vendredi 29 janvier 2010

Quelques irrationalités parmi d’autres

A lire les dires de certains, on peut légitimement s’interroger quant à la rationalité qui nous entoure. Surtout lorsque ces dires touchent Israël et/ou le peuple juif.

Le Hamas, dont chacun sait que sa charte constituante a comme objectif ultime l’éradication de « l’entité sioniste », affirme, en réponse au rapport Golstone, que « Les groupes armés palestiniens respectent le droit humanitaire international. Ils n'ont cessé de déclarer dans la presse qu'ils visaient des cibles militaires et évitaient de frapper des civils » !

En plus de huit années et particulièrement depuis 2005, plusieurs milliers de « roquettes artisanales » atteignirent les villes frontalières israéliennes telle Sdérot, mais aussi des villes plus éloignées comme Beer-Shev’a ou Ashdod. L’armée israélienne a décompté près de huit cent de ces engins tirés contre son territoire entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009. Exclusivement des biens civils ont été atteints. Des civils, femmes, enfants, vieillards, mais aussi des hommes non armés qui sont donc des civils, furent au mieux blessés, voir tués. Quelques très rares fois, ces roquettes atteignirent une base frontalière de la bande de Gaza. Quelques soldats, endormis, furent blessés. Décision fut prise de transférer cette base militaire hors de portée.

Les roquettes tirées sur des cibles civiles l'ont été par « erreur de pilotage », explique Mohammed al-Ghoul, un des responsables du Hamas. A quand donc une levée du blocus de Gaza afin que l’autorité démocratiquement élue de ce territoire puissent importer sans problème les pièces manquantes permettant aux missiles une meilleure précision ? Au nom des droits de l’homme -israélien évidement- Israël se doit à cette demande.

Autre illogisme devenu raison.

Le Président de l’Autorité palestinienne a réaffirmé que seule Jérusalem-est sera la capitale du futur état ‘’palestinien’’. Aucune autre ville ne sera acceptée. Si Mahmoud Abbas a expliqué que son souhait est de ne pas diviser la capitale israélienne physiquement par des murs et barbelés, il faudra cependant impérativement, dans la perspective de la paix, « définir quelle partie appartiendra aux ‘’Palestiniens’’ et quelle partie sera aux Israéliens ».

Outre les faits vérifiés et vérifiables que cette ville n’est pas citée une seule fois dans le livre sacré de l’Islam, que jamais cette foi n’organisa de pèlerinage en son sein et qu’elle ne fut jamais capitale ni même ville d’importance pour ceux qui la détenaient -comme la Transjordanie-, les ‘’Palestiniens’’ estiment avoir des droits légitimes sur la veille ville et principalement sur le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme. Cette religion qui a, à contrario, le nom de cette ville inscrite près de sept cent fois dans ses livres saints, des adeptes priant en sa direction, organisant des pèlerinages à toutes occasions religieuses, et ayant fait de ce territoire la capitale resplendissante de l’état d’Israël dès que l’occasion se fut présentée.

L’irrationalité de la légitimité ‘’palestinienne’’ ne se niche pas seulement dans ces éléments, mais dans l’oubli systématique que toute paix exige des concessions de part et d’autre. Ainsi, aux yeux de l’AP et de ses soutiens, et au nom de la « paix juste et durable » qu’ils appellent, Israël devra, comme compensation, se contenter de la partie ouest de la ville !

Israël doit il signer ?

Comme le démontre cette petite analyse, la confusion intellectuelle est sciemment utilisée par l’AP et ses nombreux soutiens pour saper les bases de toutes raisons et imposer leur paix des ‘’braves’’. Celle qui refuse, entre autre, d’admettre le caractère juif de l’état d’Israël et exige un ‘’droit au retour’’ en son sein de ‘’réfugiés’’ se multipliant au fil du temps contrairement au bon sens.

Un bon sens qui concède au final que la Paix s’éloigne.

dimanche 24 janvier 2010

De procès en procès

On ne peut contester de nos jours qu’Israël est vu, par un très grand nombre, comme l’empêcheur de pactiser à tout rompre. Si ce n’est pour le conflit proche-oriental lui-même, il est jugé responsable aussi pour ce qui concerne le reste de la planète. Même la météo serait à son service si l’on en juge par l’accusation grotesque, lancée par le Hamas, de tentative de noyade des Gazaouis. C’est dire toute la puissance de cet état et, évidemment, de son lobby !

