser, par des procès en diffamation, tel Philippe Karsenty.

Bien mal leur en a pris. Cette vidéo nous rappelle l’affaire A-Dura et pose quelques bonnes questions dont il faudra bien que la direction de France Télévisions y réponde. Sauf à confirmer que l’anti-israélisme est devenu partie intégrante de la déontologie de la maison, voire de la profession comme de plus en plus le pensent ! 

  

vendredi 16 décembre 2011

L’Islande et la « Palestine »


Le chef de la diplomatie islandaise, Össur Skarphedinsson, a reçu son homologue ‘’palestinien’’ Riad Malki pour lui faire part de la reconnaissance formelle de la « Palestine » par son pays. Une reconnaissance autorisée par le parlement du pays comme étant un « (…) Etat indépendant et souverain dans le cadre des frontières antérieures à la Guerre des six jours de 1967 ».

Si la très grande majorité du peuple israélien, sous condition entre autres d’une réciprocité, est également prêt à ce pas, ce sont les termes employés par le parlement définissant les contours de ce nouveau pays qui laissent dubitatif !?

En effet ! Chacun a en tête la résolution 242, qui fait loi car votée par le Conseil de Sécurité, et qui atteste dans son intitulé le retrait « de territoires » (et non « de tous les territoires » comme spécifié dans la traduction française) aux fins lumineuses de transformer la ligne d’armistice datant de 1949 en « frontières sûres ». Tracé qui permit jusqu’à la guerre des Six jours les allers et retours des fédayins en territoire israélien pour y commettre leurs assassinats de Juifs.

L’Islande fait donc fi de la loi internationale et confirme ainsi son peu d’intérêt à un état israélien vivant en toute sécurité au sein d’un monde arabo-musulman où la haine du juif est enseignée dès les nurseries.

Le deuxième point de la décision islandaise est le rejet de la réalité présente. Ainsi, il ne demeure aucun doute à leurs yeux que les Israéliens vivant actuellement en Judée et Samarie ne sont pas des habitants du berceau historique du peuple juif mais de simples ‘’colonisateurs’’. Ce qui conforte hautement l’intransigeance de l’Autorité palestinienne non seulement à l’égard des modifications exigées par la résolution 242 mais aussi envers la réalité du moment présent.

Son objectif étant un maximum de territoires judenrein.

jeudi 15 décembre 2011

Sondage sur les législatives françaises de 2012


L’arrivée du candidat du Front National Michel THOORIS dans le jeu politique israélien et la 8éme circonscription des Français de l'étranger, m’a contraint à réactualiser le sondage que j’avais mis en ligne début novembre dernier. Les lecteurs peuvent retrouver l’ancien en bas de page d’accueil du blog. (Et le nouveau en haut à gauche).

Si l’ancien sondage montrait une très nette préférence pour le candidat indépendant Philippe Karsenty, il semblerait que le nouveau démontre la même tendance.

Vous avez jusqu’au 31 mai 2012 pour exprimer votre choix dans ce sondage, mais uniquement jusqu’au 31 décembre prochain pour vous inscrire sur les listes électorales. Soit en vous déplaçant aux Consulats, soit par courrier.

Bon vote.