samedi 14 juin 2008

Le blog de Charles Enderlin

Il en raconte des choses sur son blog Charles Enderlin ! Entre autres les « Quelques vérités sur la campagne de désinformation et de diffamation » qui l’ont explicitement visé dès « l’automne 2002 après la publication de (son) livre ‘’Le rêve brisé’’ et avant la diffusion du documentaire du même nom ». Le hic à cette assertion qu’il fait sans sourciller, sont les nombreuses preuves réunies par Menahem Macina, responsable du site Upjf, infirmant cette allégation et la qualifiant comme étant « La dernière ruse de Ch. Enderlin pour discréditer ses critiques ». Aucun correctif, depuis, de la part de l’envoyé permanent de France 2 sur son blog, journaliste reconnu par ses pairs car, paraît il, intègre et talentueux (sic) !!!

Il en dit d’autres Scoopy sur son blog. Il remercie « du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui (lui) apportent leur soutien en rejoignant la pétition lancée par le Nouvel Observateur ». Environ 300 collègues, à peu près 400 internautes et une petite quarantaine de personnalités se sont dévoués pour le soutenir. Près de 800 personnes en tout et pour tout en près de quinze jours, réunis grâce aux moyens considérables du Nouvel Obs. et de France 2.

A la lueur de cette réflexion, on comprend mieux la raison de ses remerciements chaleureux à ses derniers partisans !!!

Il en exprime beaucoup sur son blog l’auteur du scoop Al-Dura. Mais la meilleure, est son accord, ainsi que celui de France 2, à une « commission d’enquête internationale » proposée par Richard Prasquier, Président du CRIF. Une enquête « selon les standards internationaux » (sic) qui, selon les dires de Charles Enderlin est refusée par « L’ARMEE ISRAELIENNE (qui) NE VEUT PAS D’ENQUETE EXTERNE… LES AUTORITES ISRAELIENNES N’ONT JAMAIS ECRIT A FRANCE 2 POUR NOUS PROPOSER UNE TELLE ENQUETE… POURQUOI DONC PROPOSER UNE ENQUETE INTERNATIONALE TOUT EN SACHANT QU’ISRAEL LA REFUSE ? ».

Prétexte asséner en lettres capitales comme pour mieux intimider les ‘’diffamateurs’’ qui oseraient assurer le contraire. Effectivement ! Quand donc les autorités israéliennes ont refusé cette enquête ? Enderlin et France 2 sont bien incapables d’en produire la preuve. Faut il, sans faute, que l’initiative vienne de la part des autorités israéliennes qui ont d’autres chats à fouetter ?

Et quand bien même cela serait ! Quelle nécessité de l’autorisation d’Israël ? Leur est-il impossible, à l’instar de leurs détracteurs, d’employer des experts de renom, engageant leurs réputations afin de réfuter les accusations diverses qui réduisent à pas grand-chose leur crédibilité et leur honneur ? Car c’est de cela qu’il s’agit ! Recouvrer ce qui a été perdu un certain soir de septembre 2000 à l’antenne. Israël, dans cette quête, n’a vraiment rien à y faire.

« Au Moyen-Orient, si vous ne pouvez pas expliquer une chose par la théorie du complot, n'essayez pas de l'expliquer! Les gens, là-bas, ne vous croiront pas ». C’est la devise de Charles Enderlin inscrite au fronton de son blog. A la lueur de son dicton, la compréhension de ses réactions se fait plus facile. La conspiration rôde autour de lui.

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vendredi 6 juin 2008

L’Affaire Charles Enderlin

Ce que l’on appelle l’Affaire Al-Dura est en train de se transformer en une Affaire Charles Enderlin. Faute d’avoir reconnut en son temps une erreur, ou d’entamer un procès sur le fond dans l’objectif unique de prouver ses dires sur « l’assassinat de l’enfant Mohamed » et ainsi faire taire tous ses opposants, l’envoyé permanent de France 2 en terre sainte devient au fil des jours le sujet d’un combat qui le dépasse de plus en plus.

Une pétition en sa faveur a été organisée par l’hebdomadaire Le Nouvel Obs. Cette revue dont chacun ‘’connaît’’ son sérieux et son bon sens est entrain de nous confirmer, preuves à l’appui, le divorce entre les lecteurs et le corporatisme journalistique, mais aussi, chose plus surprenante, le peu de soutien dont jouit Charles Enderlin au sein de la profession.