Le monde ‘’humaniste’’, procureur en chef de l’état juif -devenu juif des nations-, voit le conflit comme un antagonisme de type colonial. L’armée israélienne occupant un territoire ne lui revenant pas de droit et le ‘’colonisant’’, il suffirait, à croire ces ‘’faiseurs de paix’’, que le ‘’peuple palestinien’’ recouvre ses pleins droits sur « sa terre » pour que la concorde règne en cette région et, par ricochet, sur le reste du globe.

Un monde s’affichant ‘’humaniste’’ et oublieux cependant que les seules frontières, dont cet état à naître peut se prévaloir, ne sont autres que ceux tracés par la ligne d’armistice de 1949 et nulle autre, et que l’état de ‘’Palestine’’ établi, le conflit n’en serait pas terminé pour autant. Car outre que Jérusalem-est devra être la capitale de l’état en devenir, Israël sera tenu de rendre ‘’justice’’ aux ‘’réfugiés’’, non par un dédommagement pécuniaire, mais par un « droit de retour » dont il n’aurait son mot à dire. Ou presque.

On se demande bien ce qui a empêché, jusqu’à ce jour, l’état juif et son peuple de souscrire à ce plan de paix mirobolant, oublieux de ses droits, entre autres, sur le Mont du Temple, le caveau des Patriarches, le tombeau de Rachel ou encore celui de Joseph, mais aussi celui de refuser de succomber à une démographie galopante d’une minorité, active envers l’objectif d’un état de tous ses citoyens et non plus celui d’un refuge pour le peuple juif ?

Autre procès en cours.

De plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui pour réclamer la fin du blocus de la bande de Gaza. Ces voix ‘’sages et éclairées’’, accusatrices de la légitime défense israélienne, condamnent bien sûr l’attitude du Hamas ainsi que sa charte appelant à la destruction de « l’entité sioniste ». Mais au nom des civils ‘’palestiniens’’ de la bande de Gaza, Israël se doit, selon elles, d’être magnanime et permettre la reconstruction de ce territoire. Ce qui, par la bande, assurerait celle de la politique des islamistes du coin et rétablirait le danger pour les populations frontalières par l’import des matériaux nécessaires à la fabrication des « roquettes artisanales » voire l’import de missiles prêts à l’emploi.

Mais cela, ces ‘’consciences’’, oublieux également du soldat Guilad Shalit retenu otage depuis plus de trois années, ne le prennent pas en compte. Certaines d’entre elles osent affirmer par ailleurs, pour convaincre, que le Hamas ne peut nuire à Israël. L’affirmer, à les entendre, serait ridicule ! Sauf que l’addition -non exhaustive- du Hamas, du Fatah, du Hezbollah, du Liban, de la Syrie et de l’Iran risque d’être, au final, salée pour les Israéliens.

Ces deux exemples de procès à charge ne sont qu’un pâle reflet de la verve accusatrice qui a saisi la planète à l’encontre d’Israël. Dans les médias, les instances nationales et internationales, quoiqu’il fasse, la rationalité sera abandonnée au profit d’une mise à l’index automatique. Rare, en effet, sont ses agissements qui n’ont été condamnés, dénaturés ou désavoués.

Est-ce dans l’unique objectif de le rendre illégitime tel que le fut le Juif à travers l’histoire ? Au fil du temps, le doute à ce sujet s’évapore.

mardi 19 janvier 2010

Le parti pris de Charles Enderlin

Charles Enderlin dirige le bureau de France 2 à Jérusalem depuis 1991. Depuis près de vingt ans, il pilote l’information concernant le conflit proche-oriental à destination des téléspectateurs de cette chaîne ainsi que d’autres médias francophones. Il écrit aussi des livres sur la question et accorde des interviews dès qu’un avis de ‘’spécialiste’’ est requis par un regain de tension dans cette région. Le public est donc en droit de se questionner sur l’objectivité de ce journaliste et son respect de la déontologie de la profession. Rien de mieux donc pour parfaire son jugement sur les qualités professionnelles de ce dernier qu’une lecture d’un de ses entretiens abordant le fond, publié sur Media4You.be .

Chacun jugera à cette lecture. Cependant, quelques précisions ne seront pas superflues pour pouvoir déterminer le parti pris de l’envoyé permanent de France 2. C’est ainsi, que pour appuyer sa démonstration, il n’hésite pas à citer Fayçal Husseini -ancien ministre de l’Autorité palestinienne pour Jérusalem- qui « disait : Avec nous, une Palestine indépendante à vos côtés. Avec Yacine, aucun accord possible ».

Citation trop limitée, indigne d’un véritable professionnel car sensé connaître le sujet. Juste avant de mourir le même Fayçal Husseini léguait au quotidien égyptien Al-Arabi une interview parue le 24 juin 2001 où il affirmait que « (…) notre but suprême est [toujours] la libération de toute la Palestine historique de la Rivière [du Jourdain] à la Mer [Méditerranée], même si cela signifie que le conflit durera pendant encore mille ans ou pendant beaucoup de générations… La Palestine est en entier une terre arabe, la terre de la nation arabe, une terre que personne ne peut vendre ou acheter (…) ».

Ce qui démontre, indubitablement, le refus d’admettre le droit du peuple juif à s’autodéterminer sur une partie de sa terre ancestrale. Ce qui n’empêche point, pour autant, Charles Enderlin d’affirmer dans l’entretien « qu’une fenêtre d’opportunité se ferme ». Les Israéliens ont, eux, de la peine à savoir si elle s’est vraiment ouverte !

Autre sujet enterrant quelque peu l’objectivité du journaliste : « Aujourd'hui, on a une initiative de paix saoudienne, soutenue par la Ligue Arabe, qui est une reconnaissance de facto d'Israël. Retrait sur les frontières de 67 avec négociation des frontières et solution juste pour les réfugiés. C'est raisonnable sauf si on ne veut pas la Paix ». Sans se fouler les méninges, chacun devinera ici qu’Israël ‘’ne veut pas la paix’’ ! Mais là n’est pourtant pas l’essentiel de sa ‘’pensée’’.

Tout au long de l’interview, Charles Enderlin ignorera l’exigence arabe d’un droit au retour de ‘’réfugiés malgré eux’’ au sein même de l’état du peuple juif et approchera ce sujet uniquement au travers de la demande d’une « solution juste » pour ces derniers. Y a-t-il solution plus juste pour toutes les parties que d’installer ces ‘’réfugiés’’ dans l’état à naître ? Est-ce une ‘’solution juste’’ que d’augmenter la menace démographique à l’encontre des citoyens juifs de l’état d’Israël ?

Pour Charles Enderlin, aux deux questions la réponse est OUI.

Pas une fois ce journaliste n’a trouvé incongru le concept même d’un retour d’individus au sein d’une population qu’ils haïssent depuis leurs naissances ! Une éducation à la haine promue par les Fatah, Hamas et autres organisations sensées signé une paix avec l’état du peuple juif.

Pas même incongrue, pour lui, l’idée qu’Israël se doit, au nom de cette ‘’Paix juste’’, de renoncer à la « souveraineté sur l'esplanade des mosquées ». D’aucuns, Juifs en tête, auront compris qu’il s’agit ici de l’esplanade du Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme !

Pas même celle que « Si Israël veut détruire le Hamas à Gaza, une des premières choses à faire c'est d'ouvrir les barrages et de laisser les travailleurs palestiniens venir travailler en Israël » ! Quid de l’Egypte, pays frère des ‘’Palestiniens’’ et frontalier de la bande de Gaza ? Pas un mot évidemment !

Par, entre autres, la lecture de cette interview, on ne peut plus douter que l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem soit empreint d’une opinion toute faite sur le conflit qui, forcément, altère peu ou prou les informations qu’il délivre aux médias.

La lecture de son blog confirme, si cela était nécessaire, que sa vision du conflit modifie incontestablement son jugement lorsqu’il tente, par exemple, de diminuer ses contradicteurs faute de contre-argumenter. Il préfère les incriminer d’avoir ‘’déversé leurs biles en l’accusant de vénalité’’, sans pour autant permettre à ses propres lecteurs de se forger un avis sur la question en fournissant les liens.