A l’heure de la rédaction de ces lignes, seuls 5 ‘’personnalités’’, une petite centaine de collègues, et encore moins d’internautes ont signé cet appel qui, étrangement, affirme l’intégrité professionnelle du journaliste sans jamais prouver, par des faits, sa « bonne foi ». Seule la dénonciation des ‘’diffamateurs’’ sert de justification à leur réquisitoire à l’encontre de la décision du tribunal innocentant P. Karsenty.

C’est très peu pour un magazine aussi connu et engagé, soyons en sûrs, dans la réussite de cette pétition. C’est un échec si l’on considère que presque la totalité des commentaires publiés à sa suite déjugent cette initiative. C’est une catastrophe si l’on y ajoute toutes les réactions non publiées car forum ‘’modéré’’ oblige.

L’analyse succincte des commentaires diffusés démontre, de prime abord, l’exigence des lecteurs d’une information totale et non partielle. La deuxième donnée que l’on en tire n’est autre que l’incompréhension de l’initiative elle-même. La troisième idée forte, et non la moins réjouissante, est le constat de la perte de crédibilité qui touche les signataires. La quatrième est la certitude que la pétition discréditera en bout de course Charles Enderlin. La cinquième démontre que malgré la censure appliquée à l’encontre des thèses opposées, le public est instruit de l’entièreté de l’affaire et que les bloggeurs ont nuit gravement à la santé morale des éditions papiers.

Bref ! Si une pétition a comme but d’atteindre le résultat escompté au départ, il semblerait à première vue que c’est l’objectif contraire qui sera obtenu. A savoir l’obligation morale mais aussi professionnelle des médias d’aborder le sujet par tous les bouts et, en conséquence, de nuire à la réputation de leur protégé. Car n’en doutons plus maintenant, l’enfant Al-dura n’est pas mort, son père nullement blessé et les Israéliens innocents de ce péché rituel qui leur colle à la peau pour cause d’antisémitisme chronique de certains pigistes, médias et politiques.

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lundi 19 mai 2008

Les ‘’idiots (in)utiles’’ à l’œuvre

Dans un article publié par Le Figaro, Georges Malbrunot nous apprend que « La France parle avec le Hamas ». Bernard Kouchner, le Ministre des affaires étrangères, quant à lui nous confirme ce fait : « Avoir des contacts c’est nécessaire, nous en avions avant l’invasion de Gaza. Ce ne sont pas des relations mais des contacts, il faut que nous puissions parler » !!!

Les être civilisés ont inventé l’art du dialogue afin de permettre l’échange de points de vue et le règlement des différents par des voies amicales. Tout, effectivement, vaux mieux que le sang et les larmes versés. Mais peut-on imaginer un instant que ce choix est aussi la doctrine du Hamas ? Seuls les idiots utiles secondés par les antisémites le confirment. Alors, Kouchner idiot utile ? A l’étude des faits et des gestes du Hamas, il le semblerait.

« (…) ils étaient prêts à accepter un État palestinien dans les frontières de 1967, ce qui équivaut à une reconnaissance indi¬recte d'Israël »

La première moitié de cette phrase émane incontestablement du Hamas. Pourquoi, effectivement, ce parti politique se priverait de l’objectif d’agrandir le territoire sous son contrôle ou de recouvrer le « troisième lieu saint de l’Islam » ? Toutes choses qui, si elles se réaliseraient, ne feront qu’accroître sa popularité auprès de la rue ‘’palestinienne’’ et arabe et lui permettre de mettre à exécution ce qui est écrit clairement dans sa charte fondatrice. Un état islamique du Jourdain à la mer Méditerranée. Exit Israël.

Quant à la seconde partie de la phrase citée en exergue, elle n’est que l’appréciation de son auteur (partagée par de nombreux idiots utiles), Yves Aubin de La Messuzière, diplomate français de haut rang, ancien ambassadeur en Irak et patron de la direction Afrique du Nord, Moyen-Orient au Quai d'Orsay. On peut facilement supposer la réaction de l’israélien moyen, premier concerné par le conflit, face à cette évaluation politique française si fine. Sinon le dégoût, l’ironie.