Ainsi agit ce ‘’journaliste’’ au sein d’un média certes public, mais qui n’a de cesse d’empêcher toute création d’une commission d’enquête sur ce qui est sensé démontrer la ‘’sauvagerie’’ israélienne. A savoir l’Affaire Mohamed Al-Dura.

Faut-il alors s’étonner de son manque d’objectivité ?

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D'autres articles sur Charles Enderlin au moyen du module de recherche de Google sur la page d'acceuil de ce blog

vendredi 15 janvier 2010

L’antisionisme va bon train

Il ne s’agit pas ici de répondre à Stéphane Hessel, mais de tenter de comprendre comment un ancien ambassadeur en arrive à considérer une situation conflictuelle de manière aussi biaisée dans une chronique intitulée « Gaza : Mr Kouchner, qu’attendez vous ? » et publiée, il va de soi, dans le quotidien Libération.

On commencera, pour se faire, à s’interroger sur son affirmation concernant le « gouvernement israélien le plus xénophobe de son histoire ». Sur quelles preuves s’appuie cet ancien diplomate au fait du poids de chaque terme pour pouvoir qualifier le gouvernement israélien ainsi ? Aurait il des informations que le commun des mortels -notamment les opposants israéliens à ce gouvernement- ne détiendrait pas ? Y aurait-il des procès en cours et non publics ? Quelque officiel aurait il fait des déclarations malodorantes ?

Le lecteur de cette diatribe n’en saura rien.

Il en est de la même veine en ce qui concerne la suite du texte. « Il serait lâche de ne pas dénoncer vivement l’enfermement arbitraire de 1,5 million de Palestiniens qui sont entassés dans la bande de Gaza ». Cette bande de terre possédant une frontière internationale avec l’Egypte, qu’attend cet ex-ambassadeur pour s’en prendre à ce pays ? Israël est-il responsable de l’ouverture et de la fermeture du port frontalier de Rafah ?

Qui pourrait prétendre que oui sans se déconsidérer aux yeux de tous ?

Si ce retraité de la diplomatie ne dénonce point les manquements de l’Egypte, il n’hésite pas cependant à condamner « les crimes de guerre dénoncés par le rapport Goldstone ». Bien que le juge lui-même, dans une interview à la revue Forward, a reconnu que « s'il s'agissait d'un tribunal rien ne serait considéré comme prouvé » !

La « judaïsation de Jérusalem-Est » est aussi une préoccupation pour Hessel. Il est vrai qu’au vu de son âge avancé on ne peut lui reprocher l’oubli (systématique toutefois) de la déjudaïsation de cette partie de Jérusalem entre les années 1948 à 1967 mais aussi que nul texte de loi internationale ou négociation n’ont encore arbitré sur le devenir de cette partie de cette ville.

Le reste est à l’avenant. S’en suit toute une série d’accusations générales assises sur l’air ambiant anti-israélien et une conclusion des plus comiques si la situation s’y prêtait. Pour ce prêcheur anti-israélien, la sécurité d’Israël « ne sera assurée que lorsqu’il occupera au sein du Proche-Orient, la place que lui assignent les résolutions des Nations unies et (celle) que sont prêts à lui reconnaître les Etats arabes ».

Monsieur l’ex-ambassadeur est trop bon !

Par l’analyse brève de cette petite satire, seul l’antisionisme primaire explique cette prise de position. La conscience, la rationalité et le droit de l’homme juif ont définitivement déserté la pensée de ce retraité de la diplomatie française depuis longtemps au service d’une politique pro-arabe nauséeuse. Une défection lui permettant, en conclusion de son pamphlet haineux, un appel à la force militaire européenne à l’encontre de l’état juif.

L’armée européenne, combien de divisions ?

mardi 29 décembre 2009

Marianne 2 et Rue89 contre l’Upjf

Marianne 2 est un hebdomadaire de gauche et entend imposer sa ‘’pensée’’ politiquement correcte au plus grand nombre. Cet hebdo a SES vérités sur ce qui touche au conflit proche-oriental et à la place de l’Islam dans les sociétés occidentales. Et il n’entend pas s’en écarter ou s’en laisser conter.

Blancs, pour lui, sont les antisionistes, forcément œuvrant pour une « paix juste et durable », ainsi que les mondialistes. Noirs sont les pro-israéliens, incontestablement d’extrêmes droite, tout comme les gardiens de la civilisation judéo-chrétienne.

Si l’on en juge par le pamphlet de Guillaume Weill-Raynal noire se trouve être L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (Upjf.org). Un texte qui, par ailleurs, assure qu’il s’agit d’une « bonne blague (que) Brice Hortefeux (soit) primé pour son combat contre le racisme » par cette association juive française qui ressasse « jusqu’à la nausée les articles fétides que le site de l’UPJF met inlassablement en ligne » (sic).

On aurait pu donner un certain crédit à Weil-Raynal, si ce triste individu n’avait tronqué (mais pas seulement) dès le départ de son ‘’analyse’’, et non candidement, le sujet du colloque annuel de l’Upjf qui fut, tel indiqué sur les cartons des invitations : « Les ruses de l’antisémitisme : l’antisionisme ».

Cette ruse n’étant pas, à ses yeux, malsaine, il l’ôta de sa satire comme sujet principal examiné par le colloque annuel de l’association pro-israélienne. Ce qui lui permit, par ce moyen, à travers sa diatribe d’insulter l’intelligence du lecteur par ses positions partisanes antisionistes et altermondialistes.

Rappelons, pour la bonne bouche, que Weill-Raynal est l’auteur d’« Une haine imaginaire ?: contre-enquête sur le nouvel antisémitisme ». A l’entendre, une confirmation de la paranoïa des Juifs !

Marianne 2 ne s’en tint pas là. Par un article de Gerald Andrieu, intitulé « Polémique: l’Union des patrons juifs de France remet le couvert » par une « blague douteuse publiée sur son site », l’hebdomadaire tente de ‘’démontrer tout le cynisme’’ de cette association pour avoir osé « couronner le ministre de l’Intérieur meilleur militant antiraciste de l’année ».

« Cinq jours seulement après avoir honoré le ministre de l’Intérieur, un « billet » était publié sur l'Upjf.org le site de l’organisation. Intitulé « Sur Mars comme sur la terre: photos exceptionnelles de la planète ! », ce « billet » est une succession de clichés de la planète rouge. La dernière image vaut le détour : on y voit un groupe de Martiens manifester sous une banderole « Musulmans, restez chez vous », une pancarte à leurs pieds : « Mars for Martians » !

Au-delà de cette blague dénoncée par le politiquement correct de Marianne 2, n’est il pas sujet, ici, de tout ce qui oppose la pensée dominante et l’Islam au reste de la planète ?

Est-il encore dans le loisir de chaque communauté, de chaque pays, de choisir librement sa politique d’immigration ? Et par ricochet son mode de vie et ses concitoyens ? De défendre le patrimoine commun, ses traditions, sa langue natale ? Est-il encore inscrit dans leur choix celui d’exclure que les valeurs des lumières s’éteignent sous le poids du nombre des adeptes de la Charia ? Est-il encore permis d’assurer la primauté de la laïcité sur celle de la religion de Mahomet ou toute autre ? Est-il encore permis de refuser une immigration de peuplement et de ne consentir exclusivement qu’à une immigration choisie ?

Pas aux yeux de Marianne 2.

En conséquence, il est logique que l'on s’interroge quant à savoir si les peuples sont encore indépendants ou déjà soumis, sans leurs consentements, à ce gouvernement mondial tant souhaité par cette gauche ‘’bien pensante’’ ? Un bord politique nauséeux, dont ce journal se prévaut, et qui certifie que défendre ces choix de société EST d’office raciste, xénophobe et/ou islamophobe.

Ainsi donc est dénigrée, mais pas uniquement, l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France. Ce qui permet à Guillaume Weil-Raynal d’en remettre une couche bien épaisse sur le site en ligne Rue89 (qui n’a rien à envier à son confrère papier) par un appel au Ministre de l’Intérieur intitulé : « M. Hortefeux, refusez le prix de ‘’l’antiracisme’’ de l’UPJF ». Un hurlement qui, là encore, insulte l’intelligence du lecteur en affirmant, par exemple, que pour l’Upjf « est réputée antisémite toute personne qui ne souscrit pas sans réserves aux thèses les plus radicales de la droite israélienne » !