Dans la suite de l’article, Georges Malbrunot résume succinctement le raisonnement du Quai d’Orsay : « La stratégie d'isolement du Hamas est inopérante. Ce dernier n'a rien cédé sur ce qu'on exige de lui pour qu'il devienne fréquentable, et la paix ne peut pas se faire avec la moitié seulement du peuple palestinien ». D’où l’idée de « contacts » tissant des « passerelles » aux fins de contraindre le Hamas à plus de souplesse dans le processus de paix. Faut-il être naïf pour croire que par la parlotte les idiots utiles français vont recevoir ce qu’Israël n’a pas, à ce jour, obtenu par la persuasion des armes !? A savoir, plus de terrorisme à son encontre, la reconnaissance de son existence ainsi que celle des accords signés avec l’Olp. Les palabres avec l’Iran peuvent témoigner de l’inefficacité de telles solutions.

A l’examen de la posture politique du Hamas, il ne fait aucun doute que c’est un mur entre les peuples que son intransigeance a construit. Si ce n’était absurde et triste pour les valeurs que l’occident est sensé défendre, il faudrait parodier ces diplomates prêts à toutes concessions sur le dos d’autres : « La stratégie d'isolement de Ben Laden et d’Al-Qaïda est inopérante. Ces derniers n’ont rien cédé sur ce qu'on exige d’eux pour qu'ils deviennent fréquentables, et la paix ne peut pas se faire avec une partie seulement du peuple musulman ».

Proposeront ils alors des ‘’contacts’’ tissant des ‘’passerelles’’ afin de freiner l’expansion de l’islamo-fascisme à travers la planète ? Gageons qu’aucun idiot utile du quai d’Orsay, ni aucun Ministre des affaires étrangères français ou du monde occidental ne s’avisera à proposer de telles inepties.

vendredi 16 mai 2008

La Nakba

Comme en reflet de l’anniversaire du jour de l’indépendance de l’état d’Israël, les ‘’Palestiniens’’ ont célébré le soixantième anniversaire de leur « jour de Catastrophe (s) », la Nakba dans leur langage. Date du 15 mai 1948 où, de leurs prise de conscience soudaine d’être un peuple (dont le ciment unique est la haine du Juif), ils allèrent de Nakba en Catastrophes ou inversement.

Aussi loin que l’on peut remonter dans le temps, leur première Nakba fut de refuser de créer un réel partenariat avec les pionniers juifs dans les domaines aussi variés que la médecine, la technologique, l’agriculture, l’éducation ou même dans celui des droits de l’homme et, bien sûr, de la femme. A voir leur situation actuelle mais aussi celles de leurs pays frères il est compréhensible de les voir, aujourd’hui, si accablés.

La Nakba suivante, sans que la liste évidemment ne soit exhaustive ou dans l’ordre chronologique, fut celle de collaborer aux diverses tentatives d’éradication de l’état juif et d’être contraints d’assumer leur part d’échecs militaires et d’humiliations totales. Soixante années (et plus) de ce régime cela forge incontestablement un sentiment de haine à l’encontre des Israéliens mais aussi d’impuissance à construire une vie remplie de succès.

Leur troisième Nakba fut celle d’avoir refuser de créer un état sur la partie de terrain attribuée en 1947 par les puissances internationales d’alors. Une Catastrophe qui contraint jusqu’à nos jours une grande partie de ce ‘’peuple’’ à vivre dans des camps de ‘’réfugiés’’, selon les lois hostiles du pays hôte, pour servir de ‘’causes saintes’’ aux pays frères dans leurs objectifs anti-israéliens, antisionistes et antisémites.

Être dirigé par des criminels s’apparente également à une Nakba. Des corrupteurs, des dictateurs, des assassins furent et sont encore leurs dirigeants. Ne pouvoir faire partie de cette ‘’élite’’ corrompt évidemment ceux susceptibles de désirer vivre tout simplement en bon voisins.