Pour cette démonstration consternante, un lien renvoie à un article croquant « Les métastases de l’antisémitisme », que le site de l’Upjf porte à la connaissance de son public en l’accompagnant d’un chapeau du webmaster du site Menahem Macina. Un article que tout quidam doté de bon sens, en rien tenant de thèses extrémistes, ne saurait rejeter sans y réfléchir sérieusement. Une étude étayée qui gêne considérablement ceux qui se savent critiques systématiques de l’état d’Israël et de ses soutiens. Un article qui illustre incroyablement bien le lien entre les tenants de cette gauche ‘’bien pensante’’ et l’antisémitisme. Ce lien coloré par le rouge, et le vert mais aussi par le brun et que Guillaume Weill-Raynal affirme n’être qu’imaginaire.

Par cette petite analyse, on ne peut douter que les réactions des média Marianne 2 et Rue89, écrites par leurs porte-flingues Weill-Raynal et Andrieu, confirment la force de persuasion grandissante de l’association UPJF. Une union patronale juive que ces ‘’intellectuels’’ tentent de faire taire en soutenant, mordicus, qu’elle est atteinte de la rage dans l’espoir de voir les hommes politiques l’ostraciser.

Un diagnostic, en fait, qui n’est que l'état mental actuel de ces ‘’penseurs’’ du moment ne souffrant plus les réussites de l’état d’Israël et du peuple juif qui, dans leur grande majorité des Juifs, ne font qu’un.

A leur grand désespoir.

dimanche 20 décembre 2009

Mode d’emploi pour l’écriture d’un article anti-israélien

On ne présente plus Benjamin Barthe, correspondant du quotidien Le Monde à Jérusalem. Chaque quidam le lisant sait que ses articles narreront avec minutie un anti-isaélisme primaire fait, cependant, avec doigté par peur d’un procès pour antisémitisme ! Ce qui ferait tâche pour la réputation du journal le publiant et lui réduirait en conséquence ses revenus faute de publications.

Il y a donc un code à respecter. Une trame à suivre pour persuader, à la fois, le lecteur de la véracité de l’information écrite mais aussi ne pas subir les foudres de ces ‘’ sionistes pro-israéliens et forcément extrémistes de droite ‘’.

Ainsi fut fait brillamment dans l’article intitulé « Tracasseries en série entre Israël et le consulat général de France à Jérusalem », en évoquant le refus du service du protocole du ministère des affaires étrangères israélien d’accorder des cartes de résidents à une dizaine d’agents consulaires, qui sont pour la plupart des volontaires internationaux.

« (…) Ce document leur sert de sésame et de sauf-conduit durant leur déplacement dans les territoires palestiniens (…) "La conséquence, c'est que nous n'avons plus de titre de séjour en Israël", explique l'un d'eux, enseignant de français en Cisjordanie et qui préfère conserver l'anonymat ».

Le ‘’délit d’opinion’’ étant ce qu’il est en Israël, l’on s’interrogera sur ce désir d’anonymat et, à contrario, sur la présence de Barthe encore en ce pays ! On ne condamnera jamais assez le laxisme de la police juive qui sait pertinemment où il se niche, mais aussi celui de la Justice qui annulera systématiquement toute décision éventuelle d’expulsion du territoire à son encontre tant qu’il sera bien sûr possesseur de papiers légitimant sa présence sur le territoire !

« (…) A chaque passage de frontière ou de check-point, nous pouvons être arrêtés, placés en détention administrative, voire expulsés. Le consulat nous conseille de ne pas voyager à l'étranger de peur que nous soyons refoulés à notre retour sur le sol israélien (…) »

Outre l’abus de ces termes employés par ce journaleux dans l’objectif de bien frapper l’esprit, il est bon de se questionner sur ce que fait la France, état de droit, lorsqu’elle se saisit d’un clandestin, d’un sans-papier ! De surcroît à l’arrêt, à la mise en détention administrative et à l’expulsion décidée, elle organise des charters déshumanisant l’être humain. On imagine très bien ce qu’écrirait Barthe si Israël s’avisait d’agir ainsi !