Faire l’éloge de l’islamo-fascisme en permanence est une énième Nakba. Une Catastrophe qui voit les mères se réjouir de la mort de leurs fils ; les enseignants inculquer la supériorité raciale et machiste ; les prêtres prédire au mieux la putréfaction des infidèles ; ou encore la ‘’justice’’ condamner tout opposant à cette doctrine. Idéologie qui traine dans son sillage son lot de guerres, de malheurs et de crimes. L’Irak, l’Afghanistan, la ‘’Palestine’’, le Liban, l’Algérie sont symboliques de l’avenir qu’elle promet à ses sympathisants.

D’autres Catastrophes peuvent être énoncées ici. Mais point trop n’en faut.

L’humiliation et l’offense ressenties par les ‘’Palestiniens’’ du succès permanent de l’Etat d’Israël depuis sa renaissance sont les parfaits reflets de la joie des Israéliens à y vivre, y procréer, y construire. Le tout dans l’objectif de servir de modèle ou de phare aux peuples encore démunis de cette force spirituelle qui forge le peuple juif depuis la nuit des temps.

Et cela est probablement la pire des Nakba pour les islamo-fascistes.

jeudi 1 mai 2008

Nicolas Sarkozy, ami d’Israël ?

J’ai écouté le discours de Nicolas Sarkozy à l’Institut national des sciences appliquées et de la technologie (INSAT), en Tunisie, sur son projet d’Union pour la méditerranée. Je fus très attentif lorsqu’il aborda la place que devra tenir Israël au sein de cette nouvelle institution. Je ne fus pas surpris d’apprendre que ce pays y aura toute sa place. Sauf, que pour cette affirmation courageuse dans un « pays arabe », le Président de la République s’est senti obligé de réciter la litanie de vérités convenues sur le conflit israélo-arabe. Il était loin, très loin, du simple bon sens mais, en revanche, bien chaussé des sabots de ses prédécesseurs.

« (…) il faut un Etat moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens et jamais on ne trouvera la solution si on ne reconnaît pas cela(…). J’irai le dire en Israël au mois de juin prochain », a affirmé le président, pour qui « la garantie de la sécurité d’Israël, c’est qu’Israël ait à ses frontières un Etat viable, un Etat démocratique, un Etat moderne, un Etat où il y aura la Cisjordanie et Gaza ».

On ne peut douter de la sympathie de Nicolas Sarkozy à l’égard d’Israël. Ce que l’on peut lui reprocher, par contre, est son refus d’affirmer, en terre musulmane, le bon sens qui assaille tout quidam concerné par un règlement « juste et durable » de ce conflit. Un refus qui exhale la peur de voir le monde musulman s’en prendre aux Français ainsi qu’aux intérêts de la France. Un déni de bon sens qui allègue, depuis le premier choc pétrolier (1973), que la cause du conflit est la ‘’colonisation’’ israélienne et non pas la violence anti-israélienne, antisioniste et antisémite née depuis le renouveau de l’idée d’un retour des Juifs en leur terre ancestrale pour y refonder le foyer juif détruit près de deux millénaires auparavant. Nul ne peut en effet affirmer, sans se déjuger, que la ‘’colonisation’’ disparue, la paix adviendra en cette région. En revanche, si la haine envers l’Etat d’Israël disparaît, un nouvel état arabe « moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens » verra le jour et, ainsi, sera « la garantie de la sécurité d’Israël ».

Un autre fait, commun aux successifs présidents français, démontre son manque de courage d’assurer les valeurs universelles, les droits de l’homme mais aussi ceux des peuples à s’autodéterminer comme bon leur semblent. Nicolas Sarkozy, comme ses prédécesseurs, reconnaît facilement le caractère musulman des pays de l’OCI. Pour ce qui est du caractère juif de l’état d’Israël, près d’un an après son élection il réfléchit encore à ce sujet !!! Est-ce, peut être, pour ne pas contrer le désir d’une « solution juste pour les réfugiés » ? Abou MAZEN, que Nicolas Sarkozy -selon ce même discours- soutient « de toutes ses forces » n’en attend pas moins de la politique arabe de la France.

Un autre sujet du conflit proche-oriental est escamoté lors de tout discours en pays musulman par la Présidence française. La ville de Jérusalem. Ville créée par un Juif, pour les Juifs, ignorée de tous temps par les non-juifs mais revendiquée comme ville sainte et capitale par les arabes de Palestine. Un peuple né suite aux échecs successifs des différentes tentatives d’éradication de l’état d’Israël, le foyer juif décidé par la résolution internationale 181.

Le discours de Nicolas Sarkozy devant les étudiants tunisiens calque parfaitement la raison d’état français. Les quelques sept millions d’Israéliens ne font pas le poids face aux centaines de millions de musulmans, face au pétrole, au gaz et aux pétrodollars qu’ils détiennent.

Il est donc affligeant de voir qu’un ami déclaré d’Israël, aux commandes de la France, néglige le simple bon sens, maintient la politique de l’autruche quant aux droits essentiels du peuple israélien, et se vante d’aller prochainement expliquer devant son parlement la solution au conflit qui, évidemment, résulte de la politique pro-arabe de la France.

Israël, heureusement, a connu des amis plus valeureux que cela.

mardi 1 avril 2008

Honte et non orgueil

Lors de tous débats sur le conflit en Irak et à l’occasion du cinquième anniversaire, l’on peut entendre les glorioles de ceux qui s’affirment fiers de la décision du refus de la guerre de 2003 du Président Chirac et du discours de Villepin à l’Onu en tant que Ministre des Affaires étrangères de la France. Il va de soi que ceux, quoique peu invités à s’exprimer publiquement, qui pensent autrement sont ‘’lapidés’’ par ces bien-pensants. Guy Millière invité de l’émission Ce soir ou jamais de France 3 du 25 mars dernier en est le parfait exemple.

Et pourtant, il y a de quoi ne pas être fiers de l’attitude française sur ce conflit. Voire en avoir honte et craindre que l’histoire finira par ne retenir que les lâchetés de Jean-Pierre Chevènement en 1991, alors Ministre de la défense, et le ‘’pacifisme’’ automatique de la patrie des droits de l’homme envers les tyrannies.

Si l’on se souvient assez bien que l’Irak était un pays sous embargo de l’Onu durant une période de douze années (1991 à 2003) et que ses gouvernants en étaient, par des ruses, exonérés, on a du mal à comprendre que les autorités françaises aient voulu maintenir encore ce statuquo tout en croyant fermement à la possession par le tyran de Bagdad d’Armes de Destruction Massives. La participation française à la dernière injonction onusienne de désarmer en est la preuve.

- Une posture française qui a mené des milliers de Français à descendre dans les rues en brandissant des portraits de Saddam Hussein, des caricatures nazifiant les « assassins BuSharon », à bruler des drapeaux US et israéliens et à hurler des slogans ne voulant pas de bien aux Juifs. Des manifestations hostiles qui ont encouragé tous les ‘’pacifistes’’ de la planète à faire de même pour la ‘’défense’’, évidemment, des Droits de l’Homme.

- Une décision chiraquienne qui, par son refus de l’emploi de la force légale, amplifia le discrédit international envers les instances onusiennes et ses résolutions.

- Un comportement qui a permis une sérieuse division du monde occidental et, donc, une opposition souterraine des dictatures voisines -iranienne, syrienne et saoudienne- à toute installation de démocratie en Irak. Une opposition qui s’est traduite par une aide financière, militaire et politique à ce que l’on nomme pudiquement « les terroristes d’Al-Qaïda ». Tous ces terroristes ayant des objectifs différents. Les uns la défense des Chiites et leur domination régionale, les autres la protection des Sunnites et l’opposition au Chiisme, et les derniers l’oubli international des actes de la Syrie envers son petit voisin libanais.

- Une position politique qui empêcha une large coalition et la composition d’une armée suffisante pouvant contrôler une surface presque aussi grande que la France, suivie par l’exigence d’un calendrier de retrait des forces engagées.

- Une démarche qui a eu comme finalité le rejet par la communauté musulmane des valeurs universelles, mais aussi un véto systématique des forces munichoises occidentales à toute aide militaire future à un pays dans le besoin. L’Afghanistan en est l’exemple type.

- Une conduite qui laissait croire que quelques autres résolutions onusiennes préconisant des sanctions supplémentaires finiraient par convaincre Saddam Hussein à obtempérer et à désarmer. Une prise de position qui autorise aujourd’hui la crainte de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire sans que le monde occidental, entravé par les forces de la paix à tout prix, ne s’y oppose.