« Un autre de ces coopérants renchérit : Non seulement Israël refuse d'assumer les responsabilités qui lui incombent en tant que puissance occupante, mais il met des bâtons dans les roues des pays qui font ce travail à sa place. ». Ah ! Pouvoir dicter à « l’entité sioniste » comment se conduire… Le rêve brisé de la plupart des journaleux que compte la France.

Vient ensuite, pour le contempteur de l’état juif et selon le schéma à suivre, cette obligation gênante mais morale d’accorder un droit de réponse à la partie israélienne en la personne du Porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, Yigal Palmor. Un droit qu’il restreint au minimum et qu’il accompagne d’adverbes installant le doute quant à la réalité de ce qui est dit. Ainsi, les deux seules phrases citées et édites par le Porte-parole sont précédées d’un restrictif « selon lui ». Adverbe réservé uniquement aux officiels israéliens et non pas aux volontaires internationaux cités plus haut dans le texte. L’un est douteux, les autres pas !

S’ensuivent de nouvelles charges à l’encontre d’Israël, auxquelles aucun officiel ne sera autorisé à y répondre, lesquelles seront causes, évidemment, de risques de ‘’ mise en veilleuse de projets de coopération’’, d’individus ‘’refoulés à la frontière’’ sans procès, et autre ‘’menace de paralysie du « dispositif d'assistance de la France dans les territoires occupés »’’.

Ainsi va l’information au pays des droits de l’homme. Mais pas seulement. Chaque information en provenance du Proche-Orient est tissée de ce scénario. Chacun reconnaîtra facilement quel est le bon, mais aussi plus certainement la brute, le sanguinaire, l’extrémiste, tous israéliens naturellement.

Tout journaliste désireux de stabiliser ses fins de mois se devra de suivre à la lettre la trame tissée par le microcosme dévoué à l’idéologie du politiquement correct et tenant des média. D’autant plus s’il désire être publié dans un quotidien dit de ‘’référence’’.

Benjamin Barthe est, à coup sûr, un employé modèle.

lundi 7 décembre 2009

Charles Enderlin et l’éthique

« Israël a franchement joué la carte des islamistes » nous assène le grand professionnel de France 2, celui que beaucoup surnomment ‘’Scoopy’’, dans un entretien accordé à Politis. Quand était-ce ? « (…) avant et au tout début de la première Intifada, c’est-à-dire à la fin des années 1980. (…) Cela a duré jusqu’à ce que la Mujamma al-Islami se transforme en Hamas, et même un peu au-delà, jusqu’au printemps 1988 ».

A comprendre textuellement ce qui est écrit, Israël a ''soutenu'' des religieux et non l’organisation terroriste qu’elle est devenue par la suite. Qu’y a-t-il donc de déplorable à cela ? Rien ! Sauf à considérer cette époque avec un regard de nos jours et qui permet à Charles Enderlin la critique systématique de l’état juif. Une de ses spécialités.

Et cela continue !

« Ensuite, c’est la 2e Intifada. Là, Israël choisit de frapper Arafat chaque fois que le Hamas commet un attentat ». Quoi de plus logique que de s’en prendre à l’autorité responsable qui, par son refus d’accepter les propositions faites à Camp David en l’an 2000, voire de tenter de les améliorer par des négociations et pressions politiques et diplomatiques, a préféré initier cette confrontation meurtrière ? Une Autorité palestinienne qui, dès son arrivée en 1994 dans la bande de Gaza, avait installé des ‘’portes-tourniquets’’ à ses prisons. Des portes indiquant par leurs sobriquets la volonté de l’AP de poursuivre sa lutte armée contre « l’entité sioniste ».

Tout cela, ainsi qu’autres, l’envoyé permanent à Jérusalem ne le rappellera pas à ses lecteurs.

Comme par exemple le fait que le seul mois de mars 2002 a vu près de 140 Israéliens massacrés et quelques centaines d’autres mutilés par des membres du Hamas, mais aussi de toutes les autres organisations criminelles se trouvant dans les territoires autonomes.

Et que nous raconte Enderlin à ce sujet ? « L’exemple le plus édifiant est celui de mars 2002. Le général américain Antony Zini était sur le point d’obtenir un accord, la Ligue arabe allait proposer son plan de paix. Le 27 mars, le soir de la Pâque juive, le Hamas commet un attentat dans un grand hôtel de Netanya. Que fait Ariel Sharon ? Il tourne sa riposte contre Arafat. Il fait réoccuper les zones autonomes palestiniennes, il fait attaquer les administrations, les ministères, la police de l’Autorité palestinienne. Il ordonne le siège du QG d’Arafat à Ramallah ».

Que des réactions « disproportionnées » nous diraient certains ! Notons aussi, par ces propos enderlinesques, le refus d’Israël d’attendre sagement l’accord que le Général lui promettait et le plan de paix proposé par la Ligue arabe qui, tout compte fait, se révéla être un plan suicidaire qu’Israël n’a, de nos jours, toujours pas agréé.

Une autre séquence de ses propos ? « (…) en 2005, lorsque Sharon décide le retrait unilatéral de Gaza – ce qui ne figurait absolument pas dans le processus de paix. Il connaît parfaitement le rapport de forces entre le Fatah et le Hamas à Gaza. Il sait que cela peut se terminer par la prise du pouvoir par le Hamas ».

Le comique de la situation est que lorsqu’Israël ‘’occupe’’ des territoires on lui demande de les évacuer au plus tôt, et que lorsqu’il en libère on lui fait le reproche inverse. A savoir, de l’avoir fait intentionnellement dans l’objectif de servir des noirs desseins. Chacun sait ce que révèle l’esprit d’un Juif, évidemment ‘’comploteur’’ devant l’éternel, et reconnu comme tel par ses pairs depuis deux mille année.

Quant à l’esprit d’un Israélien, juif bien sûr, Enderlin le sait mieux que les autres. « Les Israéliens sont travaillés par une communication gouvernementale très efficace. Ils ne sont plus dans l’urgence d’une solution. Bien sûr, ils sont pour la paix. Et, bien sûr, ils ne veulent pas d’un conflit ouvert avec les États-Unis. Mais, pour le reste, je ne vois pas de changement dans l’opinion publique qui mettrait un terme à un conflit qui conduit d’une façon ou d’une autre à la disparition de l’Autorité palestinienne. Les médias israéliens, à l’exception du quotidien Haaretz, ne parlent pratiquement jamais des Palestiniens. Ils ignorent le monde arabe en général. Ils sont devant des émissions de téléréalité. Tout va bien ! La crise économique y est plutôt moins ressentie qu’en Europe. Et Benyamin Netanyahou serait réélu triomphalement si des élections avaient lieu demain. ».

A lire ceci, il est loisible de se demander dans quel pays vit ce journaliste ? Israël est un pays où, par la force du débat engagé, les gouvernements ne terminent plus leurs mandats. Un pays où les manifestations politiques sont légions. Un pays où la justice, à l’initiative du citoyen, des Ongs ou même du ‘’Palestinien’’ dit son mot politique. Où les gouvernants sont conspués à chaque prise de positions. Où les débats politiques dans les médias existent encore. Où les intellectuels et politiques ‘’palestiniens’’ ont porte ouverte dans ces dits médias….

Des vérités flagrantes et vérifiables par chacun qui démentent ces assertions ayant comme objectif unique de faire endosser au peuple israélien la poursuite du conflit et une éventuelle « disparition de l’Autorité palestinienne ».

Tout n’est pas dit ici sur l’entretien accordé à Denis Sieffert. Mais il est ici évoqué suffisamment de faits démontrant le parti-pris politique de l’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem. Un penchant très fort qui déforme ses analyses sur le conflit et que sa chaîne retransmet régulièrement et fidèlement. Une inclinaison à l’opposé de la déontologie du métier d’informer qui a vu, entre autres, un Mohamed Al-Dura « assassiné par les Israéliens » et un « mur de séparation » évoquant un apartheid et non pas une clôture de sécurité.

Une tendance politique qui disqualifie définitivement ce journaliste et ses employeurs par leurs manques de déontologie et de rigueur dans l’information. Mais au point où se trouve la France, cela n’a plus réellement d’importance.

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