En conclusion, une attitude française qui, pour beaucoup, a déshonoré le combat des Droits de l’homme quel qu’il soit, et emplit de honte les soutiens des valeurs universelles. Mais de cela, peu de citoyens en auront connaissance via les médias aux mains de l’idéologiquement correct.

dimanche 30 mars 2008

Un mythe ravageur

Selon Marie-Georges Buffet, secrétaire nationale du parti communiste français, lors d’une interview à France Info sur le souhait du Président français d’envoyer des troupes en Afghanistan, « entraîner la France dans ce conflit sanglant est une erreur, il y a bien d'autres moyens de lutter contre le terrorisme ». Il suffirait, dit-elle, de « résoudre le conflit israélo-palestinien, (et) reconnaître les droits du peuple palestinien sur sa terre ». Ainsi, la raison du terrorisme islamique disparaîtra. Ce qui conduira les femmes afghanes à oser ôter, entre autre, leur burkha -la toile qui leur tient lieu de prison permanente-, les mécréants à ne plus être contraints de se cacher, les homosexuels à vivre leurs vies dignement et les pays occidentaux à ne plus craindre une islamisation de leurs sociétés. Liste non exhaustive évidemment.

Il n’y a que les adhérents et les sympathisants du Parti des Crétins pour croire cela. Ce qui me rassure, c’est qu’ils sont de moins en moins nombreux à adhérer à ce parti.

Ce qui ne signifie point que nuls autres ne reconnaissent une centralité à ce conflit dans les problèmes du monde. Ainsi, notre célèbre Pascal Boniface, lors du Forum de Paris, a assuré lors d’un échange avec Henri Guaino -retranscrit dans les pages débats du Figaro- que « Tous les pays méditerranéens ont évidemment intérêt à travailler sur des projets de dépollution, par exemple. Mais on ne pourra pas bâtir sereinement des projets de coopération si le conflit israélo-palestinien n'est pas réglé ».

On savait déjà Israël responsable du terrorisme islamique !!! Voilà maintenant Israël empêcheur de coopérer autour de la mer Méditerranée dans la joie et la bonne humeur !!! La messe est dite. Israël fléau du 21éme siècle ! Ou presque.

On en vient presque à souhaiter que le pays des Juifs se donne enfin la peine de répondre positivement à la ‘’proposition de paix’’ des 21 pays arabes… Il lui suffirait, tout simplement, de se replier sur la ligne de démarcation du 4 juin 1967, rendre Jérusalem à ses réels propriétaires (les arabes palestiniens) permettre aux Syriens de se baigner dans les eaux du lac de Tibériade, aux Libanais de récupérer les fermes de Sheeba et, enfin, accepter un règlement « équitable et agréé » de la question des réfugiés palestiniens.

On se doute bien alors, que le monde baignera dans une euphorie retrouvée et que tous les malheurs du monde seraient, en conséquence, résolus. Sauf pour les Israéliens devenus entretemps coupables du déclenchement du conflit israélo-arabe en 1948 mais aussi des guerres qui s’en suivirent et qui avaient comme seul objectif la récupération de l’honneur et des biens perdus du monde musulman. Ce qui nous conduit inévitablement à installer les Israéliens comme pénalement responsables.

Il ne restera plus, alors, qu’à traduire par le biais de la ‘’Justice internationale’’ les Israéliens, redevenus simples Juifs apatrides par la perte de la souveraineté de leur pays, et les condamner à errer à travers la planète en quête d’une terre d’asile accueillante. Pourquoi pas en terre musulmane, terre redevenue depuis synonyme de Paix et de Tolérance ?!?! Et si quelques ghettos se dresseront sur leurs routes, ils ne seront que preuves de la malveillance des Juifs envers leurs hôtes.

Voilà à peu de chose près ce que signifie l’extrapolation du mythe ravageur que certains tentent, vainement jusqu’à ce jour, d’imposer.

S’il y a bien une centralité, c’est bien celle de l’idiotie qui mène ce monde et qui permet à des millions de citoyens de croire ce que certaines ‘’élites’’, marquées idéologiquement, osent, impudemment, affirmer.

Et cette bêtise n’est pas un mythe mais une réalité ravageuse.